Libye : Saïd al Islam a plus d'un tour politique dans son sac

Éditorial de lucienne magalie pons

Le 4 Août, une bombe explose au nez des politiques et des médias en position d’autruche qui doutaient des divisions internes du CNT et de la présence de combattants d’Al-Qaïda dans les rangs des insurgés :

- de la déclaration même de Saïd al Islam, fils du Colonel Kadhafi, on apprend que les fidèles de Mouammar Kadhafi discutent avec les insurgés islamistes pour isoler les éléments libéraux de la rébellion.

Pendant 41 années de pouvoir Mouammar Kadhafi a durement réprimé l'opposition islamiste, c’est donc avec une intention non déguisée d’affaiblir les insurgés en accentuant leurs divisions que le fils Kadhafi a affirmé dans le New-York Times qu’un retournement d’alliances serait annoncé dans les prochain jours.

"Les libéraux devront fuir ou être tués", a assuré le fils Kadhafi, au journal américain.

"Nous allons travailler ensemble (avec les islamistes). La Libye va ressembler à l'Arabie saoudite, à l'Iran. Et alors?", a-t-il interrogé de façon provocatrice. "Je sais que ce sont des terroristes. Ils sont sanguinaires. Ils ne sont pas gentils. Mais il faut les accepter."

Le New York Times écrit avoir obtenu la confirmation des contacts par un responsable islamiste.

Note :

Le fils de Kadhafi négocie avec les islamistes pour diviser encore plus le CNT : le fils est aussi rusé en politique que son père "le Renard du Désert", rappelons que le Régime Kadhafi jusqu’à présent dénonçait régulièrement Al Qaïda d'être à l'origine du soulèvement en Libye, si les Kadhafistes s’en font un allié officiel par ce retournement d’alliance, les dirigeants occidentaux impliqués aux côtés des insurgés du CNT s’en trouveront désorientés et mis au pied du mur … pour tout dire certains risquent de péter les plombs et d'en prendre pleins les fesses dans leur pays et sur la scène internationale, et pas seulement les dirigeants politiques occidentaux mais encore et surtout le philosophe écrivain qui a allumé à l’origine les pétards français de l’insurrection libyenne.

A moins d'être tués dans un bombardement le Père et le Fils tiendront le coup dans l'adversité politique, Kadhafi est un homme de combat, en face d'eux se trouvent des dirigeants occidentaux et un philosophe qui n'ont jamais fait que de péter dans la soie des salons de Paris, Neuilly-sur-Seine et Londres, pour les plus aboyant d'entre eux, et parader derrière des micros , je le répète seule la mort peut arrêter Kadhafi , mais encore en Libye il y a un peuple qui entend choisir son destin et qui résistera à toute pression soutenue ou imposée de l'extérieur.