Préambule :
Dimanche matin les responsables des pays du G20 , ont organisé une conférence téléphonique d'urgence sur la crise de la dette européenne et les conséquences de la dégradation de la note des États-Unis par l’agence de notation Standard & Poor’s Il est urgent que le G7 et le G20 face front commun et s’entendent sur une réponse concertée face à la crise de la dette en zone euro et la dégradation de la note des États-Unis, en vue de juguler la menace d'un nouveau plongeon des marchés financiers lundi.
(La conférence téléphonique du G20 de dimanche avait été précédée, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une téléconférence des ministres des Finances du G7 et de leurs conseillers, sous le sceau du plus grand secret.)
De son côté le conseil des gouverneurs de la BCE se réunissait dimanche en fin de journée pour prendre une décision sur ce dossier-
Lundi matin une téléconférence entre ministres des Finances et banquiers centraux du G7 devrai suivre avant la réouverture des marchés financiers en Asie, les médias évoquaient la possibilité d'une déclaration commune destinée à calmer les marchés.
La conférence téléphonique du G20 de dimanche avait été précédée, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une téléconférence des ministres des Finances du G7 et de leurs conseillers, sous le sceau du plus grand secret. « Curieux s’abstenir ».
De son côté le conseil des gouverneurs de la BCE devait se réunir ce dimanche en fin de journée pour prendre une décision sur ce dossier-
Selon des médias nippons, une autre téléconférence entre ministres des Finances et banquiers centraux du G7 devait suivre Lundi matin, avant la réouverture des marchés financiers en Asie, ces mêmes médias évoquent la « possibilité » d'une déclaration commune destinée à calmer les marchés.
Toujours selon les médias, parmi les pistes étudiées devait figurer la possibilité d’ une « éventuelle » intervention de la Banque centrale européenne (BCE), qui « pourrait » acheter dès lundi des obligations d'État italiennes.
ooOoo
Qu’est-il sorti de toutes ces concertations ?
Ce qu'il faut en retenir dans l'immédiat :
La Banque centrale européenne a donc tenu dimanche une conférence téléphonique sur la situation en Italie et en Espagne et la question en suspens d'éventuels achats de titres de dette espagnols ou italiens.
Dans un premier temps d’après les médias qui citaient une « source monétaire de la zone euro », nous apprenions que le Conseil des gouverneurs de la BCE, réuni dimanche, a décidé d'intervenir avec détermination sur les marchés face à la crise de la dette qui secoue la zone euro, que la BCE à pris note du communiqué franco-allemand par lequel le Président Français Nicolas Sarkozy et la Chancelière allemande Angela Merkel pressait notamment l’Italie et l’Espagne de mettre en oeuvre très rapidement leur plan d’austérité, et que de son côté la BCE va intervenir sur les marchés et « réagir de façon significative et unie sur les marchés » et réagir de façon significative et unie".
Toutefois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avant la fin de la réunion de la BCE dimanche soir, se sont pressés de publier un communiqué Les deux dirigeants ont réaffirmé "leur engagement de mettre en œuvre pleinement les décisions prises lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro et des institutions européennes le 21 juillet 2011".. "La France et l’Allemagne sont confiantes dans le fait que l’analyse de la BCE constituera le fondement approprié pour des interventions sur le marché secondaire dans la mesure où elle contribuera à déterminer le cas où il existe un risque pour la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble", écrivent Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
En fait, Paris et Berlin par ce communiqué ont pressé la BCE à faire preuve de responsabilité et à annoncer qu'elle rachètera de la dette espagnole et italienne pour endiguer la spéculation.
(Rappelons que la BCE avait renoncé Jeudi à acheter de la dette italienne et espagnole, en raison de l'opposition de la Bundesbank, accentuant la défiance des marchés financiers.)
La BCE a publié un communiqué dès hier soir à l'issue de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE consacrée à la crise de la dette qui affecte la zone euro, d’après lequel on note que la BCE va activer son programme de rachat d’obligations :
"Ce programme a été conçu pour permettre de restaurer une meilleure transmission de nos décisions de politique monétaire, en prenant en compte des dysfonctionnements du marché, et donc d'assurer la stabilité des prix dans la zone euro", déclare la BCE dans ce communiqué.
La BCE a salué dans son communiqué les récentes promesses (d’austérité) faites par l'Italie et l'Espagne, concernant les réformes fiscales et économiques et estime (ndlr : en écho à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel) qu'une mise en place rapide de ces réformes est essentielle.
La BCE considère aussi comme "fondamental" que les gouvernements se tiennent prêts à activer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) sur le marché secondaire quand la transposition dans les pays européens de l'accord du 21 juillet aura été effectuée.
Rappelons que dans la matinée de dimanche avant la téléconférence du G20 dans un communiqué Paris et Berlin avait déjà insisté sur l'engagement de l'Europe à mettre en oeuvre rapidement la réforme du FESF décidée le 21 juillet, et encouragé l'Italie et l'Espagne à agir, en soulignant l'importance du rôle de la BCE.
Il est trop tôt ce Lundi matin (7 h 04 à Paris) au moment où nous rédigeons ce texte pour connaître quelle sera l’attitude des marchés financiers en considération des conclusions des différentes téléconférences et réunions qui se sont tenues dimanche si les marchés boursiers reprendront confiance.
Tout a été dit par Berlin et Paris et par la BCE pour les rassurer, mais reste encore à pouvoir le faire dans des délais très courts.
Paris et Berlin notamment ont déclaré dans leur communiqué au sujet des interventions futures du fonds européen de sauvetage (FESF), que les "intervention sur le marché secondaire" seront faites "sur la base d’une analyse de la BCE constatant l'existence d'une situation exceptionnelle sur les marchés financiers et de risques pour la stabilité financière et sur la base d'une décision prise d'un commun accord par les États participant, afin d'éviter la contagion".
La déclaration ci-dessus longue et technique est difficile à comprendre pour le commun des mortels non initié au langage financier, mais elle est interprété et résumé par des spécialiste dans une phrase très courte que nous nous plaisons à reproduire pour sa clarté :
…. « En clair, l'avis de la BCE sera décisif pour les interventions futures, alors que le FESF devait à l'origine être sous la coupe des gouvernements »
A la lecture de cette phrase condensée on peut craindre que les conférences téléphoniques , les conférences et réunions de concertations de dimanche qui se sont prolongés très tard dans la nuit et les communiqué qui ont suivis n'auront pour résultats que d'avoir accouché aux forceps d'une souris.
Mais ne jouons pas les "Cassandre", tout peut arriver dans le meilleur des mondes de la Finance Européenne, puisque les plans d'austérité assortis de mesures fiscales à répétition vont râcler les fonds de poche des populations européennes jusqu'à usure complète, ce n'est qu'à ce moment là quand nous seront exsangues et incapable de verser 1 centimes d'euro de plus, que tout pourra basculer avec deux hypothèses , soit une reprise économique interviendra comme nous le prédisent les dirigeants politiques responsables toujours optimistes dans leurs prédictions , soit les entreprises n'auront pas pu pas suivre l'effort de production et de croissance qui leur est demandé et tout finira par éclater en Europe.
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