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06 mars 2014

RUSSIE - UKRAINE-CRIMEE - ( - Bruxelles - Europe "UE" - Etats-Unis) Ou en sommes nous ?

Éditorial de lucienne magalie pons


Une réunion des chefs d’états ou de Gouvernement de l’UE se tient aujourd’hui Jeudi 6 avril  à Bruxelles..


 Les Européens de l’UE ne relâchent pas  leurs  pression sur la Russie, on les comprend jusqu’à présent  leurs menaces n’ont pas fait fléchir Vladimir Poutine et les responsables Russes , pas plus les précédentes réunions à Bruxelles que celle d’hier Mercredi à Paris qui  n’a accouché que d’une souris, en effet  en  marge d'une conférence sur le Liban, à Paris, hier  mercredi 5 mars,  alors que se sont se sont rassemblés autour du président français François Hollande les chefs de la diplomatie russe, américaine, allemande, britannique et française, avec pour objectif de se mettre d'accord sur un « plan de sortie » de crise,   force fût de constater les ministres des Affaires étrangères américaine et russe John Kerry et Sergueï Lavrov  après un ont eu un long entretien  ne sont convenus d’aucun  accord, sauf  à décider de poursuive : d’intenses activités de négociations » mais rien n'a été convenu concrètement.


Pourtant   tout avait été fait  à Paris pour  préparer cette réunion de Mercredi, dès   Mardi soir à Paris ,  lors d'un discours donné à l'occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), François Hollande avait  lancé un avertissement à Moscou :


  «  La Russie, avec laquelle nous dialoguons, doit comprendre qu'elle est devant un choix très important pour l'avenir de ses relations avec l'Europe, … et  que la seule option, je dis bien la seule option raisonnable, c'est la négociation ».

Et    mercredi , tout avait été préparé par la Présidence Française pour créer une ambiance propice à des échanges, petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée de l’Elysée , cordialité, ploum,  ploum et tralalas  diplomatiques  habituels,  et dans la  journée  les chefs des diplomaties occidentales  avait pesé de tout leur poids   pour qu'une rencontre puisse avoir lieu entre le ministre russe des Affaires étrangères et son homologue ukrainien,  qui se trouvait présent à Paris dans le sillage du secrétaire Américain John Kerry qui l’avait en rentrant de Kiev pour arriver à Paris  entraîné dans son sillage pour  le faire participer à ce grand raout diplomatique, où il faut bien le dire,   les diplomates occidentaux rangés en meutes   attendait la diplomatie russe avait pour objectif de  faire fléchir le Ministre des Affaires Etrangère Russe Sergueï Labrov.
Qui plus est dans un point de presse commun avec Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères françaises, son homologue  le ministre des affaires étrangères ukrainiennes avait Ministre des affaires Etrangères Ukrainien avait souligné  qu'il était favorable à toute consultation et toute négociation, mais à condition qu'aucune décision concernant l'avenir de l'Ukraine ne soit prise sans la participation des autorités ukrainiennes.

C’est dans ce contexte que John Kerry et Sergueï Lavrov devaient se revoir  pour la première fois depuis la prise de contrôle de la Crimée par les forces pro-russes.


Peine perdu, Serge Labrov n’a pas fléchi, en dépit de cette mise en scène, il a refusé de  parler au Ministre Ukrainien des Affaires Etrangères, et on le comprend puisque  la Russie ne reconnaît pas le pouvoir de transition de Kiev qui a pris le pouvoir anticonstitutionnellement.


Pour Moscou (et par ailleurs pour tous les juristes et experts constitutionnalistes) le pouvoir intérimaire actuel est illégitime, et même si John Kerry et des diplomates occidentaux ont prié Sergueï Labrov  à plusieurs reprises de rencontrer le diplomate ukrainien , Sergueï Labrov n’a pas accepté de le rencontrer.


Le rencontrer c’eut été  reconnaître la légitimité du pouvoir intrimaire Ukrainien ,  Sergeï  Labrov en fin diplomate n’est pas tombé dans le piège que lui tendait les diplomates occidentaux et le diplomate américain, , comme d’habitude il a déjoué  la « manœuvre »et n’a pas rencontré l’ukrainien, dans la journée, certains espéraient qu’ils se rencontrerait puisque les deux hommes  à un certain moment rejoignaient leurs homologues, mais cet espoir a été déçu, Sergeï Labrov s’est tenu dans un bureau attenant, pendant que  l’ukrainien était dans un autre bureau

.
Finalement le Ministre des affaires étrangères ukrainiennes  «  l’homme du jour de John Kerry » ,  découragé,  a préféré dans l’après midi plier bagages pour retourner en Ukraine.


Quand j’ai appris cette nouvelle en écoutant quelques radios j’ai failli mourir de rire, mais malheureusement j’ai actuellement une petite extinction de voix et pour ne pas aggraver ma situation j’ai préféré  me contenir en buvant un thé chaud au citron .

 
Les diplomates Occidentaux  et John Kerry l’américain, ont tenté, malgré tout, d'obtenir l'accord formel de Moscou pour la création d'un « groupe de contact » sur l'Ukraine, une proposition que l'Allemagne avait  faite il y a quelques jours déjà.

Faute d’avoir réussi dans leur mission d’intimidation,  le ministre britannique William Hague a prévenu que les décisions du Conseil européen de demain  ( donc de ce jour) dépendraient  en grande partie de la bonne volonté de la Russie .

Et l’Elysée a essayé de s’en sortir en déclarant que pour la France  la priorité était une sortie de la crise ukrainienne et pas les sanctions contre Moscou.


Tiens donc, ceci laisse présager que le sommet  extraordinaire de l'Union européenne sur l'Ukraine  de ce Jeudi à Bruxelles  pourrait décider de mesures contre Moscou, mais que finalement ce ne sera encore qu’une série de menaces et de condamnations , un catalogue de répétitions peut-être agrémentée d’autres formules, mais qui finalement  n’auront sur la Russie aucun effet.


Pendant ce temps en Ukraine  sur le terrain, les forces russes prenaient  le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée.( pour ce qui concerne les opérations militaires  vous les retrouverez parmi les articles figurant en Revue de presse) 


Et nous terminons par la  relation d’un incident  qui s’est produit hier en Crimée , Robert Serry , l’envoyé spécial de l’ONU enCrimée, a mis  fin à sa mission  après avoir été retenu par des home armée à Simféropol


Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait annoncé que  Robert  Serry avait été retenu par des hommes armés en uniforme à Simféropol. De leurs côtés, les autorités ukrainiennes avaient annoncé qu'un envoyé spécial de l'ONU  Robert Serry, l’envoyé « aurait »  été enlevé et retenu par   des hommes armés


 Mais finalement  Jan Eliasson, vice-secrétaire général de l’ONU, a démenti mercredi  cette information parue dans les médias ukrainiens, mais il y a bien eu un incident  selon ce qu’il a déclaré : 


.« J’ai parlé avec Robert Serry il y a 20 minutes environ. Il y a eu un désagréable incident. Des personnes inconnues armées l’ont arrêté et lui ont dit qu’il devrait quitter la Crimée et aller à l’aéroport. Il a quitté le véhicule, s’est rendu à l’hôtel et m’a appelé. Tout va bien, il n’a pas été enlevé » ....
 
Selon Jan Eliasson,  qui s’exprimait  par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi,  Robert  Serry  était "devant le siège des forces navales" à Simferopol lorsqu'il a été  pris à partie et menacé par des hommes  non identifiés  et armés, qui lui ont donné l’ordre de rejoindre l’aéroport et de quitter la Crimée.
 D’après d’autres informations  Robert Serry a tenté de reprendre sa voiture mais celle-ci étant bloquée, il a dû repartir à pied vers son hôtel et il a téléphoné en chemin depuis un café pour raconter sa mésaventure.


Jan Eliasson a donné quelques autres  précisions, à savoir  notamment que Monsieur Rober Serry « n’a pas été kidnappé » « qu’Il  était en bonne  santé physiquement mais qu’il se sentait menacé » 


D’autres précisions ont été données par l’AFP  et différents médias sur cet incident, vous retrouverez les articles en revue de Presse.


REVUE DE PRESSE

FranceTV Info
Alerte info Jeudi 06 mars  |  11h22
Ukraine : le Parlement de Crimée demande à Moscou son rattachement à la Russie, référendum le 16 mars
Un référendum sur le statut de la péninsule de Crimée aura lieu le 16 mars, a annoncé jeudi 6 mars Roustam Temirgaliev, vice-Premier ministre de la région, cité par l'agence de presse russe RIA. Il sera demandé aux électeurs s'ils souhaitent que la Crimée continue à faire partie de l'Ukraine ou s'ils préfèrent son rattachement à la Fédération de Russie.
Cliquez ici pour plus d’informations


RFI ‎- il y a 17 heures
p>En marge d'une conférence sur le Liban, à Paris, ... d'Etat américain John Kerry (à droite) lors de la réunion sur le Liban à l'Elysée. ... En marge d'une conférence sur le Liban, à Paris, ce mercredi 5 mars, ...
  1. Ukraine: Les Etats-Unis maintiennent la pression avant un face-à-face avec Moscou
20minutes.fr‎ - il y a 48 minutes
  1. Ukraine et la diplomatie des coulisses des conférences sur le Liban et la Libye
Les Échos (Blog)‎ - il y a 20 heures

www.lunion.presse.fr/.../ukraine-menace-l-envoye-special-de-l-onu-en-c...
Il y a 17 heures - L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, a décidé de mettre fin à sa mission dans la péninsule ukrainienne russophone après av [.
www.lepoint.fr › International
Il y a 18 heures - Robert Serry, émissaire des Nations unies en Crimée, a été menacé par des inconnus armés à Simferopol. Il a décidé de mettre fin à sa ...


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Source la Voix de la Russie




Parlement de Crimée : unanimité pour le rattachement à la Russie




Aujourd'hui, 16:30
L’Ukraine aura à nouveau à résoudre le problème gazier

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Qui poursuivra la coopération militaro-technique avec l'Ukraine ?

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En deux jours 5 500 Ukrainiens ont demandé la citoyenneté russe

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Référendum sur le statut de la Crimée le 16 mars

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Crimée : Sébastopol boycottera la présidentielle en Ukraine

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Le Pentagone se propose d'augmenter le nombre de chasseurs dans les pays baltes

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L'UE publie une « liste noire » de fonctionnaires ukrainiens

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Ukraine : nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l'ONU

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La Russie aidera l’Ukraine

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Sur la photo: Robert Serry

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La Crimée crée ses propres organes d’ordre

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Sommet ukrainien de l'UE : aide à Kiev et attitude envers Moscou au menu

Hier, 21:39
Publication de documents sur la collaboration des nationalistes ukrainiens avec Hitler

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Les snipers à Kiev ont été enrôlés par les dirigeants de l'EuroMaïdan

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Donetsk : des manifestants prennent l’administration régionale

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L'UE disposée à accorder à l'Ukraine 11 milliards d'euros

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Kiev invite des observateurs militaires des USA, d'Allemagne et de Suisse

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