Adieux veaux, vaches, cochons, couvées, où en somme nous ce Mercredi 10 Août 2011 ?
Certains grands médias pourtant supposés compétents et sérieux nous apprennent sans rire , sans grincer de la plume , ni tousser du gosier, que le plongeon des Marchés Boursiers est dû à des rumeurs ...... en citant que certaines rumeurs s'étaient répandues avant l’ouverture des bourses, au nombre desquelles une éventuelle dégradation de la note de la France, une nationalisation de la Société générale qui se" préparerait " dans le plus grand secret, j’en passe et des meilleures et certains médias ont aussi avancé pour enfoncer le clou que la réunion de crise convoquée et tenue en "urgence" le jour même par le Président Sarkozy et ses ministres aurait accentué ces rumeurs et donnée la pétoche aux opérateurs boursiers .
Mais ce n’est pas tout ! la meilleure des meilleures c’est qu’une commentatrice de radio ( ndlr pourtant connue et suivie , la radio pas elle bien sûr) nous a expliqué en résumé que les ordinateurs des bourses avaient été lancées à l’ouverture en fonction des rumeurs et que la technique informatique une fois lancée opérait seule et qu’il était impossible de renverser le processus technique ! Bien sûr dans ma relation je résume ses propos pour les rendre compréhensibles.
Soyons sérieux, comment peut-on attribuer une part des dégringolades sur les places boursières mondiales au lancement intempestif des "ordinateurs" sensibles aux rumeurs parisiennes ?
C'est à mourir de rire !
En fait la dégringolade tient à ce que les investisseurs n’ont pas été convaincu par les décisions de la FED et de la BCE, pas plus que par efforts des dirigeants des pays de L4UE, encore moins par les fanfaronnades de Patrick Obama , et que dans ce bras de fer entre la politique et la finance se joue la politique ultra libérale souhaitée par les grands financiers pour le monde à venir « « Le nouvel Ordre mondial du 21° et suivants » qui trouvent que dirigeants ne vont pas assez loin et assez vite dans la mise en œuvre effective des plans d’austérités pour réduire à zéro la protection sociale, augmenter les impôts et vider les poches de leur population.
On comprend que les Présidents en fin de mandat, le nôtre notamment et aussi le Président américain, qui ont dans un horizon proche à se représenter aux Présidentielles sont gênés aux entournures et ont traînés des pieds pour activer les processus en cours de « casse sociale » de leur population respective, et ce que nous voyons clairement aujourd’hui c’est que la finance les mets à l’amende en leur retirant leur confiance sur les marchés boursiers.
En désespoir de cause, les dirigeants et leurs médias culpabilisent les peuples en leur surinant que les déficits et les dettes publiques s’expliquent par un excès de dépenses en pointant du doigt des politiques sociales trop généreuses.
C’est une manipulation d’opinion pour masquer que les déficits et les crises de la dette dans plusieurs pays ont des causes essentielles qui apparaissent au grand jour depuis des décennies mais qu’aucun dirigeant ne veut admettre puisqu’ils sont lancés dans un processus qu’ils nous présentent comme irréversible, la réalité froide c’est les états développés, engagés dans le processus politique ultra libéra, l sont confrontés aujourd’hui à un manque de recettes budgétaires et sociales lié à la mondialisation et qu’ils ont creusé pour leur dette publique dans des proportions gigantesques pour soutenir leur politique de grandeur utopique.
Pour parvenir à se maintenir dans leur objectif d’asservissement des pays à une mondialisation, depuis des décennies les dirigeants États Unis et d es pays européens ont engagé et encouragé une politique de délocalisation des entreprises et se sont retrouvés progressivement avec des millions de chômeurs dans leurs pays respectifs, et par conséquence moins de consommateurs, moins de ressources fiscales donc moins de ressources budgétaires.
Dans notre pays, en 10 ans, c’est la disparition d’un million d’emplois industriels ces dernières années qui ont joué négativement sur l’équilibre de nos finances publiques, et qui ont affectés gravement notre protection sociales et notre pouvoir d’achat, avec en parallèle une précarisation de l’emploi qui n’arrive pas à pallier l’augmentation du chômage.
En France la tactique de réduction des dépenses publiques fondée sur la réduction des emplois de fonctionnaires sur la réduction drastique de la protection sociale , sur la précarisation des emplois, et sur des augmentations d’impôts masqués sur la suppression de soit disant niches fiscales, vont nous conduire à une régression sociale inéquitable, et économiquement inefficace, mais bien sûr pour nous faire avaler ces mesures le pouvoir nous assure que ce sont les conditions sine qua none de la relance des entreprises et d’une reprise de la croissance.
Aujourd’hui, les » cartes » sont étalées au grand jour sur les tables boursières la plupart des dirigeants des états européens et les États-Unis sont mis au pied du mur par la grande finance qui leur refuse provisoirement sa confiance, jusqu' à ce qu'ils se plient à leurs exigences .
En 2012, au moment venu de voter pour les présidentielles, nous auront fort à faire pour choisir un candidat capable de prendre en compte les réalités économiques, sociales et financières de notre pays et capable de trouver des solutions pour les harmoniser dans un rééquilibrage équitable ménageant les intérêts des classes sociales en présence,
Oui mais ….. Quel candidat choisir ? … La droite au pouvoir actuellement depuis 2007 nous a fait avec une sinistre détermination la démonstration de leur foi en une Mondialisation qui écrase les populations comme un rouleau compresseur et les candidats potentiels socialistes sont dans leur grande majorité ( sauf un) pour la mondialisation , l’étau se resserre sur un choix difficile comme une équation irréductible et insoluble.
Mais bien comme bien souvent dans l’histoire des peuples des évènements imprévus « indépendants de leur volonté diaboliques » viennent renverser les politiques ambitieux …. Ne perdons pas confiance en attendant que le château de la Mondialisation s’écroule de lui-même comme s’écroulent toutes les folles utopies au fil du temps.
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Bref résumé des dégringolades Boursières : Wall Street et les autres ..... :
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La Bourse de Paris en chute libre
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Dette: Rome adoptera de nouvelles mesures d'économies d'ici au 18 août Le Parisien
Silvio Berlusconi promet l'équilibre budgétaire dès 2013 L'Express
Le Figaro - TF1 - 24heures.ch - Les Échos
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