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26 août 2011

Libye - Jeudi 25 Août 2011: affrontements et combats se poursuivent notamment à Tripoli et à Syrthe

Éditorial de lucienne magalie pons

Journée du Jeudi 25 août 2011 en Libye :

Résumé :

Jeudi 25 Août, les affrontements et les combats se poursuivent à Tripoli, d’autre part à Syrte les rebelles encerclent la ville natale de Kadhafi soutenus par l’Otan qui bombarde cette ville.

Les insurgés libyens ont donné jeudi l'assaut au quartier d'Abou Salim, l'un des derniers fiefs des forces de Mouammar Kadhafi dans la capitale Tripoli, dans la foulée de raids aériens de l'Otan contre un bâtiment de ce secteur, l'Otan a mené deux frappes aériennes, visant une caserne de pompiers qui a subi d'importants dégâts. D’autres bâtiments du quartier étaient en flammes. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ne semblent pas disposer d'armes lourdes, seulement de tireurs embusqués dans des habitations, des milliers d'insurgés fouillaient les habitations pour en chasser les tireurs embusqués, ils y ont fait des dizaines de prisonniers, les fusillades se poursuivaient dans la soirée.

Des habitants et famille avec enfants d'Abou Salim tentaient de fuir en voiture. Abou Salim est un secteur pauvre de Tripoli traditionnellement très favorable à Kadhafi.

Les insurgés ont aussi assiégé des immeubles jeudi près de la caserne de Bab Al Azizah l’ancien quartier général de Kadhafi qui n’est plus qu’un tas de décombres livré au pillage après avoir essuyé les frappes aériennes de l’Otan de ces derniers jours.

D’après les insurgés, Kadhafi et certains de ses fils pourraient se trouver dans l’un ou l’autre des immeubles assiégés, Mouhammad Gomaa, l’un des rebelles engagé dans ces combats a affirmé : Ils sont ensemble, ils sont dans un petit trou » … Aujourd’hui nous en aurons fini a assuré ce rebelle ». …….

Mercredi déjà, un commando aurait manqué de peu d'arrêter Mouammar Kadhafi, selon le site internet de Paris Match (Lire : Un commando a-t-il raté de peu Kadhafi mercredi ? ).

Dans un autre quartier à Machrou, des détonations ont repris provenant des pro-Kadhafi qui sont entrés dans les immeubles, dont les habitants sont souvent restés sur place.

Pendant près de 45 minutes, jeudi après-midi, d'intenses échanges de tirs ont eu lieu aussi devant l'hôtel Corinthia Bab Africa, situé à quelques centaines de mètres de la vieille ville. Des snipers ont participé à cet échange de tirs nourris. Des pick-up armés appartenant aux rebelles sont toujours garés devant l'établissement.

Jeudi soir, les affrontements entre pro et anti-Kadhafi se poursuivaient dans les quartiers de Tripoli brièvement interrompus à la rupture du jeûne du Ramadan - à 19 h 00 (17 h 00 GMT).

Jeudi 25 aout Les attaques des insurgés se poursuivent aussi d’autre part en Libye, notamment à Syrte. Soutenus par les bombardements intensifs de l’Otan sur Syrte, l es insurgés tentent d’encercler la ville natale de Kadhafi où pourraient aussi se trouver Kadhafi, La télévision du régime libyen, al-Jamahiriya, a annoncé jeudi soir sur sa page Facebook que l'Otan "bombarde en ce moment la ville de Syrte", région d'origine de Kadhafi, sans plus de précision.

Jeudi, dans un message sonore diffusé par la chaîne satellitaire Arrai basé en Syrie, Kadhafi a appellé à la lutte armée pour vaincre "les ennemis" et  "libérer Tripoli" ……."Il faut résister contre ces rats d'ennemis, qui seront vaincus grâce à la lutte armée (...). Sortez de chez vous, libérez Tripoli", a-t-il ajouté. Ce même message, également diffusé sur la chaîne de télévision loyaliste Al Orouba, a demandé aux tribus de combattre "l'intervention étrangère" et à "détruire" les forces rebelles à Tripoli. "La Libye est au peuple libyen, et non aux agents (étrangers), à l'impérialisme, à la France, à Sarkozy, à l'Italie", a-t-il déclaré.

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Développement

Récit des affrontements et combats qui se sont déroulés dans la Journée du Jeudi 25 Août à Tripoli dans les quartiers d’Abou Salim et de Machrou, et à l’hôtel Corinthia près de la vieille ville, à Bab Al Azizah, - et d’autre part à Syrte :

1) à Abou Salim

Jeudi à Tripoli dès le matin la chasse à Kadhafi mobilisait l’ardeur des combattants rebelles, des rumeurs diverses circulaient dans la ville : « Kadhafi est dans la ville » « il est à Abou Salim » « Il se cache dans les tunnels de son complexe souterrain, certains affrontements se sont donc focalisés sur la rue principale d’Abou Salim, un quartier pauvre populaire proche de Bab Al Azizah, , réputé être majoritairement pro-Kadhafi, …. "Ce matin, Khamis Kadhafi",un fils de Mouammar Kadhafi, "était ici pour distribuer des armes!" criait Mohammed Saïd Gargab, un chef de groupe rebelle libyen, pour motiver ses troupes dans le quartier d'Abou Salim, à Tripoli.

En milieu d'après-midi, des combattants rebelles pilonnaient, un poste de police et de premiers secours se trouvant sur la grande avenue. Des immeubles adjacents, de deux ou trois étages, ont été "nettoyés" et sont en flammes.

Une Mercedes blindée, modèle grand luxe, l'avant enfoncé par un choc et constellée d'impacts de balles qui ne l'ont pas traversée, est immobilisé au milieu de la route. "Deux hommes de Kadhafi roulaient avec en tuant des gens, on les a eus", assure un rebelle hilare, en montrant les cadavres des deux tireurs gisant non loin de là criblés de balles.

Les combats se sont déroulés avec acharnement, au cours des affrontements des snipers isolés prennent les combattants à revers, des roquettes fusent, explosent, des snipers sont blessés et tués, le bombardement du poste de police reprend une roquette fuse, explose: le sni avec des pick-up surmontés de canons antichars ou antiaériens qui vident leurs chargeurs en quelques secondes.

Après plusieurs heures, le bâtiment de police est en flammes, troué de partout.

Des cadavres de combattants pro-Kadhafi, tous en civil, certains déchiquetés, jonchent le sol.

D'autres sont faits prisonniers, l’un d'eux est brûlé sur la moitié supérieure du corps, la peau partant en lambeaux, le visage ensanglanté, mais il est emmené à pied par les rebelles, bousculé par les rebelles parce qu'il se traîne péniblement.

"Certains se sont enfuis dans le quartier voisin de Machrou et ceux qui sont restés sont morts", triomphe Mohammed Saïd Gargab, répétant que "ce matin, Khamis Kadhafi était ici pour distribuer des armes à certaines personnes et à des mercenaires, selon des habitants du quartier".

2 ) à Machrou

Le combat n’est pas fini dans un autre quartier à Machrou, des détonations reprennent, provenant des pro-Kadhafi qui sont entrés dans les immeubles, dont les habitants sont souvent restés sur place.

Sous les "Allah akbar" frénétiques des rebelles, un canon antiaérien tire sur un bâtiment de trois étages, dont la façade semble se désagréger sous les impacts. Son chargeur vidé, un canon antichar prend sa place mais lorsque son opérateur tire, l'arrière du canon explose, démantibulant la plate-forme du pick-up qui le transporte.

Plus aucune détonation ne provenant de l'immeuble, la fouille commence, une vingtaine de rebelles grimpent les escaliers, défoncent les portes, derrière l'une d'elle, un loyaliste toujours vivant tire lorsque les rebelles paraissent, en blessant un au bras, avant d'être tué.

Deux jeunes pro-rebelles observent les centaines d'immeubles brunâtres et décrépis du quartier avec méfiance. ….. "La plupart des gens qui vivent ici soutiennent Kadhafi. Ce sont eux qui nous affrontent", indique l’un d’eux Ziad, selon qui ses adversaires "ont tous les âges, de 15 à 50 ans", pour Ibrahim Abdülhamid, "ça durera un mois, deux mois, un an, mais on est là et lorsque Kadhafi sera mort, ce sera fini. Des gens m'ont dit l'avoir vu ici aujourd'hui".

3 ) à Bab Al Azizah

Les insurgés ont assiégé des immeubles jeudi près de la caserne de Bab Al Azizah l’ancien quartier général de Kadhafi qui n’est plus qu’un tas de décombres livré au pillage après avoir essuyé les frappes aériennes de l’Otan de ces derniers jours.

D’après les insurgés, Kadhafi et certains de ses fils pourraient se trouver dans l’un ou l’autre des immeubles assiégés, Mouhammad Gomaa, l’un des rebelles engagé dans ces combats a affirmé : Ils sont ensemble, ils sont dans un petit trou » … Aujourd’hui nous en aurons fini a assuré ce rebelle ». …….

Mercredi déjà, un commando aurait manqué de peu d'arrêter Mouammar Kadhafi, selon le site internet de Paris Match (Lire : Un commando a-t-il raté de peu Kadhafi mercredi ? ).

4 ) à l’hôtel Corinthia

Pendant près de 45 minutes, jeudi après-midi, des échanges de tirs intenses ont eu lieu devant l'hôtel Corinthia Bab Africa, situé à quelques centaines de mètres de la vieille ville.

Des snipers ont participé à cet échange de tirs nourris. Des pick-up armés appartenant aux rebelles sont toujours garés devant l'établissement.

Plusieurs impacts de balles sont visibles sur la façade de cet hôtel où sont installés de nombreux journalistes. C'est dans cet hôtel que sont venus s'installer les journalistes libérés mercredi avec l’aide de la croix rouge, cinq jours de confinement dans un autre hôtel de la capitale". Deux journalistes français AVAIENT été blessés par balles, mercredi, lors des combats autour du QG de Kadhafi, mais paraissaient hors de danger. Enlevés mercredi, quatre journalistes italiens ont par ailleurs été libérés jeudi de la maison de Tripoli où ils étaient séquestrés (Lire l’article : Libye : les journalistes relâchés, 2 reporters français blessés).

Le Quai d'Orsay a appelé les journalistes français présents en Libye "à faire preuve de la plus grande prudence, à rester grouper et à éviter les lieux où se produisent encore des affrontements sporadiques". Deux journalistes français ont été blessés par balles, mercredi, lors des combats autour du QG de Kadhafi, mais paraissaient hors de danger. Enlevés mercredi, quatre journalistes italiens ont par ailleurs été libérés jeudi de la maison de Tripoli où ils étaient séquestrés.

Jeudi soir, les affrontements entre pro et anti-Kadhafi se poursuivaient dans les quartiers de Tripoli brièvement interrompus à la rupture du jeûne du Ramadan - à 19 h 00 (17 h 00 GMT).

5) à Syrthe

Soutenus par les bombardements intensifs de l’Otan sur Syrte, l es insurgés tentent d’encercler la ville natale de Kadhafi où pourraient aussi se trouver Kadhafi, La télévision du régime libyen, al-Jamahiriya, a annoncé jeudi soir sur sa page Facebook que l'Otan "bombarde en ce moment la ville de Syrte", région d'origine de Kadhafi, sans plus de précision.

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Un nouvel appel de Kadhafi Jeudi 25 Août :

La télévision d'Etat libyenne a cessé d'émettre mardi depuis sa prise de contrôle par les rebelles., mais Jeudi, dans un message sonore diffusé par la chaîne satellitaire Arrai basé en Syrie, Kadhafi a appellé à la lutte armée pour vaincre "les ennemis" et  "libérer Tripoli" ……."Il faut résister contre ces rats d'ennemis, qui seront vaincus grâce à la lutte armée (...). Sortez de chez vous, libérez Tripoli", a-t-il ajouté. Ce même message, également diffusé sur la chaîne de télévision loyaliste Al Orouba, a demandé aux tribus de combattre "l'intervention étrangère" et à "détruire" les forces rebelles à Tripoli. "La Libye est au peuple libyen, et non aux agents (étrangers), à l'impérialisme, à la France, à Sarkozy, à l'Italie", a-t-il déclaré.

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Information sur les moyens déployés pour la traque lancée contre le colonel Kadhafi :

Abdelssalem Jalloud, un ancien du Régime de Kadhafi, qui a fui Tripoli et se trouve en Italie depuis samedi, estime que l'ancien "guide" libyen se cache soit "dans la partie méridoniale de Tripoli, soit il est déjà parti depuis un certain temps"

L'Otan a affirmé, jeudi, qu'elle ne visait "aucun individu spécifiquement" et qu'elle ne faisait que fournir "des renseignements et des équipements de reconnaissance au Conseil national de transition pour aider à localiser le colonel Kadhafi et d'autres membres restants du régime", selon Oana Lungescu, sa porte-parole. Elle a également affirmé que la collaboration avec le CNT était uniquement "politique". "Nous n'avons pas de troupes de l'Otan sur le terrain", a-t-elle déclaré.

D’autres informations font état de la présence en Libye de forces spéciales britanniques :

Selon l’Agence Russe d’information internationale « RIA Novosti » qui cite à l’appui le quotidien The Daily Télégraph de Jeudi , des forces spéciales britanniques se trouvent en Libye pour participer à la traque du colonel Kadhafi .

- Informations extraites du site de l’agence Russe d’information internationale « RIA Novesti »

« ……….

« Les SAS (Special Air Service), forces spéciales britanniques, se trouvent en Libye pour « participer à la traque du colonel Kadhafi, a annoncé jeudi le quotidien The Daily Telegraph, « en se référant à des sources au ministère de la Défense.

"Une fois qu'une récompense d'un million de livres (1,14 million d'euros) a été offerte pour la « tête de Kadhafi, les militaires du 22e régiment du SAS ont reçu l'ordre du premier ministre « britannique David Cameron de prendre la direction des insurgés à la recherche de Kadhafi", « a déclaré une source au ministère britannique de la Défense, citée par le quotidien.

« Mercredi, les insurgés se sont emparés de la résidence du leader libyen Mouammar Kadhafi « et ont déclaré avoir pris le contrôle du pays. A présent, depuis que la quasi-totalité de la « capitale libyenne se trouve entre les mains de insurgés, les soldats du SAS britannique, « habillés en civil et équipés d'armes locales, participent à l'opération visant à trouver le « leader "libyen.

« C'est la première fois que les militaires britanniques reconnaissent que leurs troupes se « trouvent en Libye depuis plusieurs semaines et qu'elles ont joué un rôle clé dans la chute de « Tripoli en assurant la direction des opérations des insurgés.

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D’autres sites reprennent l’information comme suit : "Une fois qu'une récompense d'un « million de livres (1,14 million d'euros) a été offerte pour la tête de Kadhafi, les militaires du « 22e régiment du SAS ont reçu l'ordre du premier ministre britannique David Cameron de « prendre la direction des insurgés à la recherche de Kadhafi", a déclaré une source au « ministère britannique de la Défense, citée par le quotidien The daily Telegraph

« C'est la première fois que les militaires britanniques reconnaissent que leurs troupes se « trouvent en Libye depuis plusieurs semaines et qu'elles ont joué un rôle clé dans la chute de « Tripoli en assurant la direction des opérations des insurgés »

Lire :

Par ailleurs, selon un journaliste de l'AFP en Libye, des agents français opérant en civil sont bien présents depuis plusieurs semaines aux côtés des rebelles dans le front de l'Est.

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La transition politique se prépare :

Des responsables du Conseil national de transition sont arrivées jeudi à Tripoli pour préparer la transition politique après Kadhafi. "Au moins huit membres sont déjà arrivés", a indiqué Mahmoud Chammam, un porte-parole du CNT.

Dans l’ensemble les habitants de Tripoli, très affectés dans leur vie quotidienne, attendent des responsables des insurgés qu’ils rétablissent au plus vite la sécurité et les services de la ville, certains quartiers manquent d’eau et d’électricité , les services de transports sont défaillants, les moyens d’approvisionnements font défaut, et ils espèrent surtout que les écoles pourront rouvrir prochainement .

Revue de presse :

Vidéo

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