17 août 2011

FESF : L'allemagne traîne des pieds ... mais Barroso pressé risque de ruer dans les brancards

Éditorial de lucienne magalie pons

Contre mauvaise fortune bon cœur, José Manuel Barroso, a tenu à saluer salué hier mardi 18 Août, les propositions avancées au cours du sommet par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy notamment sur la gouvernance de la zone euro.

Selon les médias, de l’avis de Monsieur Barroso, les propositions du président français et de la chancelière allemande, notamment celle d'un gouvernement économique pour la zone euro, représentent une contribution politique importante de la part des deux plus grandes économies de cette zone au débat et au travail en cours sur ces questions.

Il n’en demeure pas moins que sur la question du FESF, la position de Monsieur Barroso, Président de la commission européenne qui souhaite accélérer la mise en place des mesures prises lors du dernier sommet extraordinaire de la zone euro (21 Juillet 2011) et prône une réévaluation des capacités du Fonds de soutien européen, ne correspond pas notamment à celle de l’Allemagne qui souhaite prendre son temps

Rappelons que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble refuse de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d'obligations par le FESF , et que la France et de l’Allemagne ont jugé hier suffisante la dotation de 750 milliards d’euros du FESF .

Ceci risque de contrecarrer la volonté de Monsieur Barroso qui estime lui que le "Fonds européen de stabilité financière" (FESF) n'a pas les ressources suffisantes pour faire face à des situations de crise grave, et voudrait accélérer la mise en place des mesures prises lors du dernier sommet extraordinaire de la zone euro (21 Juillet 2011) en soutenant une réévaluation des capacités du Fonds de soutien européen.

Le président de la Commission a toujours estimé que le "Fonds européen de stabilité financière" (FESF) n'a pas les ressources suffisantes pour faire face à des situations de crise grave. Il soulignait déjà début Août son manque de moyens, alors que les inquiétudes s'étendaient au-delà des pays fragiles de la zone euro, en Italie et en Espagne notamment.

( A l'heure actuelle, seule la Banque centrale européenne (BCE) peut acheter de la dette sur le marché secondaire.)

Explications :

Dans une lettre qu’il avait rendue publique le jeudi 4 août , adressée aux dirigeants de l'Union européenne, le président de la Commission estimait que le "Fonds européen de stabilité financière" (FESF) n'avait pas les ressources suffisantes pour faire face à des situations de crise grave. Il déplorait son manque de moyens, alors que les inquiétudes s'étendaient notamment au-delà des pays fragiles de la zone euro, en Italie et en Espagne notamment.

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« Je saisis l'occasion pour inviter à une rapide réévaluation des éléments relatifs au Fonds « européen de stabilité financière et au mécanisme appelé à lui succéder, afin de s'assurer « qu'ils sont proprement équipés pour gérer des risques de contagion », écrivait-il.

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Dans son courrier, le chef de l'exécutif européen soulignait que « les décisions audacieuses prises lors du sommet de la zone euro le 21 juillet n'ont pas eu les effets escomptés sur les marchés. »

Rappelons , qu’outre le second plan d’aide à la Grèce, le Sommet extraordinaire avait entériné des modifications concernant le FESF, qui pourra ainsi intervenir sur le marché secondaire de la dette, où sont échangés les titres déjà en circulation, et aider, si nécessaire , à recapitaliser certaines banques en difficulté.

Ces modifications doivent en principe être approuvées par les Parlements nationaux à la rentrée ;

Monsieur Barroso veut accélérer ce processus, mais la position du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble qui refuse de "signer un chèque en blanc" pour le rachat d'obligations par le FESF, et la position de la France et de l’Allemagne qui ont jugé hier suffisante la dotation de 750 milliards d’euros du FESF., risquent de contrecarrer la volonté de Monsieur Barroso qui ( comme dit plus haut) estime que le "Fonds européen de stabilité financière" (FESF) n'a pas les ressources suffisantes pour faire face à des situations de crise grave, déplore son manque de moyens, et invite à une rapide réévaluation des éléments relatifs au Fonds européen de stabilité financière et au mécanisme appelé à lui succéder, afin de s'assurer qu'ils sont proprement équipés pour gérer des risques de contagion"


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