Il
faut bien en fin d’année que les médias européens pour une fois au moins se
montrent optimistes, d’après Euro/topics, il s’agit d’une « Lueur d’espoir au terme d’une
année de crise »
Mais pour notre
part nous pensons que dès la deuxième quinzaine de JaNvier 2013 au plus tard, que les journalistes après avoir
évacué les dernières vapeurs de champagne
des festivités de fin et de début d’année cumulées, recommenceront à faire remonter leurs biles au vu de la politique
Européenne et qu’ils tenteront de nous en faire ressentir l'amertume dans leurs articles.
Tout
ceci est à prendre d’où ça vient, nous sommes blindés pour encaisser les bonnes
comme les mauvaises nouvelles depuis des décennies.
Aussi
nous ne pouvons mieux faire que de vous proposer de lire, si vous le souhaitez,
les interprétations des différents sons de cloches européennes qui égrènent chacun à leur façon « une lueur d’espoir »
de manière du reste assez discordante, en effet les uns se félicitent que contre toute
attente, dans une « construction branlante » nous
ayons réussi à sauver sauvé l’euro , que
la Grèce en
état de quasi faillite, l’Italie sur les rotule prête à plonger dans la
faillite et l’Espagne au bord du gouffre, en proie à des manifestations
violentes, se soient finalement remis
sur pied, en soulignant pour certains que les politiques de l’UE et de ces pays
ont rempli leur mission en obtenant ce qu’ils « voulaient imposer »,
il est même écrit dans un article que ‘L’amour du prochain doit braver la crise »
(sic), si l’amour du prochain consiste à imposer des plans d’austérité et de
rigueur nous nous autorisons à dire qu’il s’agit alors d’un « amour vache »
de chez Vache.
Revue
de presse :
Source :
Euro|topics: Lueur d'espoir au terme d'une année de
crise (28/12/2012)
Revue de presse européenne du 28/12/2012
À LA UNE
Lueur d'espoir au terme d'une année de crise
La Grèce reste dans l'Union monétaire, l'euro existe toujours et l'UE a forgé quelques compromis. Pour les chroniqueurs, 2012 a été une année de crise étonnamment stable, qui a su déjouer les augures les plus sombres, même si de nombreux problèmes restent irrésolus.
Wprost - Pologne
La zone euro a survécu
A plusieurs reprises en 2012, la zone euro semblait proche du naufrage et pourtant les choses se sont arrangées d'une manière ou d'une autre, résume Michał Kobosko, rédacteur en chef du magazine d'information conservateur Wprost, qui considère le parcours imprévisible de la zone euro comme le phénomène le plus étonnant de l'année : "Ce fut une année étrange. Une année qui a débuté avec des décisions hâtives, notamment parce que tout semblait facilement prévisible. Et malgré tout, de nombreux événements se sont déroulés différemment. Nous savions déjà à l'avance, d'une certaine façon, que la zone euro survivrait. Et pourtant, nous avons assisté à un thriller politique et économique insensé. La Grèce devait chuter et pourtant elle s'est relevée. L'Italie était à genoux, le Portugal devait annoncer sa faillite et l'Espagne descendait dans la rue pour manifester. Enfin, les politiques ont quand même rempli leur mission en maintenant sur pied cette construction branlante. ... Et en obtenant ce qu'ils voulaient imposer." (28.12.2012)
» informations complémentaires (lien externe, polonais)
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Les Echos - France
La crise financière a été contenue
Le président de la BCE Mario Draghi et son homologue américain Ben Bernanke sont parvenus à contenir la crise financière en 2012, écrit le journal économique libéral Les Echos, qui estime que la politique doit maintenant faire ses devoirs et résoudre la crise économique et sociale : "Ils ont su donner une perspective crédible à des investisseurs au bord de la crise de nerfs. Ils ont ainsi pris le relais de dirigeants politiques orphelins de leur principal moyen d'action, le levier budgétaire, et empêtrés dans des problèmes de gouvernance insolubles. ... Pour autant, on aurait tort de considérer les banquiers centraux comme des magiciens. ... Les grands argentiers n'ont pas le pouvoir de réparer le moteur économique, ils peuvent seulement y injecter du carburant pour qu'ils ne tombent pas en panne sèche. En clair, la fin de la crise sur les marchés ne signifie pas que les temps difficiles sont derrière nous, mais que nous avons un peu plus de temps pour les affronter. Aux politiques d'en faire bon usage pour mener à bien les réformes qui s'imposent et retrouver leur crédit perdu." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, français)
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Imerisia - Grèce
Léger optimisme en Grèce
Malgré toutes les prévisions qui tablaient sur une sortie de la Grèce de la zone euro en 2012, le pays est parvenu à rester à flots, analyse le journal économique de centre-gauche Imerisia : "Même au cours de cette nouvelle année, nous ne nous laisserons pas abattre, même si la plupart des citoyens ont beaucoup souffert. La Grèce reste membre de la zone euro et les puissants d'Europe montrent leur solidarité de différentes façons. … Il est certain qu'une période difficile attend les citoyens grecs. À partir des premiers jours de la nouvelle année, ils assisteront à la baisse de leurs revenus et à l'augmentation du nombre de chômeurs. Mais il y a un changement sur le plan psychologique : le versement de la prochaine tranche de crédit et les décisions claires du gouvernement créent un autre climat. On n'a pas résolu le problème de l'économie grecque, mais après plusieurs années de récession, on peut certainement distinguer quelques légers signes d'optimisme." (27.12.2012)
» article intégral (lien externe, grec)
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Suivre les débats » La Grèce noyée sous l’austérité
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Spiegel Online - Allemagne
La croissance prime désormais sur l'inflation
Le nouveau Premier ministre japonais Shinzo Abe est la personne de l'année 2012 car il a su placer la croissance de l'économie avant la lutte contre l'inflation, estime Wolfgang Münchau sur le site d'information Spiegel Online : "Si l'on porte à l'avenir un regard rétrospectif sur 2012, on constatera que le grand évènement n'aura pas été le troisième anniversaire de la crise de l'euro mais la réorientation la plus radicale de la politique économique de notre génération. … Le fait que l'on se soit détourné du principe de la stabilité des prix, que l'on considérait auparavant comme l'objectif principal de la politique monétaire. … Si la croissance nominale augmente, alors que le taux d'endettement diminue. Avec une croissance zéro et une inflation nulle, le taux d'endettement ne diminue pas. C'est le problème du Japon et aussi celui des pays d'Europe méridionale. Ils n'échappent à la dette ni par la croissance ni par l'inflation. D'où l'idée que les banques centrales privilégient l'objectif de la croissance nominale à celui de la stabilité des prix. … Il est toutefois d'une importance cruciale que le consensus politique change dans l'un des plus grands et plus importants pays industriels de la planète. Cela s'est produit au Japon, et je crois y distinguer une tendance mondiale. C'est pourquoi j'ai choisi Abe, car celui-ci incarne le plus fortement cette tendance." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Cinco Días - Espagne
Plus de pauvreté et moins de démocratie pour les Espagnols
Pour les Espagnols, la crise économique s'est aggravée en 2012. Les conservateurs du Parti populaire au pouvoir depuis un peu plus d'un an attisent les conflits dans la société, estime le journal économique de centre-gauche Cinco Días : "L'Espagne a toujours été un pays avec un chômage structurel relativement élevé et une faible productivité, de telle sorte que les produits, en dépit de bas salaires à l'échelle européenne, n'ont jamais été vraiment compétitifs. Vis-à-vis de la crise économique internationale, sans la possibilité de dévaluer la monnaie, on a réagi avec la plus simple des réponses : la réduction des salaires, l'augmentation de tous les impôts et une cure d'austérité qui, en raison de l'idéologie de ce gouvernement, s'est accompagnée de fortes atteintes aux droits civiques. … Si le gouvernement s'obstine à suivre sa position absolutiste et vaniteuse, il ne fera qu'attiser un peu plus la grogne sociale et installer dans la durée des mouvements de protestation. Il sera le seul responsable des conséquences." (28.12.2012)
» informations complémentaires (lien externe, espagnol)
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Suivre les débats » L'Espagne en pleine crise bancaire, » L’austérité menace la paix sociale
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Neue Zürcher Zeitung - Suisse
Les grandes puissances se défilent
Les grandes puissances de la planète ont été nombrilistes en 2012, commente l'essayiste Ulrich Speck dans le quotidien libéral-conservateur Neue Zürcher Zeitung. Difficile de dire quel pays sera garant de la sécurité internationale à l'avenir : "2012 a été l'année du report des grandes questions de notre temps. L'UE a trébuché de sommet en sommet ; la Grèce reste dans l'UE et l'euro existera encore en 2013. Aux Etats-Unis, tout le monde s'est concentré sur les élections présidentielles ; Washington a plutôt été passive sur le plan international. … Pour les administrations européenne, américaine et chinoise, le mot d'ordre a été : ne pas faire de faux pas. … La question qui continuera de nous préoccuper en 2013 et au-delà est donc la suivante : qui sera capable de préserver l'ordre dans le village mondial et disposé à le faire ? L'Amérique, garante de l'ordre libéral international depuis 1945, ne peut plus et ne veut plus le faire seule. L'Europe ne fait pas le poids sur la scène internationale. Les gouvernements russe et chinois ne semblent absolument pas disposés à dépasser des intérêts nationaux très étroitement définis pour assumer une responsabilité globale." (27.12.2012)
» informations complémentaires (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Ulrich Speck
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Elsevier - Pays-Bas
Un bon Européen doit penser national
Au regard des conflits auxquels les Etats membres de l'UE ont été confrontés dans la gestion de la crise, le blog UE du magazine ultraconservateur Elsevier recommande de faire preuve d'un égoïsme sain : "Les diplomates des grands pays comme l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne peuvent jouer à un jeu plus subtil que celui de l'Espagne ou de la Pologne, en raison de leur statut de superpuissance. Surtout les Français, qui sont très raffinés dans leur manière d'imposer leur volonté. ... Mais ce que les autres Européens trouvent tout à fait normal suscite un sentiment de gêne pour de nombreux Néerlandais. Ils pensent qu'il vaudrait mieux qu'à Bruxelles, les pays membres soient plus disposés à faire des compromis. Sinon, cela signifie que l'on est anti-européen, impoli ou que l'on se comporte comme un provincial ou un 'nationaliste'. ... Mais si l'on est disposé à faire des sacrifices et que l'on se montre docile comme un bon chien, on parvient juste à se faire dépouiller à Bruxelles. ... Pour réussir à Bruxelles, il faut agir en tant que représentant des intérêts de son propre pays et de ses propres citoyens." (22.12.2012)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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Tous les textes disponibles de » Arendo Joustra
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Mladina - Slovénie
La vitalité retrouvée des Slovènes
2012 est l'année au cours de laquelle le peuple slovène a retrouvé sa vitalité, résume l'hebdomadaire de gauche Mladina. Selon la revue, l'actuelle vague de protestation a montré le retour du plaisir dans le pays : "Les gens qui descendent dans la rue aiment protester, se révolter. Ils savourent leur confiance en eux, la coopération, le potentiel de la démocratie. Ils se réjouissent de leurs banderoles et de leurs revendications, de leur activisme, de leurs initiatives, et de la vitalité de leurs manifestations. Ce sont des gens qui sont contents de faire partie du peuple défiant et d'un rassemblement citoyen. … Ce sont des gens qui sont heureux d'être plus heureux que l'élite politique et qui sont en mesure de s'imaginer que cette élite commence à s'inquiéter. … Le message des protestations est clair : nous en avons assez de cette élite politique, pour laquelle l'avenir, les alternatives, et tout ce qui ne représente pas une version idéalisée de ce qui existe déjà, ne peuvent être que catastrophiques." (28.12.2012)
» article intégral
(lien externe, slovène)
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Tous les textes disponibles de » Marcel Stefancic
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Salzburger Nachrichten - Autriche
L'Autriche est moins corrompue
Les grands procès pour corruption ont dominé la vie politique autrichienne en 2012. Les citoyens doivent toutefois se garder de réagir en boudant la politique dans une année 2013 riche en élections, car l'élucidation des scandales progresse, écrit le quotidien chrétien-libéral Salzburger Nachrichten : "Si en cette fin d'année on passe une nouvelle fois en revue les pages politiques et judiciaires de l'année écoulée, une impression insistante se confirme : il n'y a jamais eu autant de corruption. Cela a pour conséquence la grogne de l'opinion publique, et le plébiscite immédiat de tout nouvel acteur gagnant la scène politique, même si celui-ci s'appelle Franck Stronach. C'est avec cette situation que commence l'année électorale 2013. Il y a pourtant des motifs d'optimisme. Car dans l'élucidation de la corruption, l'Autriche est peut-être déjà plus avancée qu'on ne le dit. … Les partis doivent ouvrir leurs comptes. L'Autriche est devenue plus propre." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Andreas Koller
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Dilema Veche - Roumanie
Pas d'amélioration en 2013 pour la Roumanie
En Roumanie, le président Traian Băsescu et le Premier ministre Victor Ponta, ainsi que leurs partisans respectifs, se livrent depuis cet été à une lutte de pouvoir acharnée. Pour le pays à la dérive, l'année 2012 est une année perdue et 2013 ne sera pas meilleure, estime l'hebdomadaire Dilema Veche : "Le nouveau gouvernement devrait se mettre au travail … et les citoyens devraient remarquer que le calme est revenu dans leur vie, et que la télévision n'annonce pas des catastrophes et des tentatives de coup d'état chaque jour. Je doute néanmoins que cela se passe ainsi. … Nos dirigeants n'ont qu'une chose en tête : ils ne veulent pas avoir à rendre de comptes sur le plan juridique, ils veulent se partager les recettes fiscales et se délecter du pouvoir. Ils iront même jusqu'à oublier leur frustration à l'égard du président Traian Băsescu - celle qui fut leur moteur sur le plan politique au cours des années précédentes. … Et même Băsescu voudra s'immiscer, plutôt que d'agir de manière conciliante, comme la constitution le lui impose." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, roumain)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Élections, » Roumanie
Tous les textes disponibles de » Mircea Vasilescu
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L'amour du prochain doit braver la crise
Peur, inquiétude et égoïsme ont marqué la vie des Bulgares en 2012, résume le quotidien Trud, qui réclame plus d'amour de son prochain pour l'année à venir : "La peur refoulée, l'inquiétude et le doute ont rendu la société bulgare plus agressive. Nous avons vécu en vase clos et perdu la compassion. La peur a détrôné l'amour du prochain, cette envie naturelle d'aider quelqu'un dans le besoin. … C'est pourquoi nous devrions faire en sorte, l'année prochaine, d'être plus attentifs aux autres et de toujours trouver la force d'accorder un sourire, de tendre une main secourable, car c'est fondamental. Peu importe qu'on soit plus pauvre ou plus riche en 2013, nous devons réussir à balayer la peur et la haine de notre cœur, pour céder la place à nouveau au bon qui est en chacun de nous. Que l'économie se porte mieux en 2013 ou pas, les clés pour une vie meilleure se trouvent dans nos âmes. Que 2013 soit l'année de la raison et du bien !" (20.12.2012)
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