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25 août 2011


Éditorial de lucienne magalie pons

Une conférence des "amis de la Libye" aura lieu le 1er septembre à Paris

Le président français Nicolas Sarkozy à a rencontré hier Mercredi à l’Elysée, les émissaires libyens de la rébellion contre le Régime de Kadhafi, Mahmoud Jebril, Président du Conseil exécutif du CNT et Ali Assoui.

A l'issue de cette rencontre, le Président Français Nicolas Sarkozy a déclaré lors d’une conférence de presse à l’Elysée avec Mohamed Jebril :

«Nous avons décidé en plein accord avec David Cameron (le Premier ministre britannique) de convoquer une grande conférence internationale pour aider la Libye libre de demain, pour bien montrer que nous passons à l'avenir" …….. le chef de l'État français a ajouté que "les opérations militaires en Libye prendront fin quand Kadhafi ne menacera plus personne".

Nicolas Sarkozy a aussi abordé la situation en Syrie devant la presse : «Les Syriens ont aussi le droit à la démocratie et ils ne sont pas condamnés à être réprimés par un régime qui ne comprend pas que nous sommes dans un autre siècle" en écartant toutefois la perspective d'une intervention militaire similaire à celle engagée en Libye.

Nous pouvons espérer que lors de la conférence des « amis de la Libye » les intervenants, notamment les représentants du CNT, s’expliqueront clairement ce qu’ils entendent sur le droit à la démocratie tel qu’il viennent d’en donner l’exemple tout récemment en lançant une chasse à l’homme , avec mise à prix de 1,9 millions de dollars pour livraison de Kadhafi mort ou vif .

Ce genre de pratique sanguinaire venu d’un autre siècle, calqué sur les anciennes méthodes du Far West vues par Hollywood, n’est pas du tout compatible avec la démocratie occidentale exemplaire (?) du siècle présent que la Communauté Internationale entend infuser dans les pays de la Révolution arabe, notamment en Libye.

Par ailleurs les responsables du Groupe du contact sur la Libye (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne et Turquie) se sont réunis mercredi soir à Doha, à la demande du CNT. A l'issue de cette réunion, les rebelles ont réclamé une aide d'urgence de 5 milliards de dollars. Le CNT avait initialement estimé ses besoins à 2,5 milliards de dollars. L'organe exécutif de la rébellion libyenne a demandé que cette somme soit débloquée sur les avoirs libyens gelés, comme le proposaient les États-Unis.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est aussi réuni mercredi soir pour examiner la demande libyenne.

Cette proposition a essuyé le refus de l'Afrique du Sud, qui souhaite que le Conseil de sécurité attende de savoir si l'Union africaine (UA) reconnaît ou non le CNT lors d'une réunion jeudi.

Ces avoirs avaient gelés le 26 février dernier par une résolution de l'ONU qui imposait des sanctions sévères à Mouammar Kadhafi et son entourage.

Revue de Presse :

Libye: les rebelles demandent 5 milliards d'aide d'urgence
Le Figaro
Nicolas Sarkozy a reçu à l'Élysée Mahmoud Jibril, premier ministre du Conseil national de transition. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/REUTERS VIDÉO - La somme est à débloquer sur les avoirs gelés du pays, suivant la proposition américaine. ...
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