Le Président sortant Nicolas Sarkozy candidat UMP à sa propre succession pour la Présidence de la République Française est critiqué en Europe par les analystes qui soulignent que ses propositions portant notamment sur la BCE l'éloigne de l'axe Franco-Allemand.
Revue de Presse Européennesource :
Revue de presse européenne du 16/04/2012
À LA UNE
Sarkozy menace l'axe franco-allemand
Devant plusieurs dizaines de milliers de partisans réunis dimanche à Paris, le président français Nicolas Sarkozy a revendiqué un rôle accru de la BCE dans la crise de l'euro, prenant ainsi ses distances de la chancelière allemande Angela Merkel. Sarkozy s'approprie ainsi les thèses de son opposant François Hollande, critiquent les analystes qui redoutent une mise à mal de l'axe franco-allemand en cas de réélection.
Libération - France
Le message de Sarkozy n'est pas clair
Même à l'issue d'une campagne électorale de plusieurs semaines, le message de Sarkozy est très confus, critique le quotidien de centre-gauche Libération : "Sur la forme, la campagne fut brutale et au ras des pâquerettes. Sur le fond, au fil des semaines, insondable mystère, la ligne politique devient de plus en plus incompréhensible. Déjà tiraillée entre la tentation du centre et la pulsion des extrêmes, la voilà qui cherche sa cohérence chez l'adversaire. ... L'urgence à relancer l'économie par la croissance, en plus de la rigueur, et à inscrire cet impératif au cœur des plans de l'Union européenne ? D'abord brocardée comme un exemple pathétique de la dangereuse inexpérience internationale du socialiste, la mesure trouve maintenant en Nicolas Sarkozy son plus ardent défenseur. A moins d'une semaine du premier tour, la droite ne sait toujours pas ce qu'elle veut dire aux Français." (15.04.2012)
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De Tijd - Belgique
Le moteur de l'Europe en danger
En appelant à un rôle accru de la Banque centrale européenne (BCE) dans la crise de l'euro, Sarkozy s'éloigne dangereusement de la position allemande, met en garde le journal économique De Tijd : "Dans le cas d'un éventuel second mandat de Sarkozy, l'axe familier Berlin-Paris sera rompu. … Sarkozy doit, bien sûr, lutter contre une croissance faible et un chômage élevé. Le modèle allemand vanté ne fonctionne pas en France. Mais prétendre comme l'a fait le président français que la BCE n'a rien fait pour lutter contre la crise de l'euro est trop facile. … Hollande entend aussi se pencher sur le 'type d'interventions de la BCE'. Lorsqu'il a présenté ses propositions y a deux semaines, celles-ci ont été vivement écartées par Sarkozy. Les deux hommes semblent désormais défendre la même ligne. Pour la zone euro, cela signifie que le moteur franco-allemand risque d'avoir des ratés, voire même de s'arrêter." (16.04.2012)
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La Repubblica - Italie
Hollande n'a pas encore gagné
François Hollande, candidat socialiste aux élections présidentielles françaises, s'est montré sûr de sa victoire, dimanche, dans son discours de campagne. Il devrait pourtant se méfier, estime le quotidien de centre-gauche La Repubblica, car de nombreux électeurs pourraient s'abstenir : "Près d'un tiers des électeurs déclarent vouloir s'abstenir. Cela s'explique par la défiance des individus vis-à-vis de la politique. … Mais une autre raison de l'abstention des gauchistes moins convaincus pourrait aussi résider dans l'imprudente certitude d'une victoire soi-disant certaine de Hollande. Ils croient qu'aller aux urnes est inutile car Hollande l'emportera de toute façon et ce grâce à Sarkozy, dont l'impopularité est devenue le meilleur soutien électoral du socialiste." (16.04.2012)
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