Les Occidentaux ont multiplié les pressions sur la Russie notamment hier Lundi 3 mars une journée un grand show diplomatique
s’est déployé des États-Unis et en Europe
de l’UE , le Conseil de Sécurité s’est
réunie à Washington, Barack Obama de la Maison Blanche s’est encore exprimé pour renouveler ses menaces de sanctions diplomatiques et économiques vis-à-vis de la Russie, réunis en « G7 » (sans la Russie), les Chefs d’Etats ou de
Gouvernement de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de
l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, le
président du Conseil européen et président de la Commission européenne, ont unis
leur voix pour condamner les atteintes manifestes à la souveraineté et à
l’intégrité territoriale de l’Ukraine commises par la Fédération de Russie, en demandant à la Russie je cite : « ……, de régler tous ses
différends avec l’Ukraine en matière de sécurité et de droits de l’Homme par des négociations directes et/ou une
mission d’observation ou une médiation internationales sous l’égide de l’ONU ou
de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et se déclarés « prêts
à appuyer ces efforts.
Notons aux passage que bon nombre de ces chefs
ou de gouvernement ont la mémoire courte
concernant en leur temps notamment leurs i propres ingérences à l’intégrité des territoriales qu’ils
ont commises sous l’égide de l’Otan et
des Etats-Unis en Lybie notamment et
leurs tentatives d’intervention armées
en Syrie.
Dans la journée de Lundi aussi les chefs de la
diplomatie de l’UE se sont réunis à
Bruxelles pour trouver selon eux « une
issue à l'un des plus graves conflits avec Moscou » .
Mais
aujourd’hui Mardi 4 Mars au matin le bilan de cette journée de Lundi, marquée par des déclarations et des
réunions, de Washington à Bruxelles, plus
d’une semaine après le renversement du Gouvernement Ukrainien d’Ianoukovitch, se traduit en Ukraine par une
par une situation qui reste politiquement , économiquement, financièrement
et en matière de sécurité très instable en Ukraine.
Les menaces des Etats-Unis et des chefs d’états
ou du Gouvernement européens de l’UE, du Canada, du Japon n’ont pas eu un effet remarquable, il n’y aurait pas « de
solution en vue » si l’on
en juge par les déclarations de certains
diplomates européens.
C’est
ainsi que Frank-Walter Steinmeier , le Diplomate Allemand , après sa rencontre
lundi soir avec son homologue russe
Sergueï Lavrov a affirmé notamment : ….
« J'ai eu
un entretien difficile, long et très sérieux mais il n'a pas été suffisant pour
dire qu'une solution est en vue » ………., « Je ne peux pas lancer un signal pour
dire que nous sommes en bonne voie de trouver une solution et que l'Ukraine et
la Russie vont se parler »..
Quand
aux menaces de blocage économique Serguei Glaziev, conseiller du Kremlin a en retour menacé Washington « d'apocalypse
financière », il a fait part de
son opinion personnelle en affirmant que la Russie réduira « à zéro » sa dépendance
économique vis-à-vis des Etats-Unis si Washington impose des sanctions à son
égard en raison de la situation en Ukraine, ce qui aboutira au « krach » du
système financier américain.
Pourtant
la veille Lundi 3 mars la journée avait
été très intense et nous en donnons ci-dessous, pour mémoire , les différents déroulements en
nous en tenons à l’essentiel , pour la situation actualisée nous faisons suivre
par une Revue de Presse actualisée à 13 h
40 (heure française)
La journée du 3 mars 2014
En France le Président de la République François Hollande tenu une « Réunion de crise « avec
Laurent Fabius avant le conseil extraordinaire des ministres des Affaires
étrangères de l'Union européenne sur la situation en Ukraine qui doit se tenir à
Bruxelles. I s'est aussi entretenu par téléphone avec le Président de la République de Pologner Bronislaw Komorowski, et le Preminer ministre britannique David Cameron. Voici ci-dessous les deux communiqués tels qu'ils figurent sur le site de la République : Copié/collé
Entretien avec le Président de la République de Pologne, Bronislaw KOMOROWSKI
Entretien avec le Président de la République de Pologne, Bronislaw KOMOROWSKI
Publié le 03 Mars 2014
--------------
« François HOLLANDE s’est entretenu aujourd’hui
avec le Président de la République de Pologne, Bronislaw KOMOROWSKI.
Le chef de l’Etat a souligné l’importance d’une
position unie des Européens et la nécessité pour la Russie d’accepter une
solution de sortie de crise, conforme au droit international.
Il a rappelé les principes qui devraient guider cette
solution : le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté de
l’Ukraine ; la reconnaissance de la diversité ethnique, linguistique et
culturelle de la population ukrainienne ; la préservation de la paix et de la
sécurité sur l’ensemble du territoire ; et l’organisation de l’élection
présidentielle de manière transparente et incontestable.
Les deux Présidents sont convenus de rester en contact
étroit, conjointement avec les autres pays européens, afin de favoriser cette
solution. »
Fin du communiqué
__________/
Entretien
avec David CAMERON
Publié le 03 Mars 2014
-----------------------------
François HOLLANDE s’est entretenu ce soir avec David
CAMERON.
Le Président de la République et le Premier ministre
britannique ont rappelé la nécessité pour la Russie d’accepter une solution de
sortie de crise, conforme au droit international.
Ils ont souligné la fermeté de la position adoptée par
les Européens lors du Conseil des Affaires étrangères extraordinaire cet
après-midi à Bruxelles, en particulier l’adoption possible de mesures ciblées
sur les relations entre l’UE et la Russie, en l’absence de désescalade
militaire.
Ils ont marqué également la volonté de l’Union
européenne de soutenir et de s’engager dans les efforts de médiation
internationale, en relation avec l’ONU et l’OSCE.
Ils sont convenus de rester en coordination constante
dans les circonstances présentes et de préparer ensemble la réunion
extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement européens le 6 mars
prochain.
Fin du communiqué
______________________/
Suite ;
Le même jour le site de la Présidence de la République publiait un communiqué relatant la déclaration des chefs d’Etas ou de
gouvernement du « G7 » :
Copié/collé :
« Déclaration des
chefs d’Etat ou de gouvernement du G7
Publié le 03 Mars 2014
…………..
«
« Nous, chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Allemagne,
du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du
Royaume-Uni, président du Conseil européen et président de la Commission
européenne, unissons nos voix aujourd’hui pour condamner les atteintes
manifestes à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine
commises par la Fédération de Russie, en violation de ses obligations en vertu
de la Charte des Nations unies et de son accord de 1997 avec l’Ukraine
concernant l’implantation de bases militaires. Nous demandons à la Russie de régler
tous ses différends avec l’Ukraine en matière de sécurité et de droits de
l’Homme par des négociations directes et/ou une mission d’observation ou une
médiation internationales sous l’égide de l’ONU ou de l’Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe. Nous sommes prêts à appuyer ces efforts.
Nous appelons également toutes les parties concernées à agir
avec la plus grande retenue et à faire preuve de responsabilité afin de réduire
les tensions.
Nous notons que les actions de la Russie en Ukraine vont
également à l’encontre des principes et des valeurs qui fondent l’action du G7
et du G8. Par conséquent, nous avons décidé de suspendre provisoirement notre
participation aux activités liées à la préparation du sommet du G8 prévu à
Sotchi en juin, jusqu’à ce que le climat redevienne propice à des discussions
constructives au G8.
Nous sommes unis dans notre soutien à la souveraineté et
l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et à son droit de décider de son propre
avenir. Nous nous engageons à soutenir l’Ukraine dans ses efforts visant à
rétablir l’unité, la stabilité, ainsi que la santé politique et économique du
pays. A cette fin, nous appuierons les travaux menés par l’Ukraine avec le
Fonds monétaire international pour négocier un nouveau programme et mettre en
œuvre les réformes nécessaires. Le soutien du FMI sera essentiel à l’obtention
d’une aide supplémentaire de la part de la Banque mondiale, d’autres
institutions financières internationales, de l’Union européenne et de sources
bilatérales.
Fin du communiqué
……………
Suite
L e Conseil de sécurité a tenu deux réunions consacrées à la
situation en Ukraine : une réunion à huis clos vendredi dernier i et des
discussions publiques samedi.
L'ambassadeur d'Ukraine auprès de l'ONU Youri Sergueev avait été invité à ces deux réunions.
Réunis à la demande de Moscou, les membres ont évoqué la
situation en Ukraine pour la troisième fois Lundi après-midi depuis le début de la crise.
Au cours de cette réunion, ( ndlr : alors que la Russie considère que Victor Ianoukovicht a été renversé illégalement
par l’opposition Ukrainienne et qu’il est toujours Président de l’Ukraine), Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe auprès des Nations unies, a montré une lettre signée du
président déchu ukrainien dans laquelle il appelle à l’aide militaire de la
Russie “pour défendre la population
ukrainienne”, l’Ukraine étant “au bord de la guerre civile” selon cette
missive.
___________
“Il s’agit sans aucun doute d’un manquement de la Russie à
ses engagements internationaux. Nous avons évoqué une suspension des dialogues
bilatéraux concernant les visas, et nous envisageons des mesures ciblées”,
précisait hier Catherine Ashton après une réunion des chefs européens de la
diplomatie.
_______________________
De son côté, hier Lundi l e président américain recevait le
Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu , ce dernier venait pour s’entretenir avec lui sur la situation israëlo-palestinienne ….., mais au cours de cette entrevue Barack
Obama a renouvelé ses menaces de sanctions diplomatiques et économiques vis-à-vis de la Russie.
Selon Barack Obama : “La forte condamnation venant de
toute la communauté internationale indique le degré d’erreur dans lequel se
trouve la Russie qui est du “mauvais côté de l’histoire” en Ukraine. Nous
examinerons un ensemble de mesures économiques et diplomatiques qui isoleront
la Russie. Elles auront un impact négatif sur l‘économie de la Russie et son
statut à travers le monde” a-t-il notamment déclaré /
" Je
pense que le monde est largement uni pour reconnaître que les mesures prises
par la Russie représentent une violation de la souveraineté ukrainienne (...)
et une violation du droit international. »
« Le
message que nous faisons passer aux Russes est que s'ils continuent sur leur
trajectoire actuelle, nous examinerons un ensemble de mesures économiques et
diplomatiques qui isoleront la Russie. Elles auront un impact négatif sur
l'économie de la Russie et son statut à travers le monde. »
« La Russie
a des liens historiques et commerciaux forts avec l'Ukraine. Cela doit être
reconnu, mais ce qui n'est pas acceptable, c'est que la Russie déploie ses
soldats sur le terrain en toute impunité. »
Dans la foulée le Pentagone a annoncé que les États-Unis avaient “suspendu tous les
liens militaires” entre Washington et Moscou à la suite de l’intervention russe
en Crimée.
Les médias rapportaient que le Secrétaire d’Etat américain John Kerry
était attendu à Kiev dans la journée après ces sanctions américaines contre
Moscou en vue d’ apporter le soutien de Washington au nouveau pouvoir
ukrainien, et qu’il serait notamment question d’un plan pour garantir un éventuel prêt
international d’un milliard de dollars dont l’Ukraine, en quasi-faillite, a très rapidement besoin.
Encore faut-il que les 28 s’accordent. Berlin rappelle que la
Crimée appartient à l’Ukraine, mais Londres refuse de fermer la City aux
Russes.
_______
Toute la journée,
les chefs de la diplomatie des 28 UE ont
discuté d‘éventuelles sanctions contre la Russie, l’UE a surtout
réagi par des condamnations
verbales d'après ce nous comprenons en lisant certaines déclarations des diplomates européens :
“25 ans
après la fin de la Guerre froide, il y a à nouveau un réel danger de clivage en
Europe a souligné Frank-Walter Steinmeier, le chef de la diplomatie allemande.
C’est pourquoi aujourd’hui c’est le moment d’envoyer un message très clair en
direction de la Russie dont les activités militaires sont totalement
inacceptables et envers le gouvernement ukrainien pour qu’il respecte les droits
des minorités dans l’est de l’Ukraine. “
ndlr : un vocabulaire excessif " la guerre froide " destiné à sur-dramatiser la situation actuelle
Le Président de la République François Hollande presse Moscou d’accepter « une solution
conforme au droit international », et Laurent Fabius , chef de la diplomatie française , a expliqué : “C’est
toujours la même approche avec les Russes
ils considèrent que les pays qui appartenaient à leur empire à un moment
ou à un autre ne devraient pas être en dehors d’un certain contrôle"
ndlr : n'est-ce pas ce qui se passe quand la France intervient en Afrique dans nos anciennes colonies ou protectorats ?
Catherine Ashton, la porte-parole de la
diplomatie européenne a appelé la Russie à désamorcer la crise avec l’Ukraine et à
privilégier le dialogue, en avertissant que l’Europe prendra des sanctions
économiques : “Nous avons besoin de voir les troupes russes rentrer
dans leurs casernes, des troupes qui ont quitté l’endroit où elles étaient
stationnées en vertu d’un accord avec l’Ukraine » ……………… , « Je pense qu’il y a de
graves préoccupations au sujet du survol du territoire, au sujet de mouvements
de troupes et de blindés se déplaçant dans des endroits différents. Mais il est
clair que nous voulons voir la situation se désamorcer, les troupes doivent
regagner les positions qu’elles avaient avant que tout cela ne commence ……… ».
......
“Il s’agit sans aucun doute d’un manquement de la Russie à
ses engagements internationaux. Nous avons évoqué une suspension des dialogues
bilatéraux concernant les visas, et nous envisageons des mesures ciblées”,
précisait hier Catherine Ashton après une réunion des chefs européens de la
diplomatie.
On annonce des
prochaines étapes :
*Une rencontre
mardi à Madrid avec Serguei Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
*Jeudi un sommet
européen extraordinaire se tiendra à Bruxelles.
*Comme le
suggérait récemment la chancelière
allemande Angela l’OSCE voudrait envoyer une mission en Ukraine pour tenter de
régler la crise en Ukraine.
Le FMI dont on dit que des experts se trouve à Kiev
pour étudier le dossier, s’apprêterait à consentir un prêt de 15 milliards de dollars à l’Ukraine
(qui demandait 35 Milliards d’euros
il y a une semaine, dans l’euphorie de leur « victoire »), cet éventuel prêt FMI ouvrirait « peut-être » l’octroi d’
une aide financière complémentaire de la part de l’UE, mais ce prêt FMI serait assorti de conditions très
strictes, le précédent Président de l’Ukraine avait déjà refusé avant ces
évènement un prêt d’environ 15 milliards en le jugeant trop contraignant en
matière de mesures d’austérité que le FMI voulait imposer, et qui aurait frappé de plein fouet la population Ukrainienne.
Nous concluons en
notant que les Européens de l’UE
dissimulent sous le tapis quelques différences d’intention en matière de sanctions économiques contre la
Russie, nos médias sans trop les
signaler ont cependant laissé filtrer que « Londres
refuse de fermer la City aux Russes. »
REVUE DE PRESSE de
source la VOIX DE LA RUSSIE :
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