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07 avril 2012

Nicolas Sarkozy en Meeting à Caen hier a remâché son programme présidentiel 2012 en taclant au passage la gauche

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors de son meeting à Caen, le 6 avril, Nicolas Sarkozy s'est focalisé sur ses adversaires en remâchant son  « programme présidentiel 2012 »


Précédant l’arrivée  du candidat Sarkozy qui était attendu devant  5000 militants, d’abord  les « mises en bouches » servies en  hors d’œuvre,  se plaçait Bernadette Chirac  en "sandwich"  entre les « metteurs en bouches » Jean-François Copé et Bruno le Maire .

A cette occasion Bernadette Chirac s’est distinguée en
 répétant en disant à deux reprises qu’elle était « résolument aux côtés de Nicolas Sarkozy ».

Après ça  Nicolas Sarkozy  fait son entrée dans le Zénith de Caen, accompagné de Roselyne Bachelot pour entamer son discours qui durera 1 h 15.
 
«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a   commencé  le candidat UMP qui a d'abord  attaqué  la gauche.

Pendant son intervention  il a aussi   remâché son programme, et rappelé (ndlr : des fois qu’on l’oublierait)  sa  lettre aux Français. «Libérez-vous de vos habitudes. Ce n'est pas un vote d'habitude que vous devez faire. C'est un choix historique car les cinq prochaines années seront historiques»

Pas de nouvelles propositions sauf l’annonce impromptue de la création d’un comité dans chaque école pour venir en aide aux enfants en difficulté. Comité qui aura à sa disposition une enveloppe de 2000€ maximum par enfant.

ooOoo

Quelques éléments de son discours assortis de nos commentaires :

«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a entamé le candidat UMP.

Nicolas Sarkozy voit en François Hollande « un homme seul qui levait les bras et  qui se disait qu’il avait gagné »

Ndlr : François Hollande est au contraire très suivi dans ses différents meetings qui réunissent des dizaines de milliers de militants et sympathisants et il n’a jamais été mis en difficultés comme le candidat UMP  lors de son Meeting à Bayonne

Le « retour » du candidat  Nicolas Sarkozy :

"Ils m'avaient oublié mais je suis de retour",  triomphe-t-il  (en faisant allusion à sa remontée dans les sondages du premier tour) "ça fait plaisir de les voir se réveiller avec une légère migraine".

Ndlr : (Nicolas Sarkozy se dit de retour ( par ailleurs,  on le voit tous les jours sur les écrans et en meeting  et les socialistes et les électeurs dans leur ensemble  ne l’ont pas oublié surtout pour son  désastreux quinquennat , le candidat UMP  se fie aux sondages IFOP et CSA, nous avons d’autres lectures  qui disent le contraire   et placent  François  Hollande en tête des intentions de vote  de liste au premier et au second tour.  

Il évoque sa lettre aux Français

Nicolas Sarkozy évoque les grandes lignes dans un discours  il remâche son  bilan et promesses,  il ratisse au peigne fin   tout son programme  tout y passe, ses promesses pour l'Europe, l'éducation, le travail…  et au passage en contre-pied il recoiffe la gauche à sa façon  en citant  les 35 heures  ndlr : son cauchemar entres autres) qui "créent un fossé entre les Français et le travail"., et il  dénonce une gauche   qui ne comprend pas  le sens du mot compétitivité "apparemment intraduisible en socialiste", précise-t-il.

Nicolas Sarkozy  est persuadé que  François Hollande est "otage de monsieur Mélenchon". "J'attends pour la semaine prochaine l'interdiction des licenciements. Il y a encore deux semaines, ça fait deux propositions" se moque-t-il en riant.

Ndlr : rira bien qui rira le dernier.

Sur le nucléaire :

Il  défend le  nucléaire « une des forces de la France », sans  commenter l’incident à la centrale de Penly, préférant  s’attaquer  à  François Hollande , Madame Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, ( ndlr : un « trio   qu’il a dans le nez pas seulement sur nucléaire) :

«  Monsieur  Hollande, après avoir été l’otage de Mme Joly, vous êtes aujourd’hui celui de M. Mélenchon. Les 2 % de Mme Joly nous ont coûté 24 réacteurs nucléaires. Que va nous coûter M. Mélenchon qui vaut six fois plus ? »

Il  pourfend  l’accord électoral  passé  en vue des législative  passé entre le PS et Europe écologie / Les Verts,  et rappelle que  François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu.

Nicolas Sarkozy   a  refusé toute comparaison  toute comparaison entre la centrale alsacienne et Fukushima,  pour lui l’accident nucléaire trouve son origine dans un tsunami.

Ndlr : il focalise sur  le « tsunami » pour gommer  par un tour de passe- passe,   les conséquences dramatiques  directes et immédiates   sur la Centrale de Fukushima.


A propos de la candidate écologiste Eva Joly, il a lancé:

 "On est triste de voir à quel niveau de sectarisme Madame Joly a amené la question du développement durable" …… "Je refuserai toujours une écologie qui tourne le dos au progrès",  en  refusant de voir pousser les éoliennes au Mont Saint-Michel ou encore les forages en face des calanques de la Méditerranée. …..  “Que deviendrait la planète entre des mains si malhabiles ?"


Encore une  flèche  contre François Hollande (décidément  un leiv motiv  tout au long  de son discours),  en rappelant  que François Mitterrand,  "n'a jamais voulu remettre en cause le consensus autour du nucléaire".

Ndlr : rappelons que  François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu


Sur l’alliance avec les Etats-Unis et l’Afghanistan.

Nicolas Sarkozy a réaffirmé son adhésion totale à l’alliance avec les Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas abandonner en rase campagne, en Afghanistan, nos amis, nos alliés, nos frères. C’est une question d’honneur. »


La  Grèce et de l’Espagne  son passés  à la moulinette de son « moulin à vent » :


"Vous voulez la gauche ? Vous aurez la Grèce et l'Espagne »  grince-t-il en brandissant   les cartes espagnole et grecque et la faillite menaçante.  "Vous voulez la gauche ? Et bien vous aurez la Grèce et vous aurez l'Espagne. Voilà la vérité !". Et tant pis pour les protestations du gouvernement espagnol. (1)

Ndlr :  Rappelons que Jeudi le candidat  Nicolas Sarkozy avait demandé jeudi aux électeurs français de lui faire de nouveau confiance pour les cinq prochaines années, s'ils voulaient éviter les terribles crises de la dette que subissent l'Espagne et la Grèce - dirigées toutes deux jusqu'à récemment par des gouvernements socialistes -,le  ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a  jugé  vendredi 6 avril que le parallèle établi jeudi par le président français Nicolas Sarkozy entre les politiques économiques de l'Espagne et de la Grèce était "un non-sens". …."C'est un non-sens de comparer l'Espagne avec la Grèce, même si ensuite on peut critiquer les politiques menées par leurs gouvernements socialistes respectifs", a déclaré le ministre du nouveau gouvernement de droite à la Radio Nacional.


Il revient sur la réforme des retraites :

 Nicolas Sarkozy  se félicite de sa  réforme des retraites, et  de n'avoir pas "bougé d'un millimètre" malgré "neuf manifestations nationales".

«  La drague électorale », le candidat UMP Nicolas Sarkozy veut brasser large, il lance un appel  aux électeurs du FN et aux électeurs du Centre :


Appel aux électeurs du FN : en  insinuant que le candidat du Front de gauche rejoindrait François Hollande après le premier tour et pèserait sur le programme socialiste, il lance un appel aux électeur du Front :  "Aux électeurs du Front national, je dis que je comprends votre souffrance mais le vote FN ne résoudra aucun des problèmes" pour lesquels "vous voulez une solution", il revient  à sa lettre aux  Français :  "J'ai voulu parler à tout le monde, à ceux qui ont voté pour le Front national (FN) je comprends votre colère", en ajoutant  "Chaque voix donnée au Front national, c'est une voix donnée à la gauche" …  "Chaque vote FN profitera à la gauche".

Ndlr : il se trompe,  Marine Le Pen a déjà dit qu’il n’y aurait aucun report à droite ni à gauche, chaque vote FN profitera  d’abord et ensuite au Front National

Appel aux électeurs du centre : "Qu'avez-vous de commun avec Jean-Luc Mélenchon, avec ceux qui prônent la haine, le déficit, qui nient toutes les réalités de la vie?"

Ndlr : les électeurs du Centre n’ont pas l’intention de  voter « Jean-Luc Mélenchon » de toute évidence et on se demande pourquoi le candidat UMP les  interpelle  avec cette référence ! En conclusion,  on peut  voir  que le candidat UMP qui redoute  le premier tout  tente de remplir son panier, ce qui signifie implicitement qu’il lui manque des voix,  sauf  éventuellement quelques voix centriste pour élargir son électorat. . .

Si vous le souhaitez , pour le reste de son intervention, remportez vous à la vidéo ci-dessous
:




Discours de Nicolas Sarkozy à Caen par NicolasSarkozy

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