Lors de son meeting à Caen, le 6 avril, Nicolas Sarkozy s'est focalisé sur ses adversaires en remâchant son « programme présidentiel 2012 »
Précédant l’arrivée du candidat Sarkozy qui était attendu devant 5000 militants, d’abord les « mises en bouches » servies en hors d’œuvre, se plaçait Bernadette Chirac en "sandwich" entre les « metteurs en bouches » Jean-François Copé et Bruno le Maire .
A cette occasion Bernadette Chirac s’est distinguée en répétant en disant à deux reprises qu’elle était « résolument aux côtés de Nicolas Sarkozy ».
A cette occasion Bernadette Chirac s’est distinguée en répétant en disant à deux reprises qu’elle était « résolument aux côtés de Nicolas Sarkozy ».
Après ça Nicolas Sarkozy fait son entrée dans le Zénith de Caen, accompagné de Roselyne Bachelot pour entamer son discours qui durera 1 h 15.
«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a commencé le candidat UMP qui a d'abord attaqué la gauche.
Pendant son intervention il a aussi remâché son programme, et rappelé (ndlr : des fois qu’on l’oublierait) sa lettre aux Français. «Libérez-vous de vos habitudes. Ce n'est pas un vote d'habitude que vous devez faire. C'est un choix historique car les cinq prochaines années seront historiques»
Pas de nouvelles propositions sauf l’annonce impromptue de la création d’un comité dans chaque école pour venir en aide aux enfants en difficulté. Comité qui aura à sa disposition une enveloppe de 2000€ maximum par enfant.
ooOoo
Quelques éléments de son discours assortis de nos commentaires :
«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a entamé le candidat UMP.
Nicolas Sarkozy voit en François Hollande « un homme seul qui levait les bras et qui se disait qu’il avait gagné »
Ndlr : François Hollande est au contraire très suivi dans ses différents meetings qui réunissent des dizaines de milliers de militants et sympathisants et il n’a jamais été mis en difficultés comme le candidat UMP lors de son Meeting à Bayonne
Le « retour » du candidat Nicolas Sarkozy :
"Ils m'avaient oublié mais je suis de retour", triomphe-t-il (en faisant allusion à sa remontée dans les sondages du premier tour) "ça fait plaisir de les voir se réveiller avec une légère migraine".
Ndlr : (Nicolas Sarkozy se dit de retour ( par ailleurs, on le voit tous les jours sur les écrans et en meeting et les socialistes et les électeurs dans leur ensemble ne l’ont pas oublié surtout pour son désastreux quinquennat , le candidat UMP se fie aux sondages IFOP et CSA, nous avons d’autres lectures qui disent le contraire et placent François Hollande en tête des intentions de vote de liste au premier et au second tour.
Il évoque sa lettre aux Français
Nicolas Sarkozy évoque les grandes lignes dans un discours il remâche son bilan et promesses, il ratisse au peigne fin tout son programme tout y passe, ses promesses pour l'Europe, l'éducation, le travail… et au passage en contre-pied il recoiffe la gauche à sa façon en citant les 35 heures ndlr : son cauchemar entres autres) qui "créent un fossé entre les Français et le travail"., et il dénonce une gauche qui ne comprend pas le sens du mot compétitivité "apparemment intraduisible en socialiste", précise-t-il.
Nicolas Sarkozy est persuadé que François Hollande est "otage de monsieur Mélenchon". "J'attends pour la semaine prochaine l'interdiction des licenciements. Il y a encore deux semaines, ça fait deux propositions" se moque-t-il en riant.
Ndlr : rira bien qui rira le dernier.
Sur le nucléaire :
Il défend le nucléaire « une des forces de la France », sans commenter l’incident à la centrale de Penly, préférant s’attaquer à François Hollande , Madame Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, ( ndlr : un « trio qu’il a dans le nez pas seulement sur nucléaire) :
« Monsieur Hollande, après avoir été l’otage de Mme Joly, vous êtes aujourd’hui celui de M. Mélenchon. Les 2 % de Mme Joly nous ont coûté 24 réacteurs nucléaires. Que va nous coûter M. Mélenchon qui vaut six fois plus ? »
Il pourfend l’accord électoral passé en vue des législative passé entre le PS et Europe écologie / Les Verts, et rappelle que François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu.
Nicolas Sarkozy a refusé toute comparaison toute comparaison entre la centrale alsacienne et Fukushima, pour lui l’accident nucléaire trouve son origine dans un tsunami.
Ndlr : il focalise sur le « tsunami » pour gommer par un tour de passe- passe, les conséquences dramatiques directes et immédiates sur la Centrale de Fukushima.
A propos de la candidate écologiste Eva Joly, il a lancé:
"On est triste de voir à quel niveau de sectarisme Madame Joly a amené la question du développement durable" …… "Je refuserai toujours une écologie qui tourne le dos au progrès", en refusant de voir pousser les éoliennes au Mont Saint-Michel ou encore les forages en face des calanques de la Méditerranée. ….. “Que deviendrait la planète entre des mains si malhabiles ?"
Encore une flèche contre François Hollande (décidément un leiv motiv tout au long de son discours), en rappelant que François Mitterrand, "n'a jamais voulu remettre en cause le consensus autour du nucléaire".
Ndlr : rappelons que François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu
Sur l’alliance avec les Etats-Unis et l’Afghanistan.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé son adhésion totale à l’alliance avec les Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas abandonner en rase campagne, en Afghanistan, nos amis, nos alliés, nos frères. C’est une question d’honneur. »
La Grèce et de l’Espagne son passés à la moulinette de son « moulin à vent » :
"Vous voulez la gauche ? Vous aurez la Grèce et l'Espagne » grince-t-il en brandissant les cartes espagnole et grecque et la faillite menaçante. "Vous voulez la gauche ? Et bien vous aurez la Grèce et vous aurez l'Espagne. Voilà la vérité !". Et tant pis pour les protestations du gouvernement espagnol. (1)
Ndlr : Rappelons que Jeudi le candidat Nicolas Sarkozy avait demandé jeudi aux électeurs français de lui faire de nouveau confiance pour les cinq prochaines années, s'ils voulaient éviter les terribles crises de la dette que subissent l'Espagne et la Grèce - dirigées toutes deux jusqu'à récemment par des gouvernements socialistes -,le ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a jugé vendredi 6 avril que le parallèle établi jeudi par le président français Nicolas Sarkozy entre les politiques économiques de l'Espagne et de la Grèce était "un non-sens". …."C'est un non-sens de comparer l'Espagne avec la Grèce, même si ensuite on peut critiquer les politiques menées par leurs gouvernements socialistes respectifs", a déclaré le ministre du nouveau gouvernement de droite à la Radio Nacional.
Il revient sur la réforme des retraites :
Nicolas Sarkozy se félicite de sa réforme des retraites, et de n'avoir pas "bougé d'un millimètre" malgré "neuf manifestations nationales".
« La drague électorale », le candidat UMP Nicolas Sarkozy veut brasser large, il lance un appel aux électeurs du FN et aux électeurs du Centre :
Appel aux électeurs du FN : en insinuant que le candidat du Front de gauche rejoindrait François Hollande après le premier tour et pèserait sur le programme socialiste, il lance un appel aux électeur du Front : "Aux électeurs du Front national, je dis que je comprends votre souffrance mais le vote FN ne résoudra aucun des problèmes" pour lesquels "vous voulez une solution", il revient à sa lettre aux Français : "J'ai voulu parler à tout le monde, à ceux qui ont voté pour le Front national (FN) je comprends votre colère", en ajoutant "Chaque voix donnée au Front national, c'est une voix donnée à la gauche" … "Chaque vote FN profitera à la gauche".
Ndlr : il se trompe, Marine Le Pen a déjà dit qu’il n’y aurait aucun report à droite ni à gauche, chaque vote FN profitera d’abord et ensuite au Front National
Appel aux électeurs du centre : "Qu'avez-vous de commun avec Jean-Luc Mélenchon, avec ceux qui prônent la haine, le déficit, qui nient toutes les réalités de la vie?"
Ndlr : les électeurs du Centre n’ont pas l’intention de voter « Jean-Luc Mélenchon » de toute évidence et on se demande pourquoi le candidat UMP les interpelle avec cette référence ! En conclusion, on peut voir que le candidat UMP qui redoute le premier tout tente de remplir son panier, ce qui signifie implicitement qu’il lui manque des voix, sauf éventuellement quelques voix centriste pour élargir son électorat. . .
Si vous le souhaitez , pour le reste de son intervention, remportez vous à la vidéo ci-dessous :
Si vous le souhaitez , pour le reste de son intervention, remportez vous à la vidéo ci-dessous :
Discours de Nicolas Sarkozy à Caen par NicolasSarkozy
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