La Guerre d’Algérie , les Evènements, La Révolution Algérienne,
tous ces qualificatifs sont employés par
les un et les autres , médias, historiens, philosophes, et pseudo-
historiens idéologues , écrivains, essayistes, et
par les dirigeants et hommes politiques, pour courir un drame politique qui a duré 8 ans de la Toussaint Rouge
de 1962 au 5 Juillet 1962, date à laquelle l’Algérie a reçu , de la volonté du Général de
Gaulle et l’approbation par vote des Français de métropole notamment, son indépendance
et est devenue un état , la
République algérienne
populaire et démocratique
Ce nouvel
Etat a reçu en 1962 en héritage de la
part de la France généreuse et des Français d’Algérie, une infrastructure particulièrement
développée, des réseaux routiers et ferrés, des aéroports, des réseaux électriques et de distribution
d’eau importants à la mesure du pays, des champs miniers productifs, des champs de
pétrole et de gaz en exploitation et
production, et pétrolifères, des écoles,
des facultés, des lycées, des
écoles, des hôpitaux, des dispensaires,
des fermes équipées de matériel agricoles et leurs cheptels, et sur le plan culturel des cinémas, des salles de théâtres, des Opéra, des salles de variétés, des écoles
de chants, des écoles de danses, l’Ecole
des Beaux arts, des Musées, des Jardins d’essais, et de plus avec le départ massif des Français d’Algérie
qui sont partis en masse n’ayant que le choix entre deux valises ou le cercueil les algériens ont profité tout les biens
qu’ils ont du abandonner derrière eux, appartements équipés et meublés , linges
vestimentaires, linges de maison et
vaisselles de famille.
Mais ce
n’est pas tout, dès l’Indépendance la République algérienne populaire et démocratique a
reçue pour assurer son essor pendant des décennies des subventions annuelles de la France qui se chiffraient
par centaines de millions, et de son côté l’Algérie a nationalisé notamment les industries, les mines, et les champs
d’exploitation et de production de pétrole et de gaz. Il y avait là de quoi
faire , et effectivement l’Algérie indépendante est devenue un pays très riche,
mais sans pour autant que les populations algériennes en reçoivent le bénéfice, alors qu’une classe dirigeante
au sommet en profite plus que largement.
Depuis quelques
décennies et en allant crescendo , d’après
certains écrivains et
discoureurs politiques idéologues, que l’on pare volontiers en
France de la qualité d’historiens , on
entend dire et on peut voir et lire dans les médias que la France a colonisé ce pays pendant 132 ans en
exploitant les populations d’origines, les réduisant à la misère, acapant leurs
terres, les humiliant et pour finir en
les les torturant et les martyrisant pendant la Guerre d’Algérie, on charge
aussi l’OAS qui n’a fait sont apparition qu’en 1961 de tous les crimes commis pendant la guerre
d’Algérie , on fait l’impasse sur les
crimes commis atrocement par les révolutionnaires algériens contre les
militaires et civils français d’Algérie dont ont été victimes des
adultes et des enfants violés, émasculés, et égorgés à l’arme blanche et mitraillés dans des
embuscades, on fait l’impasse aussi sur les polices parallèles du Général de
Gaulle constituées par le « cabinet
noir » du Général de Gaulle envoyées
sur le terrain en Algérie pour lutter contre l’OAS et qui eux aussi ont commis
des enlèvements et des crimes contre les français d’Algérie.
Et toute
cette classe soutient avec certains algériens de même acabit que la France doit à l’Algérie des
excuses et la reconnaissance de ses crimes contre les algériens pendant toute
la période la colonisation et pendant la Guerre d’Algérie.
Les
politiques et dirigeants Français jusqu’à ce jour n’ont pas présentés
d’excuses, mais certains d’entre eux se sont aventurés dans un passé récent ?
pour ménager les intérêts économiques de
la France ?
à faire des déclarations publiques à la frontière de la repentance et de la reconnaissance ,
mais le Président français Hollande en voyage d’Etat ces trois derniers jours en Algérie , s’est
avancé, sans doute animé par le souci
d’une normalisation des relations entre la France et l’Algérie, à reconnaître
les « souffrances » infligées au peuple algérien par la
colonisation .
Le Président Français n’a pas évoqué les souffrances endurées pendant 8 ans par les Français
d’Algérie, les Harkis et les Algériens
fidèles à la France,
non il a globalisé la tragédie 1954/1958 en la noyant sous le
terme « colonisation » ce qui aux yeux des français et des algériens contemporains
qui n’ont pas pas pris ou eu le
temps d’approfondir l’histoire de France et l’histoire de l’Algérie avant et après l’indépendance ,
et ils sont nombreux, ce qui va encore alimenter les revendications des
demandeurs d’excuses qui ne manqueront pas de considérer les déclarations de
François Hollande comme un grand pas en avant et un encouragement.
Évidemment aucune réciprocité n’est demandée, et pourtant il serait juste
que les Algériens reconnaissent le prestigieux et riche héritage que la France leur a légué sans
aucune contrepartie au moment de l’Indépendance
et de l’aide financière et
d’assistance technique qu’elle ne lui a jamais mesurée.
Avant même le départ en visite
de François Hollande en Algérie, Abdelaziz Bouteflika, le chef de l'Etat algérien avait dit attendre de la visite du président
français un "partenariat d'exception" , et les médias d’après
certaine sources rapportaient que Paris
souhaitait nouer à cette occasion
"un dialogue politique sur les grands enjeux internationaux", à
commencer par le Mali, en notant que La France voulait obtenir l'appui de l'Algérie à une
intervention internationale dans le nord de ce pays, contrôlé par des
islamistes radicaux.
Un programme si l’on s’en tient à ce que les médias rapporté tout à
fait composite, diplomatie, partenariat d’exception, dialogue politique, enjeux
internationaux, intervention au mali … et puis quoi encore ?
Eh bien
d’après les médias et au vu des écrans
le président français François
Hollande accueilli dès sa descente
d’avion par le Président et les autorités avec les honneurs dû à son
rang, ensuite il s’est rendu avec le Président Bouteflika à Alger où ils ont
été acclamés par une foule « en
liesse » en parcourant sur quelques
centaines de mètres le boulevard du
front de mer, pavoisé aux couleurs des deux pays, pendant que les gardes d’honneurs
traditionnelles à cheval blanc tiraient à blanc dans le ciel d’Alger , des
citoyens, des groupes folkloriques accompagnaient la progression du cortège et
des gardes du corps, en applaudissant
et en poussant des youyous tandis que du riz et des pétales de fleurs étaient
lancés depuis les balcons des immeubles
haussmanniens (héritage reçus des français) élevés en bordure de ce
grand boulevard qui domine le port et
l’Amirauté et descend vers l’ancienne Place du Gouvernement et l’ancien square
Bresson.
Très
couleur locale « moderne » cette arrivée à Alger, mais beaucoup
moins spectaculaire et traditionnelle que la visite de François Mitterrand en 1954
(1) dans les grandes montagnes Grande Kabylie au sommet du Djurdjura à la commune mixte de Michelet où il avait été accueilli par une Grande Fantasia
traditionnelle en présence de tout les
Aghas et Caïds responsables de tous les
villages de la Grande Kabylie
en grandes tenues et les autorités françaises avec tous les
personnels des administrations, fonctionnaires français et kabyles et aussi
les gardes mohgzani, et enfin les populations environnantes françaises et kabyles
(François
Mitterrand était alors Ministre de l’Intérieur, l’Algérie était Française, j’y étais,
j’avais 19 ans, j’étais rédactrice
d’Administration à Michelet à cette époque et j’en garde un très beau souvenir,
d’autant que François Mitterrand s’était incliné pour me saluer, avec toute
l’élégance de l’étiquette française, et le charme discret de son sourire et de son
regard.)
Bon
revenons à nos moutons, le Chef de l’Etat Français François Hollande en était aux prémices de sa visite d’Etat (de
36 heures) aux côtés du Président
Algérien Abdelaziz Bouteflika ,
tous deux saluaient la foule en « liesse », François Hollande en
levant le bras droit vers le ciel et Abdelaziz Bouteflika en pressant sa main droite sur son cœur.
Pour
situer l’importance du programme de cette visite d’Etat, il faut noter que François Hollande, le
Président Français était accompagné
d’une très nombreuse délégation de près de 200 personnes délégation,
dont neuf ministres, une douzaine de responsables politiques, une
quarantaine de patrons, des écrivains, des artistes parmi lesquels le comédien
né en Algérie Kad Merad, populaire en
France, et d’une centaine de journalistes.
D’après ce que les médias en disaient, François Hollande entamait mercredi une visite d'Etat de 36
heures avec la volonté d'ouvrir une nouvelle page dans les relations politiques
et économiques entre la France
et l'Algérie, il était question dans les articles que François Hollande et Abdelaziz Bouteflika
tenteraient de tourner la page de ces
espoirs déçus (traité d’amitié en suspens )
par une "déclaration conjointe" qui devait être signée
mercredi, à défaut d'un traité d'amitié.
Les médias
rapportaient aussi que devant les deux chambres du Parlement algérien réunies,
le président Hollande entendait poser
jeudi "un regard lucide" sur le passé, celui de 132 années de
colonisation française et d'une guerre d'indépendance meurtrière.
Et comme
nous l’avons dit plus haut , les médias rapportaient que Le chef de l'Etat
algérien attendait de la visite du
président français un "partenariat d'exception", …., «
tandis que Paris souhaitait nouer à
cette occasion "un dialogue politique sur les grands enjeux internationaux",
à commencer par le Mali, en ajoutant que La
France voudrait obtenir l'appui de l'Algérie à une
intervention internationale dans le nord de ce pays, contrôlé par des
islamistes radicaux.
Mais
revenons à un aspect non moins essentiel et surtout primordial aux yeux des
entreprises française : le bisness franco-algérien, autrement dit les
affaires économiques :
"L'Algérie
et la France
vont procéder à la signature de 7 à 8 accords touchant plusieurs secteurs dont
la défense, l'industrie, l'agriculture, la culture, l'enseignement et la formation",
a indiqué le Premier ministre algérien
Abdelmalek Sellal.
L’un de
ces contrats négocié portera notamment sur la construction près d'Oran (Ouest) d'une
usine de montage de Renault susceptible de produire à compter de 2014 au moins
25.000 véhicules par an.
Ma
conclusion :
Si une fois pour toute la
France et l’Algérie, - qui ont beaucoup à se reprocher l’une
et l’autre , selon le point de vue auquel on se place -, se décidaient un jour de laisser dans les
archives leur meurtrières castagnes et
se mettaient à négocier leurs contrats
d’affaires internationales au mieux des
intérêts des deux parties, tout le monde aurait à y gagner.
Nous ne pouvons que
regretter que des contorsions de prétendue amitié , alimententent des
rancoeurs à un moment où, dans certaines villes et cités Françaises,
de nombreux jeunes Français d’origine algérienne en
perte de confiance et en refus d'intégration , se disent discriminés et
rejetés par la France alors qu'ils sont manipulés et endoctrinés dans
cette attitude négative, par ceux des irresponsables agitateurs
politiques ou re-visiteurs d'histoires.
C’est une nouvelle page qu’il faut écrire, mais elle sera bien écrite
qu’à condition qu’on tourne la page sur le" passé".
C’est ce qu’ai j’ai fait le 27
Juin 1962, j’ai tourné définitivement la
page, je n’ai demandé d’excuses à personnes pour les 6 générations
de femmes et d’hommes courageux , français et européens qui n’ont jamais
exploité personnes en Algérie, qui ont construit des villes et des villages,
des écoles, des hôpitaux etc…., défriché
des marais et des terres en jachères ou en marais pour en faire des
cultures agricoles et bien d’autres choses encore , mais j’arrête là la liste,
il suffit de lire dans les archives Françaises ce que nous avons construit et
fait en Algérie pendant 132 ans , mais le mieux encore c’est quand la France de Charles X au
moment de la conquêt a délivré les populations algériennes de la domination de l’Empire Ottoman turque
qui les tenaient asservies sans aucune liberté ? depuis 3 siècles.
Oui la France
a eu aussi le mérite de les délivrer des turques et de leur faire connaître la Liberté et le droit de
réclamer leur Indépendance que le Général de Gaulle leur a offerte.
Un cadeau précieux qui mérite un grand merci.
Revue de presse :
Avant de passer en Revue de presse, j’ai choisi de reproduire ci-dessous ce que Monsieur
Gérard Longuet a dit à ce sujet dans un entretien publié sur le site Public
Sénat :
Copié/collé
De source site Public Sénat :
Gérard Longuet : «Le colonialisme a un bilan positif»
Le 20.12.2012 à 18:20
…/
Lors de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu les «
souffrances » infligées au peuple algérien par la colonisation. Pour l’ancien
ministre UMP de la Défense,
Gérard Longuet, « c’est un exercice périlleux et parfaitement inutile de
prétendre dans une intervention de quelques dizaines de minutes traiter et
épuiser un sujet aussi complexe que l’aventure coloniale française ». Selon
l’ancien membre d’Occident, « le colonialisme n’est pas à l’origine des
difficultés actuelles de l’Algérie ».
Ce n’est pas la première fois que Gérard Longuet se fait remarquer sur
la question algérienne. Le 30 octobre dernier le sénateur UMP avait effectué un
bras d’honneur durant le générique de l’émission de Public Sénat Preuves par 3.
Réagissant à une question hors antenne sur la demande du ministre algérien des
Anciens combattants pour « une reconnaissance franche des crimes perpétrés à
leur encontre par le colonialisme français », l’ex-ministre de la Défense avait fait un bras
d’honneur. Le sénateur de la
Meuse avait ensuite assumé son geste. Deux associations ont
assigné Gérard Longuet pour injure publique. Entretien.
François Hollande a dénoncé ce matin un système colonial profondément
injuste et brutal. Qu’en pensez-vous ?
Je crois que c’est un exercice périlleux et parfaitement inutile de
prétendre dans une intervention de quelques dizaines de minutes traiter et
épuiser un sujet aussi complexe que l’aventure coloniale française, qui se
situe dans un contexte historique extrêmement riche et divers. Il faut se
souvenir que si la France
est venu en Algérie c’est parce que l’empire Ottoman n’était pas capable
d’assurer l’ordre en méditerranée et que les prix des pirates étaient une
réalité qui pesaient lourdement sur la vie quotidienne. Que la colonisation ait
été faite au profit du colonisateur personne n’en doute, mais il faudrait
estimer que la colonisation, si elle était injuste, constituait au regard de ce
qu’était la société traditionnelle Ottomane un véritable progrès. Le
colonialisme a en gros un bilan acceptable, un bilan positif - Je vais mettre
les pieds dans le plat ! Au moment où il s’est mis en place au XIXe siècle face
à l’incurie de l’empire Ottoman, c’était sans doute une bonne solution.
Que voulez-vous dire ?
Il est évident qu’aux normes d’aujourd’hui la situation coloniale ne peut
qu’être reconnue comme injuste mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaître
que le système colonial prolongeait le système du droit local et que l’absence
de citoyenneté française permettait le maintien d’une société traditionnelle ce
qui a bien des égards était une demande des pouvoirs locaux. Je crois que le
colonialisme n’est pas à l’origine des difficultés actuelles de l’Algérie, il
faudrait que les Algériens aient l’honnêteté de le reconnaître.
Pour les centaines de milliers de Français d’origine algérienne, comme
pour les rapatriés d’Algérie, les termes choisis par François Hollande doivent
toutefois avoir une résonnance particulière ?
Parler de système « injuste et brutal » par rapport à la société
policée que l’on connaît aujourd’hui, bien sûr. Mais par rapport à une société
brutale et sans protection du XIXe je ne suis pas certain que le colonialisme
était en contradiction avec ce que les Français de souche connaissaient
eux-mêmes. On mourrait de la tuberculose, on mourrait du tétanos, il n’y avait
pas de régime de retraite et de protection. Il y a eu la diffusion de la
promotion républicaine par l’école. Reconstruire l’histoire coloniale à la
lumière de la société d’aujourd’hui c’est commettre un contre-sens.
Croyez-vous aux effets positifs que le discours de François Hollande
peut avoir sur certains jeunes issus de l’immigration qui ont le sentiment
d’être un peu déclassés ?
Au contraire, cela ne peut avoir qu’un effet négatif parce que ça va
justifier ceux qui sont mal dans leurs baskets dans l’idée qu’il y a une
explication à cela. Je pense qu’il faut avoir beaucoup de tact sur ces sujets.
Nous avons une immigration africaine au sens large, maghrébine et subsaharienne
et nous ne devons pas les entretenir dans l’idée qu’ils sont engagés dans un
pays qui s’est obstinément mal comporté à l’égard de leur territoire d’origine.
Sinon comment voulez-vous qu’ils soient heureux dans notre pays ? Je crois
qu’il faut au contraire montrer que le système colonial est un système relatif,
c’est un système d’une époque et qui à bien des égards était animé par beaucoup
de bonne volonté, et surement, reconnaissons par du lucre ou des petitesses.
A propos des engagements politiques de votre jeunesse, avec le recul du
temps seriez-vous d’accord pour reconnaître une forme d’erreur sur la défense
du modèle colonial ?
Oui naturellement, surtout sur l’intégration. Si j’ai commis une erreur
c’est surtout d’avoir sous-estimé les difficultés inhérentes à l’intégration et
au fait de donner la nationalité française à ceux qui ne l’avaient pas. C’est
une évidence que les racines culturelles arabo-musulmanes pour les uns et
kabyles pour les autres rendaient l’intégration beaucoup plus difficile que je
ne pouvais l’imaginer.
Fin du copié/collé
_________________________/
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