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10 août 2011

Après la déclaration de la Fed le Dow Jones a repris hier "du poil de la bête"

Éditorial de lucienne magalie pons

Les Marchés Boursiers attendait hier soir à 2 heures (h.de Paris) avec impatience le communiqué de la Réserve fédérale américaine, (Banque publique centrale américain), dont les décisions sont totalement autonomes des pouvoirs politiques, en vue de connaître l’orientation de son programme financier notamment en matière de crédit mais aussi avoir l’espoir qu’elle lance un nouveau de rachat de la dette Américaine.

En matière de crédit la FED a annoncé dans son communiqué qu’elle reconduirait probablement ses principaux taux d'intérêts à des niveaux exceptionnellement bas pendant deux ans dans la mesure où l'économie des États-Unis est plus faible qu'elle ne le pensait et que les perspectives restent sombres, sans annoncer de nouvelles mesures de soutien à l’économie.

Selon l’interprétation des investisseurs la Fed devrait donc laisser son taux directeur proche du zéro jusqu'à la mi-2013(comme il s’y ' trouve depuis décembre 2008) qui espèrent qu'ils devraient bénéficier d'un crédit à taux avantageux pendant au moins un an de plus que de nombreux économistes ne s'y attendaient.

Sur ce premier point important la Fed est donc parvenue à rassurer plus ou moins les milieux économiques mais le monde de la finance américaine espérait aussi que l’institution lancerait un nouveau programme de rachat de la dette américaine.

Les commentateurs redoutent qu’en l’absence actuelle de décision de rachat de la dette américaine les marchés boursiers stagnent ou ne rechutent.

La Fed relativement pessimiste pour la croissance américaine cette année, a simplement indiqué qu'elle était prête à soutenir l'économie, en soulignant qu'elle disposait encore d'outils et qu'elle les utiliserait si nécessaire.

Les responsables de la Fed ont déclaré que le PIB des États-Unis allait augmenter beaucoup moins que prévu cette année en estimant que l'économie avait progressé à un rythme "considérablement plus lent" que prévu et que des facteurs conjoncturels, comme les prix élevés de l'énergie et la crise japonaise, n'étaient responsables que "d'une partie de la faiblesse récente" de l'activité économique.

La Fed relativement pessimiste pour la croissance américaine cette année, a simplement indiqué qu'elle était prête à soutenir l'économie, en soulignant qu'elle disposait encore d'outils et qu'elle les utiliserait si nécessaire

On peut penser aussi que la Fed en plus des « outils » dont elle dispose garde aussi en réserve un nouveau programme de rachat de la dette américaine qu’elle ne mettrait en œuvre qu’en cas de difficulté financière majeure qui viendrait affecter gravement la relative fragilité économique et financière actuelle des États Unis

Tout de suite après la déclaration, dans le feu de l’action boursière, les investisseurs qui n’avaient pas eu le temps, sans doute, d’analyser dans l’immédiat en profondeur la déclaration de la Fed , laissaient plonger le Dow Jones dans le rouge qui pourtant avait ouvert en hausse, ensuite le Dow Jones a joué au Yoyo pendant près d’une heure avant de finir la séance en hausse après avoir changé de direction six fois après le communiqué de la Fed.

Toutefois les marchés restent fébriles, l’indice VIX de volatilité du CBOE (indice « de la peur » ) reste en hausse même s’il a chuté de 27 % hier mardi.

Ainsi va le monde de la finance, il n’y a pas longtemps encore les dirigeants américains et les dirigeants des pays européens prêchaient pour la mondialisation et pour la régulation de la finance internationale en se proposant d’ édicter des règles pour y parvenir, mais aujourd’hui chaque pays de part et d’autre de l’Atlantique s’emploie à sauver ses propres meubles pour les sauver de l’incendie.

Chacun à son pompier pour y parvenir, la FED pour les États-Unis, la BCE pour la Zone Euro, mais encore les dirigeants de tout ces pays ont en mains une arme décisive tranchante de facilité, dont ils se servent déjà à outrance comme d’un couperet de guillotine, nous voulons parler des plans d’austérité qui s’abattent déjà et pourront encore au besoin s’alourdir sur la protection sociale, sur l’emploi, sur la fiscalité, etc… et jeter des centaines de millions de familles dans l’angoisse de la précarité.

ooOoo

Tout à fait en dehors des considérations ci-dessus pour approfondir un peu le rôle de la FED, ses pouvoirs, son cadre d’intervention, les curieux pourront dans un premier temps lire l’article ci-dessous assez bien documenté :

Réserve fédérale des États-Unis - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Réserve_fédérale_des_États-Unis - En cachePages similaires

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