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02 août 2011

Il serait impératif que la justice norvégienne signifie impérativement à Anders Behring Breivik qu’il n’est pas le maître du jeu.

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce terroriste norvégien qui a avoué être l'auteur des tueries du 22 juillet en Norvège, sans reconnaître qu’il s’agissait d’un crime vient de demander par l’intermédiaire de son avocat d’être expertisé par un psychiatre japonais.

Il semble bien que son avocat, qui avançait récemment que son client semblait être "dément", a choisi une ligne de défense pour le faire reconnaître pénalement irresponsable.

"Mon client a exprimé le souhait d'un expert japonais. Ce souhait tourne autour de son concept de l'honneur – il considère qu'un Japonais le comprendra bien mieux qu'un Européen", a dit Geir Lippestad, mardi 2 août, au quotidien Dagens Naeringsliv.

Comment cet avocat a- t-il pu avancer récemment que son client semblait être dément, alors qu’il explique maintenant que le souhait de son client tourne autour de son « concept de l’honneur » et qu’ « il considère qu’un Japonais le comprendra bien mieux qu’un européen ? »

C'est se foutre du monde !

Pour formuler de tels arguments fondés d’une part sur le « concept de l’honneur », d’autre part sur la considération qu’un Japonais le comprendra bien mieux qu’un Européen, il faut avoir assez de clarté intellectuelle et bien entendu la démarche du norvégien et de son avocat ne sont qu’une manœuvre pour le faire reconnaître dément et pénalement irresponsable.

Le Tribunal d’Oslo a déjà nommé deux experts-psychiatres norvégiens, Synne Soerheim et Torgeir Husby, lesquels devront décider après examens si Anders Breivik est pénalement responsable.

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