17 décembre 2012

UMP - La crise UMP tient en haleine les politiques et les médias depuis dimanche !

Éditorial de lucienne magalie poNS

 Il sort   tous les jours des  appels de l'un et l'autre camp pour trouver une solution  mais jusqu'à présent les solutions évoquées était soumises à de telles conditions inacceptables pour l'un ou l'autre camp,   qu'elles restaient sur la table toutes en l'air, où si vous préférez  étalées,  mais l'UMP en crise est aussi  une boite à multiples ressorts  d'où surgissent  des solutions émanant de tous les acteurs du drame , les unes abandonnées ou  gardées en réserves, et d' autres qui sont prises en considération pour ouvrir de nouvelles discussions.

La toute dernière solution  qui a surgit de la boite à ressort,  est celle  proposée hier dimanche  par Jean-François Copée qui  vient de poser sur la table des discussions  une nouvelle proposition  qui faire prendre à la crise UMP une nouvelle tournure.

En effet d'après les médias Jean-François Copé,  « aurait » par souci d’apaisement avancé l’idée qu’un nouveau vote « pourrait » se tenir «en septembre 2013», selon les informations données par son entourage :


Jean-François Copé a accepté l’idée d’une date «à mi-chemin entre mars 2013 et Mars 2014   a indiqué à l'AFP un de ses proches.

L’accord global  dont on dit qu’il est en  discussions, tel que  proposé   par  Jean François Copé,  reste  notamment  soumis  à l'abandon du «référendum»  des parlementaires prévu pour mardi ,et à  la dissolution du groupe parlementaire    R-UMP de François Fillon.

Jérôme Chartier, le  porte parole de François Fillon a confirmé que  Jean-François Copé et François Fillon   se sont  parlé au téléphone  dimanche après-midi,  «Ils ont eu effectivement un contact téléphonique. Les discussions sont en cours», a-t-il indiqué.

Une  avancée  dont  se  serait réjouie François Fillon, jugeant le délai «raisonnable» d’après son entourage.

Les médias en relatant ces informations rapportent que « selon l'entourage de Jean-Pierre Raffarin" ,  l'accord  proposé par Jean-François Copé comporterait  quatre points: 


-nouvelle élection à la présidence de l'UMP «le 15 septembre 2013» avec dépôt des candidatures au plus tard le 14 juillet


-  création d'une Haute autorité impartiale pour veiller au bon déroulement du scrutin


- mise en place rapide d'un groupe de travail paritaire (fillonistes, copéistes, représentants des «courants»...) pour réformer les statuts du parti (le président de l'UMP ne pourrait  pas être candidat à la primaire de 2016 pour la présidentielle ou du moins devrait  quitter son poste plusieurs mois avant) 


- organisation d'une ­«gouvernance pluraliste» de l'UMP jusqu'en septembre, Jean-François Copé gardant le titre de président.

Toujours d’après les médias  ce « geste d’apaisement  » de Jean-François Copé  était réclamé depuis jeudi par plusieurs UMP  copéistes,  dont notamment  l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui aurait  mené d'intenses et discrètes tractations auprès de François Fillon pour trouver un accord, et  de même Christian Jacob, le président du groupe « UMP historique ».

«Si accord il y a, ajoutent les médias  en citant un « non-aligné » Copé aura capitulé sur un nouveau vote en 2013 et Fillon aura accepté que  Jean François  soit, temporairement, président de l'UMP», résume un «non-aligné».

Toujours d’après  les médias, selon un négociateur (dont le nom n’est pas cité), si certains, «dans les entourages respectifs», renâclent encore à un tel accord, les deux belligérants (sic),  seraient désormais sur «une ligne raisonnable», Fillon «depuis plusieurs jours», et Copé «plus récemment»…

Toutefois, les médias en relatant ces informations avancent que l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon  n'a pas été entériné et « pourrait »  l'être «plutôt lundi».

Lundi ..,  Jean-François Copé et François Fillon « devrait » donc parvenir    à un accord, toutefois d’après nous, la prudence reste de mise quand on sait que  l’accord global , - dont on dit qu’il est en  discussions- , tel que  proposé   par le président élu de l'UMP,  reste  conditionné   notamment  à l'abandon du «référendum»  des parlementaires prévu pour mardi ,  et à  la dissolution du groupe parlementaire   R-UMP de François Fillon.

François Fillon dans un communiqué  s'est  «félicité», que  Jean-François Copé ait accepté l'organisation d'un nouveau vote à la présidence du parti «dans un délai raisonnable».

Selon François Fillon, l'acceptation de  Jean-François Copé sur un nouveau vote en septembre 2013,  «doit désormais être confortée par la mise en place d'un processus définissant les conditions, la méthode et le calendrier d'une nouvelle élection véritablement équitable»,. 

«François Fillon propose qu'un bureau politique se réunisse dès le début de cette semaine» dans ce sens, indique ce communiqué.


D’après les médias, François Fillon  a, toutefois, soumis à conditions la dissolution de son groupe parlementaire. Pour lui  «la réunification des groupes parlementaires UMP» et R-UMP à l'Assemblée nationale «pourra être effective dès qu'un Conseil national» "aura acté"   l'accord en cours de discussions entre eux.

:De son côté Jean François Copé,  s'est  exprimé hier soir  sur BFMTV pour présenter sa proposition, et d'après ses déclarations on peut voir effectivement qu'il joue le jeu de l'apaisement,  mais aussi qu'il prend à son actif des solutions qu'ils auraient déjà proposées le premier , selon lui, pour résoudre la crise , le tout sur un air placide et conciliant comme si rien au fond ne s'était passé , enfin on peut souligner aussi qu'il a rappelé qu'il avait souhaité la réforme des statuts de l'UMP..,  obsolètes,  pour les problèmes d'élections, en insistant  surtout "pour les primaires aux Présidentielles"

Il y a plusieurs messages implicites dans les déclarations de Jean-François, d'abord il veut se montrer comme le premier conciliateur, il pommade ses phrases "d'apaisement", en montrant un visage satisfait, plaisant agréable,   mais quand il  évoque la réforme des  statuts en insistant  " sutout pour les primaires aux Présidentielles",  - pour y entendre et  y voir bien clair - ,  on décèle là l'une de ses préoccupations essentielles, ce qui n'étonnera personne.

Voici ce qu'il a dit :

"Je pense ..heu.., en proposant une nouvelle date en deuxième quinzaine de septembre pour un vote à mi-chemin entre ce que je proposait et ce que proposait François Fillon lui-même proposait , on est sur la voie vraiment d'un...,voilà d'une solution à cette crise, donc pour  tout vous dire, , il n'y avait que la date qui posait un problème, hum .., , parce que  pour le reste, tout le reste enfin on était  déjà d'accord entre nous,à la fois ..., c'est moi qu l'avait proposé dès le début d'ailleurs, que nous ayons une direction qui soit collégiale, qui permette d'associer toutes les sensibilités.., de la même manière j'avais dit que je souhaitais  qu'on réforme les statuts de l'UMP, obsolètes pour les problèmes d'élections et surtout pour les primaires  aux Présidentielles, il faut bien veiller à ce que soit bien organisé, hein ..., pour éviter les difficultés que nous avons connues...heum .., Voilà je crois qu'à partir de là, les condition sont vraiment réunies pour retrouver le chemin de l'apaisement, je m'en réjouis" ( voir un extrait en vidéo


Enfin , d'après ce que nous lisons dans la  presse, Jean-François Copé parait tenir pour acquis que le Groupe R-UMP de François Fillon « entre dans un processus de dissolution », si l’on en juge par ce qu'il a déclaré hier par ailleurs :

 «J'ai proposé une nouvelle avancée avec un nouveau scrutin en septembre 2013. Je suis résolument "confiant" dans la conclusion de l'accord avec François Fillon,...,  «Dès lors que nous sommes d'accord entre nous, le groupe R-UMP entre dans un processus de dissolution, comme cela a toujours été convenu» …,

Par ailleurs Bernard Accoyer a annoncé que  le vote des parlementaires UMP et R-UMP prévu  Mardi à son initiative,  n'aura pas lieu si l'accord entre les deux rivaux «est finalisé d'ici là».

 ooOoo


On ne peut pas dire que la « nouvelle avancée »  proposée par  Jean-François Copé ce dernier Week end  est un   cornet-surprise, certains y voient un geste envers François Fillon « dans un souci d’apaisement », mais en ce qui nous concerne nous y voyons surtout une stratégie , une urgence ,  en effet il était prévisible  que Jean-François Copé ne pouvait rester campé sur ses positions jusqu’à Mardi,  jour où en principe   les parlementaires UMP et R-UMPT devrait se prononcer  en faveur ou non  pour un nouveau vote au plus tard avant la fin de l’été.

Selon notre analyse, c’est un risque fatal  qu’il n’entend   pas courir que de se  voir désavoué par les parlementaires si ceux-ci se prononçaient Mardi  en faveur d’un vote avant la fin de l’été 2013  .

Ce vote des parlementaires UMP serait  aussi une approbation implicite des parlementaires UMP  à  la proposition de François Fillon qui a toujours souhaité un vote avant les municipales de 2014, ce que Jean-François Copé, le Président UMP, statue  aux pieds d’argile, ne saurait souffrir sans y perdre les plumes de son aura.

Il fait donc tout pour arrêter ce processus  référendaire  interne avant mardi.


Toutefois, toujours selon  nous,  il n’en demeure pas moins que les conditions  de l’accord  en discussion, telles que définies d’une part  par le camp Fillon, d’autre part par le camp Fillon, font paraître cet accord comme un dossier fragile comme du cristal.


Parviendront-ils à un accord  ce Lundi même ?

Telle est la question posée ce matin très tôt  et bien sûr nous serons tenus au courant par les médias sans la journée, au conditionnel, au présent ou au futur,  selon ce qui se passera ce jour dans  ce parti UMP qui depuis le début de sa crise entre dans sa cinquième semaine de contorsions.


Conclusion : En ce qui concerne l’UMP il faut tout  lire et entendre au conditionnel,  si l’on ne veut pas mourir de rire.

Revue de Presse : 

 


 Copé-Fillon, qui lâchera le premier?



UMP : les deux rivaux sur la voie d'un accord

Ouest-France
 - ‎Il y a 1 heure ‎




Jean-François Copé propose de revoter en septembre 2013 sous réserve que soit dissous le R-UMP, le groupe filloniste à l'Assemblée. François Fillon se félicite de cette avancée, mais pose ses conditions. Bientôt la fin du feuilleton à l'UMP ? Jean-François ...




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