Nous
reprenons nos informations sur la situation en Ukraine, toutefois nous nous
limitons dans cet éditorial aux décisions et déclarations des différents hauts
responsables qui sont intervenus LES Samedi 1er Mars et Vendredi 28 février
2014, la journée de Dimanche fera l’objet d’un autre éditorial , mais pas
avant Lundi.
Pour
ce qui est des manifestations et des mouvements de troupes nous les feront paraître en Revue de presse aussi dans un autre éditorial
Voici
donc ci-dessous les deux dernières journées du 1er Mars 2014 ey plus bas pour
mémoire la journée du 28 Février 2014
Avant
de commencer la lecture nous tenons à rappeler que le Président de la Russie a
observé toutes les procédures en vue d’être autorisé par le Conseil de la la
Fédération de Russie pour l’utilisation des Forces armées Russes, et ce pour répondre à la demande de Serguei Askenov, le Premier ministre
de Crimée, lequel samedi matin a lancé un appel d’aide au président russe Vladimir Poutine pour assurer la paix et la stabilité dans la
république autonome de Crimée.
Titre 1 - Samedi 1 mars
Samedi Matin Serguei Askenov Premier ministre de Crimée
Sergueï Aksenov a lancé un appel au président russe Vladimir Poutine avec une
demande d'aide pour assurer la paix et la stabilité dans la république autonome
de Crimée.
De plus il a annoncé qu’il prenait le contrôle de
toutes les structures de pouvoir de la Crimée, expliquant sa décision par le
fait que des groupes armés non identifiés et du matériel militaire se
trouvaient sur le territoire de la république autonome de Crimée.
Rappelons
que le Premier ministre de la Crimée,
avait déclaré vendredi que Kiev avait
violé l'accord dans la mesure ou la nomination des chefs de services des forces
de l’ordre était imposée sans concertation avec la Crimée.
Peu après le Kremlin faisait savoir que la Fédération de Russie ne laisserait pas sans réponse la demande du chef du
gouvernement de la Crimée Sergueï Aksenov au président russe Vladimir Poutine
d'aide au maintien de la paix et de la sécurité sur le territoire de la république
autonome ukrainienne de Crimée.
Par ailleurs le chef du Comité international de la Douma
d’Etat Alexeï Pouchkov a indiqué qu’il considérait que les relations de Kiev
avec les régions ( ndlr : de l’est) étaient le problème principal de l’Ukraine. :
« Le problème, c’est qu’un certain nombre de régions, et avant tout la Crimée,
ne reconnaissent pas la légitimité des décisions prises par la Verkhovna Rada
(parlement) », a indiqué notamment Monsieur Pouchkov sur son compte Twitter.
Dans la journée de Samedi le Président Russe Vladimit
Poutine s’est adressé au Conseil de la Fédération (Chambre haute du
parlement) pour l’autorisation d'utiliser les forces armées de la Russie en
Crimée.
La France s’agite alors en exprimant sa vive préoccupation devant
l'accélération des évènements en Crimée et
insiste sur la nécessité de respecter l'intégrité territoriale de
l'Ukraine .
Laurent Fabius le
Ministre des Affaires étrangères déclare que la France est " vivement préoccupée par les
informations provenant de Crimée qui font état de mouvements significatifs de
forces armées"
Jean
Marc Ayrault le Premier Ministre affirme que « l'intégralité territoriale de
l'Ukraine doit être respectée », au moment où Kiev accuse la Russie de déployer
des milliers d'hommes supplémentaires en Crimée.
En
Russie la question de l’utilisation des forces armée russes sur le territoire
de l’Ukraine est à l’ordre du jour des sénateurs, et le Conseil de la Fédération (Chambre haute du
parlement) a commencé une réunion extraordinaire sur la situation en Ukraine.
Rappelons que
selon la Constitution de la Russie, seule
la Chambre haute du parlement peut approuve cette décision, même si cette
décision est approuvée sur la base de la demande du Chef de l’Etat Russe.
Valetina Marvienko
, président de la Chambre haute du parlement Russe , annonce aux sénateurs que la demande du
Président Vladimir Poutine a été reçue.
Andréi Klichas,
Chef du Comité du Conseil de la Fédération sur la législation
constitutionnel déclare que Viktor Ianoukovitch soutient l’appel des
autorités de la Crimée au président russe Vladimir Poutine, pour l'assistance et la protection d’habitants
de la Crimée, dans son discours au Conseil de la Fédération de Russie, selon
lui le Président ukrainien ( ndlr : Victor Ianoukovitch) reconnaît l’intégrité
du territoire de l’Ukraine, mais en même temps souligne les tentatives de
illégaes de saisir le pouvoir en Crimée par la force (ndlr : de la part
des autorités intérimaires ukrainiennes de Kiev)
Après que le Conseil de la Fédération de Russie ait donné une
réponse positive à la demande du Président Vladimir Poutine pour l’utilisation
des forces armées russes sur le territoire de l’Ukraine jusqu’à la
normalisation de la situation politique , le vice-président du Conseil de la
Fédération Iouri Vorobiev a rappelé que la veille Vendredi 28 Février Obama avait déclaré que « Moscou paiera
cher pour sa politique (ndlr : en Ukraine) , et Vorobiev a considéré&
que le Président américain « a passé la ligne rouge et insulté le peuple
russe », et il a qualifié les paroles d’Obama comme « une menace directe », et
Serguei Vorobiev a même dit qu’il faudrait rappeler l’Ambassadeur de Russie des
Etats- Unis
Dmitri Peskov , porte
parole du Chef de L’Etat russe, a Indiqué
que la question e l’utilisation des forces armée russes à l’étranger serait
décidée par le Président, alo-s qu’aune décision n’a été prise, de son côté
La question de l'utilisation des forces armées russes à
l'étranger est décidée par le président, alors qu'aucune décision n’a été
prise, indique le porte-parole du chef de l'Etat russe, Dmitri Peskov.
En outre, Grigori Karassine,
le sous-ministre le sous-ministre des
Affaires étrangères, également représentant du président russe au Conseil de la
Fédération , a déclaré aux médias que l’autorisation du Conseil de Fédération de Russie à l'utilisation des forces armées en
Ukraine , ne signifie pas que ce droit du président sera mis en œuvre
rapidement…… ; « L'autorisation est donnée à l'éventuelle utilisation des
forces armées de la Fédération de Russie », a expliqué Grigori Karassine., ….« Cet accord est obtenu après
bien des épreuves, la situation en Ukraine effectue un impact sur les nerfs de
la société russe et continue de s'aggraver », a-t-il ajouté.
Après que le Conseil de la Fédération de Russie ait
approuvé la décision d’utiliser les forces armées russes sur le territoire Ukrainien, Vitali Klitchko l’un des leaders de
l’opposition ukrainienne, chef du parti UDAR, a
appelé le parlement ukrainien à la
mobilisation de l'armée Ukrainienne, et
a demandé au au Conseil de sécurité de l'ONU de convoquer une
réunion d'urgence sur la crise actuelle.
Le Conseil de sécurité
de l’ONU de son coté prévoit une
réunion d'urgence ce samedi sur la
situation en Ukraine.
Dans la soirée, l’Agence AFP rapporte que selon un
communiqué de la présidence française, faisant suite à un entretien qu’il a eu ce
samedi avec le Premier Ministre Polonais Donald Tusk, le Président François
Hollande a estimé que la décision du
Conseil de la Fédération de Russie d'autoriser l'envoi de troupes russes en
Ukraine « fait peser des menaces réelles sur l'intégrité territoriale et
la souveraineté de l'Ukraine » .. et que, .. « tout devait être fait pour éviter une intervention extérieure et
les risques d'une escalade éminemment dangereuse »
Voici le texte du communiqué : (source :
site de la présidence de la réublique)
Copié/collé :
« Entretien
du président de la République française avec M. Donald Tusk, Premier Ministre
de Pologne
« Publié
le 01 Mars 2014
- - - - - -
« Le
Président de la République s’est entretenu aujourd’hui avec M.Donald Tusk,
Premier Ministre de Pologne. Ils ont partagé leur plus vive inquiétude à la
suite de la décision du Conseil de la Fédération de Russie d’autoriser l’envoi
de troupes russes en Ukraine, qui fait peser des menaces réelles sur
l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine.
« Le
Président de la République a estimé que tout devait être fait pour éviter une
intervention extérieure et les risques d’une escalade éminemment dangereuse.
« Le
Président de la République a salué l’action commune de la Pologne de
l’Allemagne et de la France pour sortir de cette crise. Il a appelé à une
action européenne rapide et coordonnée lors du prochain Conseil des Affaires
Etrangères le 3 mars prochain.
Fin
du communiqué
______________________/
Nous
relevons sur le site un second communiqué selon lequel le Président de la
république François Hollande, s’est aussi entretenu samedi avec Barack Obama, Herman Van Rompuy et
Angela Merkel sur la situation grave et inquiétante que connaît l’Ukraine., _
et aussi avec Vladimir Poutine pour lui part de sa très vive préoccupation et l’appeler
à éviter tout recours à la force ainsi qu’à chercher avec la communauté
internationale une solution de sortie de crise.
*voici ci-dessous le communiqué :
Copié/collé !
« Entretiens
du président de la République sur l'Ukraine
Publié le 01 Mars 2014
- - - - - -
« François Hollande s’est entretenu ce soir avec
Barack Obama, Herman Van Rompuy et Angela Merkel sur la situation grave et
inquiétante que connaît l’Ukraine.
« Face aux risques d’escalade liés à la décision
du Conseil de la Fédération de Russie d’autoriser l’envoi de troupes russes, le
Président de la République a marqué l’importance d’une position commune, fondée
sur le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, le
soutien au gouvernement ukrainien chargé de conduire le processus électoral, et
la reconnaissance des droits des différentes communautés en Ukraine, comme des
liens qui lient la Russie à ce pays.
« Le Président de la République s’est également
entretenu avec Vladimir Poutine. Il lui a fait part de sa très vive
préoccupation et l’a appelé à éviter tout recours à la force ainsi qu’à
chercher avec la communauté internationale une solution de sortie de crise.
Fin du communiqué
____________________//
En
fin de soirée assez tard les médias ukrainiens rapportent que
Ioulia Timochenko, l’ancienne première-ministre ; leader du parti Batkivchtchina (Patrie) se rendra à Moscou le 3 mars prochain pour y
mener des pourparlers sur le règlement de la crise en Crimée, en faisant référence au président du Comité
civil du salut national de l’Ukraine Pavel Nouss. Les médias indiquent que selon
Nouss, la décision a été prise par Timochenko personnellement.
Trés tard dans la doirée de samedi, L’information selon laquelle Ioulia Timochenko a l’intention de se rendre
à Moscou pour régler la crise en Crimée est démentie par le parti Batkivchtchina (Patrie) :
« Ioulia Timochenko se trouve actuellement à la Verkhovna Rada, où elle
mène des consultations avec les leaders des forces politiques d’opposition pour
trouver une solution à la situation politique difficile qui s’est créée », a indiqué la porte-parole du parti de
Timochenko, Marina Soroka.
Rappelons que cette information avait
été donnée par les médias
ukrainiens par référence au chef du Comité civil du salut national
d’Ukraine Pavel Nouss, qui affirmait que la décision était prise par Timochenko
elle-même.
Le Premier ministre canadien Stephen Harper a menacé
samedi de boycotter le sommet du G8 à Sotchi, emboitant ainsi le pas aux
États-Unis après que Moscou eût donné le feu vert à une opération militaire en
Ukraine, et a rappelé son ambassadeur à Moscou, informe l'AFP.
Le Premier ministre canadien annonce dans un
communiqué : « Nous nous joignons à nos alliés pour la condamnation avec
la plus grande fermeté l'intervention militaire du président Vladimir Poutine en Ukraine » …… « Ces actions
sont une violation claire de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de
l'Ukraine. Elles sont aussi une violation par la Russie de ses obligations
découlant du droit international » ajoute-t-il .., selon lui, -, d’après la
Maison Blanche, « les États-Unis vont suspendre leur participation aux
rencontres préparatoires du sommet du G8 », prévu en juin à Sotchi en Russie .. »
( ndlr : en confirmation des éventuelles représailles évoquées vendredi par
un responsable à Washington)
(Les déclarations du Premier ministre canadien intervenaient
après une conversation téléphonique qu'il a eue avec le président américain
Barack Obama, lequel aussi s’était entretenu
séparément avec son homologue français François Hollande …Les dirigeants avaient alors exprimé leur « grave inquiétude » au sujet de
l'intervention russe en Ukraine, et s’éteint
mis d'accord sur le fait que la souveraineté et l'intégrité territoriale de
l'Ukraine devaient être respectées », avait alors dit la Maison Blanche.)
Ndlr :
encore une fois nous rappelons que le Président de la Russie a observé toutes
les procédures en vue d’être autorisé par le Conseil de la Fédération de Russie pour l’utilisation des
Forces armées Russes, et ce pour
répondre à la demande de Serguei Askenov, le Premier ministre de Crimée, lequel samedi matin a lancé un appel d’aide au président russe Vladimir Poutine pour assurer la paix et la stabilité dans la
république autonome de Crimée.
Répéter « Nous
nous joignons à nos alliés pour la condamnation avec la plus grande fermeté
l'intervention militaire du président
Vladimir Poutine en Ukraine », comme le fait le Premier Ministre
Canadien c’est vraiment de la malhonnêteté, ils savent bien que Le Président de la Crimée autonome a
demandé l’aide de la Russie , et qu’il ne s’agit pas là d’une initiative
personnelle de Vladimir Poutine, qui plus est est autorisé par le Conseil de la
Fédération de Russie, et que personne dans son pays ne désavoue.
Titre 2 - mémoire : Résumé
de la Journée du Vendredi 28 février :
1/Escalade verbale d’Obama
2/ Réunion du Conseil de Sécurité de l’Onu à la
demande du Parlement Ukrainien
3:/prises de contrôles d’aéroports démentis
1/ L’escalade verbale
« état-unisienne » et européenne de l’UE n’a pas cessé hier vendredi , Barack Obama, le Président
des Etats-Unis est monté sur le podium de la la salle de Presse de la maison Blanche
vendredi soir , et de là, encadré de
drapeaux , ce Président américain qui se
prend volontiers pour le Maître de la
Planète, a lancé une mise en garde à la Russie «
Toute intervention militaire en Ukraine aurait un « coût » .., « Moscou
paiera cher pour sa politique en Ukraine
» a-t-il déclaré notamment, les
poings serrés .
Si nous mettons en exergue sa déclaration ci-dessus
c’est qu’elle été relevé par Iouri Vorobiev le vice Président de la Chambre
haute du parlement Russe – le Conseil de la Fédération de Russie -, qui a
qualifié les paroles du Président Américain comme « une menace directe », selon
Iouri Vorobiev, il faudrait immédiatement rappeler l’Ambassadeur de Russie des Etats-Unis.
Mais pour en revenir à la déclaration de vendredi soir Obama a voulu
la revêtir aussi de propos qui dissimulait en fait qu’il est complétement
décroché des évènements et qu’il tente
de se raccrocher en jouant le
personnages central-incontournable : « J'ai parlé il y a quelques jours avec le
président Poutine et mon administration a été en contact quotidien avec les
officiels russes, a rappelé M. Obama. Nous avons clairement dit qu'ils peuvent
être partie prenante de l'effort de la communauté internationale pour
encourager la stabilité et le succès d'une Ukraine unie, ce qui n'est pas
seulement dans l'intérêt du peuple d'Ukraine et de la communauté
internationale, mais aussi dans l'intérêt de la Russie. »
Il s’est dit « profondément préoccupé » par les
informations sur « des mouvements militaires » russes en Ukraine, et a il a
cru devoir révéler, - ce que tout le
monde sait depuis des lustres, en notant
que la Russie a « une relation historique avec l'Ukraine », ainsi qu'une
base militaire en Crimée.
Enfin il a épilogué en ces termes (résumé) ……… «
….toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de
l'Ukraine serait profondément déstabilisatrice, ce qui n'est pas dans l'intérêt
de l'Ukraine, de la Russie ou de l'Europe. Cela représenterait une interférence
profonde dans des sujets qui doivent être déterminés par les Ukrainiens. Cela
constituerait une claire violation de l'engagement de la Russie à respecter
l'indépendance, la souveraineté et les frontières de l'Ukraine, ainsi que du
droit international ».
Il a aussi affirmé . « Juste après les Jeux Olympiques
», une telle action « appellerait la
condamnation internationale » ……... " Et les Etats-Unis seront aux côtés de la
communauté internationale pour affirmer que toute intervention militaire en
Ukraine aura des coûts" ………
Après s’être
montré très critique et menaçant Obama
a aussi voulu faire croire qu’il tenait
la situation en main en indiquant que
le vice-président Biden s'était entretenu avec le premier ministre ukrainien
pour l'assurer du soutien des Etats-Unis et le féliciter pour sa « retenue ». «
Nous allons continuer à nous coordonner avec nos alliés européens »,
a-t-il ajouté et nous tiendrons la presse et les Américains
informés. »
Waouh ! il en est
là Barack Obama … il s’imagine sa
coordination avec ses alliés européens va peser dans la balance
Bon bref laissons le parader dans sa Maison
Blanche et chanter sa romance comme un
ténorino sur une estrade d’opérette entouré de ses drapeaux, jusqu’à présent il se tâtait le mou, en
laissant le secrétaire d’Etat américain
John Kerry et le Secrétaire d’Etat à La défense Chuck Hagel provoquer
la Russie, ça n’a rien donné, alors nous l’allons voir téléphoner pour
exciter la meute de « ses alliées européens de l’UE.
Or la Russie n’a jamais provoqué les Etats-Unis, elle
trop occupée à répondre à l’appel de la Crimée.et c’est bien Obama et ses « sergents Garcia » de la Maison Blanche qui lance des
provocations à la Russie, mais encore faudrait-il qu’ils soient en mesure de tenir tête à Vladimir Poutine, ce
n’est pas le cas, et ce n’est ses le cas non plus de ses alliés européens de
l’UE, notamment les trois mousquetaires de l’UE, L’Allemagne, la France et la
Pologne qui ne font que parler et ne peuvent rien faire d’autre, qui ne peuvent non plus quand la situation
devient effectivement très compliqués secourir les autorités
intérimaires de Kiev autrement que par des mots, , ces autorités
intérimaires de Kiev qui ont voulu le pouvoir sans s’assurer de leurs arrières,
et qui maintenant qui sont empêtrés jusqu’au cou
à Kiev, une main derrière, une
main devant , non seulement par la situation économique catastrophique de
l’Ukraine, mais tout à fait dépassés par
les réactions de la Crimée qu’ils avaient sous-estimée en pensant qu’ils
pourrait les mater à la moindre tentative
de contestations de sa part.
L’Amérique a
agité une menace dérisoire, en effet après l’intervention du
Zorro Obama, un de
ses sergents Garcia responsable a expliqué à la presse que le président
américain pourrait difficilement participer au G8 de Sotchi si les troupes
russes avaient effectivement « envahi le voisin ukrainien », et les médias s’imagine que cela revient à mettre le sommet dans la balance,
les autres occidentaux risquant de s'aligner sur la position des Etats-Unis.
Ce n’était pas à cette mesurette que les autorité
intérimaires Ukrainiennes d’attendaient, ils s’imaginaient que l’Amérique
allaient risposter et mettre en branle ses arméees pour venir les appuyer
contre les forces Russes, avec les européeens en renfort, et en plus 35
milliards en cadeau de noces de sang !
Misère !,
que pèse vraiment une réunion de G8 pour la Russie quand elle est s’est engagée à
répondre à la demande d’aide de la Crimée ?
L’année dernière Obama avait aussi fait son malin en annulant un
entretien envisagé avec Vladimir Poutine
à cause de la position diplomatique de
force de la Russie sur la question
Syrienne, et ça a changé quoi, qu’a-t-il obtenu le zorro Obama ? : zéro .., finalement Obama réagit comme un
caractériel et non comme un politique avisé.
Et puis voilà encore les vieux hiboux américains qui eux aussi
vivent dans la fiction et se relancent
dans des fantasmes de guerre froide, John McCain a estimé que Vladimir Poutine cherchait à « rebâtir
l'empire soviétique » , selon ce sénateur
américain Barack Obama a été « un peu naïf » sur les ambitions du
président russe., et il a jeté de l’huile sur le feu en regrettant que Barack
Obama n'ait pas été plus précis sur les « coûts » qui pourraient être
infligés à Moscou, quant à lui il
propose diverses mesures de rétorsion,
telles que la reprise du programme de défense anti-missile en République
tchèque ou l'accélération de
l'intégration de la Géorgie dans l'OTAN. Le sénateur a aussi regretté que M. Obama n'ait pas défendu
avec plus de vigueur les « valeurs de base » des Etats-Unis. « Poutine a vu ce
qui s'est passé en Syrie quand la ligne rouge devient rose », a-t-il dit.
C’est encore s’envoyer « en l’air » pour ne rien dire,
sérieusement l’Amérique et ses petits alliés de l’UE ont-ils les moyens de
faire pression sur la Russie ?
Des nouvelles fusent de tous les cotés, il faut en
prendre et en laisser puisque certaines dans la même journée sont démenties.
Le parlement ukrainien avait appelé dans la matinée le
Conseil de sécurité à se réunir, en évoquant notamment un accord de 1993 par
lequel les grandes puissances s'engagent à garantir l'intégrité territoriale
d'un pays. Les craintes sur une éventuelle partition du pays ont été ravivées
par la situation chaotique qui règne actuellement en Crimée, république
autonome d'Ukraine
Comme suite la Lituanie qui avait demandé une réunion
du Conseil de sécurité et qui assure la
Présidence du Conseil de Sécurité depuis Février, a confirmé que Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra bien
une "réunion privée suivie de consultations", à huis clos, le soir même à New-York
Dans la soirée,
le Kremlin a indiqué que le Président Russe Vladimir Poutine a appelé à éviter une "escalade" de
la situation en Ukraine, en soulignant
qu'il était indispensable de parvenir "le plus vite possible à une
normalisation", et qu’il s’était exprimé au cours d'entretiens téléphoniques avec la
chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David
Cameron et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy.
Vendredi les médias
indiquaient la prise de contrôle d’un aéroport militaire à Sébastopol,
et par ailleurs le directeur du Conseil
national de sécurité et de défense avait
estimé que les groupes armés qui avaient pris possession, dans la nuit
de jeudi à vendredi, de deux aéroports, l'un à Simferopol et l'autre à
Sébastopol, obéissaient aux ordres donnés par le pouvoir russe. "Il s'agit
de groupes séparés commandés par le Kremlin", avait-il affirmé.
L’armée Russe et la
flotte russe ont démenti vendredi être impliquée dans la prise
de contrôle, plus tôt dans la journée, d'un aéroport militaire à Sébastopol
Ces deux aéroports de Crimée sont de nouveau sous le
contrôle des autorités centrales ukrainiennes, a ensuite déclaré le directeur
du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien Andriï Paroubiï.
Vendredi soir
les médias indiquaient que selon des
gardes frontières ukrainiens, des dizaines d’hélicoptères russes étaient entrés dans l'espace aérien de l'Ukraine, au-dessus
de la république autonome de Crimée. Et que des soldats russes bloquaient une
unité de gardes frontières ukrainiens
dans le port de Sébastopol qui abritent la flotte russe en mer Noire.
Nous reviendrons Lundi pour relater la suite des évènements.
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