Il fait froid dans un pays gouverné depuis longtemps par la merditude

Éditorial de lucienne magalie pons

Par ces temps froids de pluie et de neige on peut voir hélàs de nombreux Sdf, seul ou en famille  avec des bébés et des enfants , raides de froid,  assis sur les chaussées de nos villes, attendant des passants une pièce de monnaie pour survivre.

 Et pour marquer mon indignation contre  la "Merditude"  de gauche et de droite qui nous gouverne  depuis des décennies et s'épand en promesses électorales trop vites enterrées, j'ai poussé mon coup de gueule du jour,  en composant un poème qui  met en scène un SDF, mon poème  ne vaut peut-être pas grand chose du point de vue littéraire mais  il exprime  ce que je veux dire :

Le cri de contre les  Merditures de chez Merditure : 

Merditude de chez  Merditude

Tu règne en haut comme d’habitude

Nous sommes en avance d’hiver

Avec le froid je désespère

Je me congèle sur la chaussée

Pendant que les passants pressés

N’ont pas le temps de me donner

Une petite pièce de monnaie

Et ma main  creuse reste vide

Vide, désespérément vide

Pendant que la Merditude prospère

dans les soit-disant  "hautes sphères"  

Pourtant la Merditude  et ses amis,

les uns et les autres  avaient promis 

Nicolas, François et les autres

En nous  jouant les bons apôtres :
«Jamais  plus de Sdf en France 
« Jamais  plus de pauvres en France 
« Nous allons faire tout ce qu’il faut

« Pour vous sortir des eaux

Merditudes de chez  Merditude

Ils mentaient tous comme d’habitude

Ce n’était que peaux de bananes

Et promesses de coq à l'âne

Et pendant ce temps

Encore ici et maintenant

Sur la chaussée, en  cette saison

On meurt  de froid et d’abandon.