Interrogé sur le mode de financement des partis politiques, notamment via des micro-partis, il a jugé que cela "permet d'avoir une traçabilité du financement de la vie politique". "S'il faut le faire évoluer, il faut le faire évoluer mais il faut que cela reste transparent. Aujourd'hui on est dans un système transparent, c'est ça qui est important".
Le président (UMP) de la commission des affaires sociales, Pierre Méhaignerie, a décidé le maintien du huis clos. Une décision absurde et contradictoire avec l'esprit même de la réforme constitutionnelle de 2008.
La gauche accuse le gouvernement et la majorité de vouloir un débat "tronqué" M. Woerth, qui défend le texte en commission a été critiqué d’avoir improvisé ce point de presse, alors que le huit clos était convoqué, et le huit clos maintenu par Monsieur Méhaignerie (UMP) le Président de la Commission des affaires sociales, est tout autant critiqué
Si Monsieur Woerth se dit assez fort et assure « on peut venir me chercher sur les retraites, comme sur le reste », on fait remarquer que pour autant le Président de la Commission des Affaires Sociales l’a préservé des réactions de l’opinion publique en couvrant du voile du huit clos l’examen du projet de textes des retraites, ce qui constitutionnellement n’est pas admissible et tout à fait discutable.
Certains députés ont décidé de passer outre le huis clos mardi après-midi, en racontant le contenu du débat sur leur compte Twitter. C'est le cas du député PS de la Nièvre Gaëtan Gorce dont le premier tweet #retraites, vers 15h05, fut "ça commence bien, Woerth improvise une conférence de presse dans la salle de la commission alors que le huis clos était convoqué. " A suivre ici : http://twitter.com/GGorce
Le chef de file des socialistes à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault (http://twitter.com/jeanmarcayrault), a indiqué peu après 15 heures "tous les amendements PS sont rejetés".
On note que l'exécutif s'efforce de laisser passer l'orage en espérant que le huit clos et les vacances calmeront le jeu, il se trompe en ne prenant pas la mesure des mécontentements qui s’élèvent de toutes part et on peut comprendre que le huit clos qui ne permet pas d’offrir une tribune aux opposants à la réforme des retraites alimentera la polémique face à un ministre qui demeure fragilisé , quoiqu’il en dise, et les mobilisations syndicales d’ores et déjà prévues à la rentrée, qui n’est pas si éloignée que ça, redoublera d’intensité pour « mettre le paquet ».
Par ailleurs au sujet de l’Affaire Bettencourt, Monsieur Woerth qui a souvent demandé d’être entendu dans le cadre des enquêtes préliminaires lancées et conduites par le Procureur Courroye sera effectivement entendu, il se contentera certainement de démentir tous les soupçons qui pèsent sur lui au sujet du conflit d’intérêts et d’influence comme il l’a déjà fait en différentes déclarations médiatiques et nous pouvons penser que ses déclarations seront bien entendues, ce qui pour autant ne fera pas avancer le smilbick, tout au contraire l’opposition et d’autres personnalités du monde politique insisteront encore plus pour qu’un juge d’instruction indépendant reprennent le dossier.
Revue de presse :
Commentaire Retraites : pourquoi un débat à huis clos ?
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Retraites, un débat à huis clos
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