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13 juillet 2010

12 juillet 2010 : Intervention du Président de la République

Éditorial de lucienne magalie pons

Ambiance :


L’intervention de Président de la République du Lundi soir 12 Juillet, réalisée d’une terrasse du Palais de l’Élysée, un espace sans aucune verdure ni décoration , a part sur la gauche en retrait le flottement du drapeau Français et du drapeau de l’Europe, donnait d’emblée une atmosphère austère à l’émission présentée sur F2 de 20 heures 15 à 21 heures 30.


Dans ce décor volontairement banalisé , Nicolas Sarkozy et David Pujadas en tête à tête, assis chacun sur une chaise ordinaire séparé par un petit bureau tout aussi ordinaire ont chacun joué leur rôle, les questions précises de David Pujadas purgées de toute agressivité ont permis au Président de s’exprimer de 20 h 15 à 20 h 30 sur la ligne politique qu’il mène avec son gouvernement et dont nous avons pu nous rendre compte pour avoir suivi l’émission qu’elle ne variera pas d’un pouce.


Ce qui me laisse penser qu’un communiqué de l’Élysée aurait pu produire le même effet que cette émission, à ceci près que le visage du chef de l’État projeté en gros plan sur l’écran donnait une image nouvelle, celle d’un homme grave, sérieux, tendu au regard concentré, avec visage plutôt crispé, débarrassé de tout sourire ou des mimiques de connivences auxquelles nous étions accoutumés.


Notons au préalable que Monsieur David Pujadas était là pour poser les questions qu’il est inutile de reproduire, puisque les réponses du Président se suffisent à elles-mêmes pour les situer.


Passons au vif du sujet

Résumé de l’intervention


D’entrée le Président de la République s’est tout d’abord étendu sur l’intégrité du Ministre du Travail Eric Woerth en confirmant qu’il porterait la réforme des retraites au Parlement cet automne.


Le Président de la République n'a «jamais douté» de l’innocence de Monsieur Eric Woerth, et s'appuyant sur le rapport de l’IGF a soutenu : « Eric Woerth est un honnête homme …compétent qui a toute ma confiance ».


Pour Nicolas Sarkozy Éric Woerth est lavé de tout soupçon : L’IGF "a conclu que jamais, à aucun moment ni d'aucune façon, Éric Woerth n'est intervenu dans les affaires fiscales de Mme Bettencourt. Il est donc lavé de tout soupçon" «C'est un homme qui vient de subir la calomnie et le mensonge pendant trois semaines»


Le Président de la République s’est prononcé sur la fonction de ministre d'Éric Woerth, avec en parallèle celle de trésorier de l'UMP, en affirmant qu’ 'il avait conseillé à Éric Woerth de se concentrer sur son rôle de ministre. "Mon souhait, c'est qu'Éric Woerth se consacre exclusivement à la réforme des retraites."


«Comme par hasard - le fait qu'Eric Woerth soit aussi trésorier de l'UMP - devient gênant quand il mène la réforme des retraites», a ironisé le président.


Il affirme lui avoir dit qu'il souhaitait qu'il se consacre exclusivement à la réforme des retraites, et lui a conseillé de ne plus être trésorier de l'UMP. « Mais la décision lui appartient » …


Le Chef de l’État a affirmé "Quand vous mettez en œuvre des réformes, vous bousculez des intérêts", "Il y a trois mois, nous avons subi les pires calomnies, ma femme et moi", a aussi rappelé Nicolas Sarkozy en mentionnant «la rumeur» sur sa vie privée d'il y a trois mois. «C'est une perte de temps par rapport à ce qu'attendent les gens de moi. De les sortir de la crise.»


Sarkozy dément être un intime des Bettencourt, rappelant que le maître d'hôtel de la milliardaire lui-même a affirmé qu'il n'y avait été vu que trois fois en 17 ans.


Le président rappelle qu'il y a d'autres dossiers bien plus importants à traiter. Il mentionne que la calomnie peut aussi servir à détourner l'attention de ces gros chantiers, en mentionnant "Il y a trois mois, nous avons subi les pires calomnies, ma femme et moi"….. «C'est une perte de temps par rapport à ce qu'attendent les gens de moi. De les sortir de la crise.»


(A retenir : «Eric Woerth est un homme honnête, il défendra donc bien la réforme des retraites selon le calendrier prévu »)


( ndlr : Ainsi sous cette formule et sur la suite du discours, nous avons compris que les informations qui touchaient (ndlr : et qui toucheront encore) Monsieur Eric Woerth et d’autres personnalités politiques du pouvoir dans les remous et rebondissements du dossier Bettencourt sont ressenties par le Chef de l’État comme des « rumeurs », des « calomnies » « des mensonges » et aussi comme un « complot organisé contre la réforme des retraites ».)


Sur le train de vie de certains membres du gouvernement, Nicolas Sarkozy a reconnu un certain laisser-aller en faisant références à des habitudes et a ensuite résumé le train de vie de l’état assez sobrement en évitant de s’étendre sur la question Pour le Chef de l’État, ce sont «des indélicatesses, de maladresses», les ministres ont démissionné d'eux-mêmes : «Deux ministres ont commis des indélicatesses ou des maladresses. Je le leur ai dit, ils en ont tiré les conséquences … en donnant leur démission, nous les avons acceptée …..


Sarkozy a aussi défendu Philippe Courroye dont il est proche en démentant toute intrusion du pouvoir exécutif au sein de l'enquête menée par Philippe Courroye. «Comme c'est curieux, a-t-il expliqué Lorsqu'au début de la semaine dernière les éléments étaient à charge contre Éric Woerth, personne ne posait cette question et, comme par hasard, les juges étaient indépendants. Mais maintenant que les témoignages s'effondrent les uns après les autres, le magistrat devient quelqu'un dont il faut soupçonner l'intégrité.» Le président, victime d’un « lapsus » a parlé du «juge» pour désigner le procureur Philippe Courroye, tout en rappelant que celui-ci est territorialement compétent.


Nicolas a aussi refusé l'idée de changer de cadre procédural alors que de nombreuses personnalités politiques de droite, comme de l’opposition, demandent avec insistance qu'un juge d'instruction indépendant soit saisi de l'affaire Bettencourt.


Sur la «République irréprochable», Sarkozy rappelle que «jamais la Cour des comptes n'avait vérifié les comptes de l'Élysée» avant lui, et qu'il a «voulu un homme de l'opposition» pour la diriger. «Est-ce que ce n'est pas être irréprochable?» demande-t-il, ….


«La France n'est pas un pays corrompu», martèle le président. Il admet cependant quelques «mauvaises habitudes». «J'ai essayé d'apporter de la clarté dans les procédures. Même s'il y a encore des choses à faire», a-t-il insisté en soulignant que "la classe politique, gauche/droite confondue, est en général honnête"


A l’appui il a rappelé que «le dernier scandale politique» n'a pas eu lieu en France mais en Grande-Bretagne.

(Pour répondre peut-être sans la citer à Ségolène Royal qui avait dénoncé fin juin "un système Sarkozy corrompu", dénonciation politique reprise ensuite par l’opposition en différentes tonalités)


Enfin, et ce n’est une surprise pour personne, pour rétablir une image de statibilité du Pouvoir le président de la République a prévenu qu’il n’y aurait aucun remaniement ministériel avant que la réforme des retraites ne soit adoptée par le Parlement (ndlr : à l’automne vraisemblablement) en argumentant : "Les remaniements ne se font pas parce que tout d'un coup, les commentateurs s'agitent. Je n'ai pas le droit de céder à l'agitation du milieu, tout en critiquant " «La valse des ministres et des ministère fait la risée de la France et donne une image ridicule à notre pays »


Sarkozy réaffirme donc qu'il ne remaniera qu'en octobre, comme prévu.


Ce n’est qu’après avoir pour ainsi dire tenté de désamorcer le climat de la crise politique à sa façon, en défendant un Eric Woerth victime de calomnies, en dénonçant un « complot contre la réforme des retraites »,en défendant Philippe Courroye, en reconnaissant que deux ministres ont commis « des indélicatesses », en brossant ensuite un tableau idyllique de la république irréprochable en assurant qu’il allait mettre un terme aux mauvaises habitudes, tout en reconnaissant que « la classe politique, gauche/droite confondue, est en général honnête, et en réaffirmant qu’il ne remaniera pas le gouvernement jusqu’en octobre, que le Chef de l’État a abordé les questions de fond sur lesquelles les français attendaient des réponses :


Pour le Chef de l’État, la réforme des retraites n'est pas la réforme majeure de son quinquennat, «mais une réforme nécessaire».


Alors que le ministre du Travail doit présenter, mardi, en Conseil des ministres, le texte de loi de réforme des retraites en vue de rétablir l'équilibre du régime d'ici 2018, Nicolas Sarkozy a défendu la réforme en dénonçant à priori deux "catastrophes économiques" : l'abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans et les 35 heures payées "par les plus pauvres".


Il a défendu et maintiendra le recul de l'âge légal de la retraite progressif à 62 ans en déclarant que la première injustice serait de ne pas financer les retraites. "La première injustice serait de faire croire aux Français qu'elle est garantie alors qu'elle ne l'est pas. Ce que nous faisons en 2010, tout le monde sait bien qu'on aurait dû le faire bien avant."


D’après le Président de la République pour les retraites, il n’y a que trois solutions qu’il énonce en y répondant : « Baisser leur pension ? ….Je dis aux 15 millions de retraités qu'on ne touchera pas à leur retraite" …. Augmenter les impôts ? Nicolas Sarkozy refuse cette solution, car "le monde est un village" et que la France doit rester compétitive, et l’on comprend que la troisième solution c’est qu’il entend rester ferme sur les 62 ans. "Je ne dis pas : c'est à prendre ou à laisser (mais) les 62 ans, on n'y touchera pas", tout comme "l'alignement des cotisations du public sur le privé", a affirmé Nicolas Sarkozy.


Nicolas Sarkozy a expliqué qu'il «se refuse» à toucher au montant des pensions de retraite, à augmenter les impôts aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises pour ne pas faire baisser le pouvoir d'achat ou la compétitivité. «Deux ans de travail en plus rapporte 22 milliards d'euros», souligne le président, et rappelant que tous nos voisins européens «ont fait l'effort» qu'il demande aux Français.


«C'est plus facile d'être populaire en disant aux gens qu'ils doivent travailler moins, plutôt que de leur expliquer que le monde a changé et qu'ils devront travailler plus.»


Le président a avancé que ceux qui ont commencé à travailler à 15 -16 ans et jusqu'à 18 ans partiront à 60 ans.

Questionné sur la pénibilité du travail, il a dit que le gouvernement reconnaissait un "droit nouveau" pour ceux qui ont une incapacité de travail reconnue par la médecine du travail.


Enfin sur l'emploi des seniors, plus faible en France que la moyenne européenne, Nicolas Sarkozy a indiqué que le recours aux préretraites était "rendu infiniment plus compliqué" et que le taux d'emploi des seniors avait augmenté de 1 % en 2009.


Toutefois il a reconnu que : «Les polypensionnés nous posent un problème » en promettant « Tout l'été, on va travailler" : Nicolas Sarkozy assure qu'Eric Woerth et François Fillon vont «travailler tout l'été» avec les partenaires sociaux et seront « très à l'écoute» de leurs interlocuteurs.


Sauf sur les 62 ans.


Sur l'importance des manifestations» le Président a répondu. «Je m’attends à ce qu’il y ait des manifestations, je sais qu’il y a de la souffrance». Mai même s’il comprend «comprend les manifestants» et sait «que c'est une forme d'expression sociale»., le Président maintiendra la réforme des retraites … : «Je le fait parce que c'est l'idée que je me fais de mon devoir et ma responsabilité de chef d'État.» «Je veux pouvoir dire à mes compatriotes qu’on a travaillé pour assurer l’avenir de leurs enfants.


Sur les impôts, Nicolas Sarkozy rappelle qu'ils ont été diminués de 16 milliards d'euros pour «préparer la France au monde d'aujourd'hui et pas des années 60».


Le Chef de l’État mise que jusqu'à 10 milliards d'euros seront trouvés sur les niches fiscales.


Concernant les niches fiscales, le président garantit qu'il ne touchera pas aux services à la personne à domicile... à part quelques petits «aménagements techniques».


Le président rappelle qu'il compte économiser 100 milliards d'euros. «Il faut qu'on fasse un effort. La France ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens.»


Nicolas Sarkozy rappelle la suppression de 100.000 postes de fonctionnaires en 3 ans. Dans le budget 2011, il y en aura 34.000 de plus. Sarkozy «suggère» que les collectivités territoriales, «notamment les régions», se comportent comme l'État, en lançant «un appel à la responsabilité.»


Le Président de la République s’explique ensuite sur le cap de la politique de la France pour « redonner de la compétitivité à la France », il fait observer en préambule : "j'ai été gâté", en citant la crise financière, la crise économique, la crise agricole, la crise de l'euro... "En deux ans, quatre crises" !


Ndlr : le Président n’a pas cité la crise politique ….


Nicolas Sarkozy balaye le risque sur la dette française "grâce à la réforme des retraites", il envisage aussi de redonner de la compétitivité à la France par "la fin des 35 heures", "les heures supplémentaires", l'argent mis sur "les universités" et sur "la recherche".


Les mesures préconisées ou suggérées visent essentiellement les classes moyennes, mais le chef de l’État s’est justifié en répétant « La France ne peut pas vivre au-dessus de ses moyens ».


Il a aussi justifié la suppression de la demi-part fiscale pour les parents des étudiants, si ces étudiants touchent les allocations logement.


Par contre, le Chef de l’État entend préserver le bouclier fiscal et s’interdit d’y toucher en argumentant sur le thème de l’augmentation des impôts qu’il se refuse à appliquer : … "Si nous continuons cette marche folle vers l'augmentation d'impôts nous n'aurons plus d'entreprise ni de consommation en France", a prétendu le chef de l'État en refusant une augmentation générale des impôts pour réduire les déficits …. Il a rappelé que «la France est le pays au monde qui taxe le plus ses citoyens les plus riches».. "De tous les pays du monde la France est celui qui taxe le plus les contribuables aisés", a-t-il martelé avant citer pour exemple les socialistes allemands et espagnols qui ont supprimé l'ISF, en rappelant qu'il avait lui-même refusé cette issue (ndlr : à regret peut-être ?) et que la France était l’un des rares pays d’Europe à avoir maintenu l’ISF.


Dans une parenthèse, dont on peut se demander si elle trouvait vraiment sa place dans son intervention, Nicolas Sarkozy a tenu à affirmer : «Je ne suis pas un homme d'argent et a stigmatisé "un rapport malsain à l'argent qui n'est pas une fin mais un moyen" en ajoutant : "J'entends des gens qui disent leur détestation de l'argent", et Nicolas Sarkozy explique «L'argent n'est pas une fin, c'est un moyen.» Le président dit détester tout autant ceux qui idolâtrent et ceux qui détestent l'argent. Il dit «ne pas être un homme d'argent», sinon il «n'aurait pas choisi une carrière dans la politique».


Pour les médias, Nicolas Sarkozy a donné son avis sur les journalistes «qui font un travail difficile» avec l'exigence de plus en plus accrue du public. Il refuse de reprendre à son compte les attaques de certains élus UMP et avoue: «J’aime les journalistes.»


Enfin une éclaircie ? … Comme nous le savons la France présidera le G20 à partir de novembre prochain, en abordant cette question le visage de Nicolas Sarkozy s’éclaire soudain, il rappelle que c’est « une invention française » et décline les priorités qu’il a tracé pour sa présidence : «d'abord un nouvel ordre monétaire international", ensuite la régulation "des matières premières" –Le chef de l’États a ajouté "Je défendrai le modèle agricole français et européen" et enfin "une nouvelle gouvernance mondiale". En résumé Nicolas Sarkozy veut un nouvel ordre monétaire mondial. «Bretton Woods c'était il y a plus de 60 ans.» Il compte aussi «défendre le modèle agricole français et européen», et qu'un nouvel ordre mondial arrive, en plaçant l'Afrique par exemple au Conseil de sécurité de l'ONU.


(Ndlr : Vaste programme …. Sur lequel il lui sera très difficile de naviguer si l’on en juge par les résultats des précédents G20)


Sur le moteur franco-allemand «Mme Merkel et moi on a dû apprendre à se connaître.» Sur les relations franco-allemandes et le fait qu’Angela Merkel ait traîné des pieds pour des décisions communes pendant la crise grecque, Nicolas Sarkozy glisse un «On ne va pas faire payer le nazisme à l’Allemagne jusqu’à la fin des temps»

Une question épineuse …Un mot tabou « rigueur » … Sarkozy ne veut pas de rigueur mais être rigoureux. «Rigueur ça veut dire baisser les salaires, je ne le ferai pas, augmenter les impôts, je ne le ferai pas. Rigoureux ca veut dire revenir à l'équilibre. Je le ferai.»


Pour le Président "La France doit faire des efforts pour continuer à exister", a-t-il prévenu ce qui ne signifie pas la rigueur …. "Le mot rigueur ça veut dire baisser les salaires augmenter les impôts je ne le ferai pas".


Pour la sécurité, il martelé qu'il « aurait des résultats » en évoquant la Seine-Saint-Denis. Il est revenu aussi sur la responsabilité parentale des mineurs délinquants pour "qu'ils soient un petit peu responsables pénalement" ….Le Président s'est dit "impressionné" par le nombre de jeune qui sort de l'école à 16 ans. Il a promis que tout jeune dans cette situation trouvera une formation jusqu'à 18 ans et a continué de résumer tout ce que son gouvernement a déjà annoncé.


Sur la question des nominations des dirigeants de l'audiovisuel public. Nicolas Sarkozy répond qu'«il y a désormais une transparence» en la matière. Il rappelle que le CSA a toujours la possibilité de refuser la nomination, tout comme les commissions des affaires culturelles de l'Assemblée et du Sénat. Rémy Pflimlin est apparu au président comme «l'homme le plus apte à mener la réforme» chez France Télévisions.


Concernant les deux journalistes otages en Afghanistan, Sarkozy affirme: «Nous ferons tout pour les sortir de la situation où ils se sont mis.» Il indique qu'il n'a pas «d'inquiétude brûlante» pour eux, mais beaucoup plus pour l'otage français retenu au Sahel.


En marge de la déconfiture de l’Équipe de France en Afrique du Sud qui a été évoquée, le Chef de l’État s’est justifié de la réception de Thierry Henry à l’Élysée (le même jour se déroulait dans Paris une manifestation contre la réforme des retraites) en rappelant que c'était le joueur qui avait demandé à être reçu, et que cette réception avait été accordée à un joueur aux "124 sélections"……«Il a porté le maillot de l’équipe de France, il est celui qui a marqué le plus de buts pour la France... Ça compte»


Le Président a par ailleurs évoqué la question de la gouvernance des Fédérations sportives.


Pour fermer le ban Nicolas Sarkozy a « délayée » la question sur son éventuelle reconduction à l'élection présidentielle : "La prochaine élection présidentielle a lieu dans un peu moins de deux ans, a-t-il argumenté, … « il n'y en a qu'un qui n'a pas le droit de penser à la prochaine présidentielle, c'est moi".


Il a insisté en soulignant qu'il devait "sortir les Français de la situation dans laquelle ils se trouvent". …… «Il n'y en a qu'un qui n'a pas le droit d'avoir des ambitions présidentielles actuellement. C'est moi. Car les Français veulent du résultat, du concret de l'action. Tout mon énergie et là.» La décision sera prise pas avant l'automne 2011.


Nicolas Sarkozy affirme que «quand il a un moment, il passe du temps en famille», et ne se «projette pas deux ans en avant» pour penser à la présidentielle de 2012.


Ndlr : j’ai écourté certains développements que vous aurez le loisir de retrouver si le cœur vous en dit dans une première revue de presse ci-dessous, mais je ne terminerai pas sans relever quelques citations que le Président n’a pas manqué d’introduire dans le cours de son intervention :


"J'ai été élu pour résoudre les problèmes de la France et des Français, des problèmes qui n'ont pas été résolus depuis des années parce qu'ils sont très difficiles ….. notamment la réforme des retraites"


Revue de presse et de toile :

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