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09 août 2011

Marchés Boursiers du Mardi 9 Août 2011

Éditorial de lucienne magalie pons


Actualités :

Ce mardi il encore trop tôt pour pavoiser et rejoindre l’euphorie qui anime les médias dont certains écrivent dans leur commentaires que Londres et Paris « surperforment », certes les Bourses européennes ont repris un peu d’air, un tout petit envol leur a permis de rattraper "à la volette" quelques petits points en ordre dispersé, un peu moins laminés que la veille Londres, Paris et Milan ont fait une mini grimpette mais Francfort et Madrid ont clôturé en légère baisse au lendemain de l'effondrement de lundi consécutif, d’après les médias, à la décision de Standard & Poor's de dégrader la note des Etats-Unis sous "AAA".

- L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,63% à 3.176,19 points après avoir évolué dans une fourchette comprise entre 2.979,87 points (-4,6%), son plus bas niveau depuis le 13 juillet 2009, et 3.201,68 points (+2,4%) dans un volume d'échanges (7,8 milliards d'euros) près de trois fois supérieur au volume quotidien moyen des trois derniers mois.

Londres a pris 1,89%,

Milan a gagné 0,52%

Madrid a cédé 0,36%

Francfort a limité ses pertes (-0,1%),

Parmi les indices paneuropéens :

l'EuroStoxx 50 a pris 0,32%

l'EuroFirst 300 a progressé de 1,24%

Wall Street, qui avait raclé le fond de sa gamelle hier lundi (-5,55% pour le Dow Jones et -6,66% pour le S&P 500), a accompli un petit rebond technique dans l'attente (après 20 heures de Paris) d'un communiqué de la Réserve fédérale.

Des incertitudes nuancées demeurent de mise :

Commentant la séance de mardi, un trader a souligné la "très forte volatilité du marché", un marché de panique, qui ne savait pas comment digérer l'effondrement de Wall Street.

"Aujourd'hui on a vu les valeurs défensives craquer et des flux se porter sur les cycliques qui ont été massacrées depuis le début de la chute des marchés commencée il y a deux semaines", explique-t-il.

"Normalement, cela devrait être le signe d'un rebond technique qui pourrait durer quelques jours. Mais, dans le marché de panique que nous connaissons aujourd'hui, on ne peut pas prévoir la tendance", ajoute-t-il.

Dans la même ligne, des professionnels s'interrogent sur l'impact de ce qu'ils considèrent comme un changement d'attitude des responsables politiques qui semblent avoir décidé de ne pas réagir du tac-au-tac aux mouvements de marché et cite pour exemple, la décision de la chancelière allemande, Angela Merkel, de ne pas interrompre ses vacances, comme d'autres dirigeants européens.

Ils ajoutent que la Réserve fédérale, qui avait récemment pris le principe de tenir une conférence de presse à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), a décidé de passer son tour cette fois-ci et de se contenter de publier un communiqué.

"Les politiques semblent avoir voulu dire aux marchés : on fait notre travail au rythme qui est le nôtre et dans les contraintes qui sont les nôtres et qui sont différentes des vôtres. Ça semble avoir un peu calmé le marché", a conclu un trader.

Certains analystes et gérants de fonds optimisent l’ambiance en arguant que les Bourses pourraient bientôt trouver leur « niveau plancher » pour rebondir.

Ce n’est pas tout à fait l’avis de Pascal Heurtault , directeur des investissements chez Aviva Investors France qui temporise le phénomène "La volatilité n'est pas terminée et il faut rester prudent", a-t-il opiné en ajoutant que (soit) les marchés valorisent un "double dip", ou rechute de l'économie mondiale dans la récession. …. » Nous écartons ce scénario», a- t- il ajouté tout en soulignant qu'au niveau de valorisation atteint aujourd'hui par les actions, elles "ne constituent peut-être plus l'actif le plus risqué".

Un avis en quelque sorte très contrasté qui reflète une certaine prospective teintée de prudence.

Quant à Benoît Peloille , stratégiste actions chez Naxistis , pour lui "Le niveau de la prime de risque sur le long terme valorise quelque chose de plus grave qu'un simple ralentissement économique, puisque l'on atteint un niveau proche de ceux touchés au début des années 1980 et la double récession américaine".

Les avis sont partagés on y verra plus clair « peut-être» après le communiqué que la Fed doit publier après 20 h (heure de Paris)

(à suivre ...)


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