Des députés du parti ultra nationaliste Svoboda ont tabassé violemment Alexander Panteleymonov , président de la Télévision nationale Ukrainienne encore en exercice, ce "réglement de compte" punitif a été commis au motif que l'intervention de Vladimir Poutine a été diffusé en direct le 18 Mars.
Le Président par intérim de la Télévision nationale Ukrainienne Yuriv Romanchuk a déclaré : " “Mon impression est celle que le pire est arrivé. Imaginez que cela s’est produit dans les bureaux même de la Télévision nationale, dans la capitale de l’Ukraine, au moment où l’Ukraine a
affirmé suivre les principes de la démocratie et où elle a choisi la
voie européenne”...
Cet incident violent ne fait qu'ajouter au climat très tendu en Ukraine que les médias européens tentent de dissimuler notamment en ce qui concerne les agissement du parti Svoboda , mais avec les moyens de communication par web notamment nous arrivons à nous tenir informés, c'est ainsi que nous avons retenu que des journalistes et des citoyens ukrainiens se sont rassemblés devant le bureau du procureur général de Kiev pour protester et apporter leur soutien à Alexander Panteleymonov., ce qui démontre bien qu'il y a à Kiev des journalistes et des citoyens qui ne cautionnent pas les agissements de la Svoboda, un journaliste a expliqué : "“Il y a trois semaines, nous avons été scandalisés par le fait que les
gens ont été battus à Maïdan. Pourquoi devrions-nous rester sans rien
faire quand quelqu’un d’autre est battu à son tour ? Il y a des lois,
nous devons agir”.
Mais pour le moment nous n'avons pas d'écho d'une condamnation de cet acte violent par le gouvernement intérimaire de Kiev.
Par contre l'un des députés du parti extrémiste Svoboda, Ihor Miroshnychenko, qui a participé à ce violent
règlement de comptes ne regrette en rien son acte : “je suis
d’accord pour reconnaître que ma réaction a été excessive. Mais il
fallait que tout soit fait pour que cet homme démissionne immédiatement.
Quant à mon immunité parlementaire, elle n’empêche pas les autorités de
se pencher sur ce que j’ai fait, laissons les enquêter sur mes actes et
ceux de mes collègues”, a-t-il déclaré.
Il s'agit pourtant dans les faits d'un acte de censure sauvage inadmissible dans un pays qui se veut démocratique !
(Vidéo de source Euronews)
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