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18 avril 2012

Marine Le Pen a rassemblé 6000 partisans hier soir au Zénith à Paris

Éditorial de lucienne magalie pons


Hier soir, toujours aussi dynamique Marine Le Pen candidate du Front National à la Présidentielle 2012,  rassemblait 6000 partisans au Zénith à Paris lors de son dernier meeting de campagne.

Sur le fond, Marine Le Pen,  a critiqué  vivement aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande et s’est attaqué au « système » "Nous allons leur montrer qu'ils ont tort", a promis Marine Le Pen, qui  visait  les "sachants", "les experts", journalistes, sondeurs,  et les  "élites mondialisées" en les écrasant avec la force  pour ainsi dire  d'un  "rouleau compresseur":

"Messieurs les aristocrates du système, mettez un couvert de plus à votre table dimanche, le peuple s'invite à votre table", a-t-elle  notamment  lancé.


Seule contre tous!  C’est avec ce mot d’ordre  que  la candidate du FN  a renvoyé    dos à dos tous ses adversaires  en se présentant   comme l'unique "vote utile" de la présidentielle.

Nicolas Sarkozy,  Jean-Luc Mélenchon, et François Hollande  et d'autres, tous  en ont eu  chacun  tour à tour pour leur grade à différents passages  de son intervention : 


-  pour Nicolas  Sarkozy  … "hier candidat compulsif, aujourd'hui épuisé par ses mensonges",   elle a qualifié  le vote Sarkozy  de "totalement inutile",  et  a martelé que "le seul vote qui va compter", "c'est le vote Marine Le Pen", avant de lancer un "appel solennel" aux  " anciens", une catégorie qui  d’après les sondages lui résisterait.


- pour  Jean Luc Mélenchon  "le sénateur Mélenchon", copieusement hué, "qui magouille avec M. (Patrick) Buisson" et "rêve de finir sous-ministre d'un gouvernement socialiste", a lancé Marine Le Pen. 

- pour François Hollande  "Il est beau le PS de François Hollande …..,  qui a laissé la corruption gangrener des fédérations entières de son parti, voler les pauvres, qui va à Londres, à la City, rassurer le monde bancaire (...) et se fait adouber par le Financial Times qui le trouve très bien dans la politique de rigueur".

Au cours de son intervention Marine Le Pen  a dénoncé  l'Europe de Bruxelles, "rêve commun" selon elle de tous ses adversaires,  en soutenant  "l'Etat-nation"  comme le seul rempart pour sauver les systèmes de protection sociale. 

Elle a dénoncé  le débat que s'apprête à lancer la Commission européenne sur la relance de l'emploi, au besoin par une différenciation des salaires minimums par branches : "Une bombe à fragmentation anti-sociale, l'anéantissement du droit du travail", a  estimé Marine Le Pen.la présidente du FN.

Qualifiant le vote Sarkozy  de "totalement inutile", elle a martelé que "le seul vote qui va compter", "c'est le vote Marine Le Pen", avant de lancer un "appel solennel" aux  " anciens", une catégorie qui  d’après les sondages lui résisterait.

Marine Le Pen a définitivement  emballée  la salle par son discours  sur l'immigration, en agitant de nouveau  l’affaire   du "Franco-Algérien" Mohamed Merah.

"Plus d'immigration, c'est plus de chômage, plus d'insécurité, plus de déficit budgétaire, plus de dette, une charge écrasante" …., "Nous sommes passionnément francophiles!", a-t-elle clamé, alors  ses partisans  lui  répondaient  en applaudissant et l’ovationnant : "On est chez nous! On est chez nous! On est chez nous!"…

"Et parce que vous êtes chez vous, vous avez le droit de ne plus vouloir ces Franco-Algériens comme Mohamed Merah", a-t-elle  leur a-t-elle  répondu.

Son  appel pour l’élection : 

Et en appel à la mobilisation dans les urnes, Marine Le Pen a lancé fortement : "Faites-vous entendre", "criez votre colère" et "bougez-vous!".

Nous publierons  le reportage vidéo de ce rassemblement ici-même plus tard avec une revue de presse  (nous manquons de temps en ce moment, en effet à J -4 du premier tour de l'élection  nous essayons de publier pour chacun des candidats l'essentiel))

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