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27 avril 2012

Marine Le Pen revendique un vote d'adhésion et dément qu'il s'agisse d'un vote de crise

Éditorial de lucienne magalie pons

Le président sortant Nicolas Sarkozy a plusieurs fois dans ses derniers discours de campagne d’entre deux tours sollicité implicitement les voix des électeurs du Front national dans lesquelles il voit un vote de de crise, de désespérance, l’expression d’une colère, et d’une souffrance, en espérant les ramener à lui pour le vote du second tour de l’élection Présidentielle du 6 mai 2012.

Peine perdue certainement, les électeurs du Front national ne sont pas des pantins que l’on pourrait actionner avec des ficelles politiciennes et n’ont pas pour habitude de se plier à des appels de droite ou de gauche.

Les médias radios et audio-visuels « droitiers » se plaisent à exhiber à l’issue des meetings de Nicolas Sarkozy un ou un soi-disant électeur du Front national qui se dit prêt à voter pour le second tour en faveur de Nicolas Sarkozy, mais pour porter crédit à leur déclaration encore faudrait-il qu’ils exhibent leur carte du Front National pour nous convaincre.

D’autant que Marine Le Pen, Présidente du Front national, troisième à l'issue du premier tour du dimanche 22 Avril 2012, a dénoncé hier jeudi le "mépris profond" affiché d'après elle par l'ensemble de la classe politique à l'endroit de son électorat.

"Le fait, en toutes circonstances, de dire que ce vote est la conséquence d'une désespérance, d'une souffrance, d'une colère, c'est n'avoir strictement rien compris à ce vote", a-t-elle dit, en précisant : «Le vote qui s'est prononcé sur moi est un vote d'espérance, c'est un vote d'adhésion."

Selon l’Agence Reuters, Marine Le Pen estime que le "mépris" dont Nicolas Sarkozy et François Hollande font preuve, selon elle, envers les électeurs qui se sont portés sur son nom rend la quête de ces voix "particulièrement illégitime".

Par ailleurs, dans une lettre ouverte aux finalistes de la présidentielle, transmise jeudi à Reuters, Marine Le Pen, juge inadmissible de dire que ses électeurs ne voulaient pas la porter à l'Elysée et qu'il s'agit d'un "vote de crise", de "désespérance", "d'extrême droite" ou "xénophobe".

"Je ne suis en rien propriétaire de mes voix du 22 avril. Je n'en revendique aucunement la propriété. Ce serait parfaitement contraire à l'idée que je me fais de la liberté du peuple", écrit-elle.

"Mais je considère qu'il est de mon devoir de défendre l'honneur de mes électeurs, et de demander qu'on cesse de les mépriser. J'estime que votre attitude jusqu'ici rend votre quête de ces voix particulièrement illégitime", ajoute-t-elle.

Marine Le Pen avait déjà demandé jeudi à Nicolas Sarkozy sur RTL une réponse claire sur ce que l'UMP ferait en cas de duel entre des candidats du PS et du FN aux élections législatives de juin.

La dirigeante du FN, attendait une réponse.

Jeudi soir Nicolas Sarkozy le candidat UMP au cours de l’émission des « Paroles et des actes sur France 2, a répondu à la question posée jeudi matin par Marine Le Pen sur RTL sur sa position en cas de duel PS-FN aux législatives : "Nous verrions la qualité du candidat socialiste, au cas par cas, et nous déciderons à ce moment-là l'abstention ou le vote blanc".

Ce Vendredi Marine Le Pen qui prépare déjà les Législatives de Juin 2012, a réagi encore plus vivement a en juger par l’article de Libération qui en début de son article écrit : Marine Le Pen a accusé vendredi Nicolas Sarkozy de faire «les poches» du programme FN par électoralisme et «pure récupération» et a appelé à faire entrer «massivement» des députés du «rassemblement bleu marine» aux législatives pour empêcher un plan d’austérité » …

Pour lire l’article cliquer sur le lien ci-dessous :

Le Pen: Sarkozy «fait les poches» du programme FN par électoralisme

Libération‎ - il y a 3 heures

A l'UMP, veulent nos voix mais manifestement, ils ne veulent pas ... les gueules des électeurs marinistes», a déclaré la présidente du Front National

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