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12 décembre 2012

UMP : la 5me entrevue FILLON_COPE d'hier soir s'est cloturé par un échec - Rideaux -

Éditorial de lucienne magalie pons




Inutile d’en faire des tonnes, la 5e rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé s’est soldée  par un échec après 30 minutes de tête à tête en  huis clos.

 François Fillon s’en tient aux propositions et stratégies, -  qu’il a  par ailleurs précisément et clairement développées hier  matin sur Europe 1 (voir le texte de l’interviewe   en dessous de notre éditorial, avant la « revue de presse » ) -, en vue de trouver  des  solutions  pour sortir l’UMP de la crise ,  et qui  s’articulent autour d’ un nouveau vote  pour la Présidence du parti  avant l’été 2013 au plus tard , ouvert à de nouvelles candidatures, étant précisé que François Fillon a déclaré hier qu’il renonçait à se présenter à la Présidence  de l’UMP.


Selon les médias, l’entourage de  François Fillon  a indiqué qu’il  considère que les rencontres  avec Jean-François Copé sont terminées et n’est pas favorable à de nouveaux tête-à-tête, et qu’il n’accepterai  le revoir que  pour discuter d’un nouveau vote  et qu’une sixième rencontre ne  saurait avoir lieu que si Jean-François Copé accepte d’avancer  « sur le calendrier et pas autrement » la date   des élections afin que celles-ci interviennent avant l’été 2013 au plus tard.

Jean François Copé de son côté reste intransigeant sur la date d’un nouveau vote notamment selon lui, ce vote ne peut  intervenir qu’après les élections municipales qui sont prévues en mars 2014

L’ entourage de  Jean-François Copé a fait savoir qu’il estime  que   le dialogue reste  ouvert  avec François Fillon, même si  « une divergence demeure sur la date d’organisation d’une nouvelle élection » mais les commentateurs rapportent qu’il s’agit d’une simple position de surface en rappelant que Jean-François Copé souhaite que la date des élections soit fixée après les municipales de 2014, et qu’il s’activerait déjà avec les copéistes  pour modifier les statuts de l’UMP et programmer de nouvelles élections selon  un agenda qui leur convienne.

L’entourage de Jean-François Copé a  aussi  indiqué  qu’il  a fait la proposition à François Fillon d’installer un groupe de travail composé de représentants de toutes les tendances en vue d’une révision des statuts, préalable à la tenue de toute nouvelle élection. François Fillon lui a indiqué qu’il allait y réfléchir »

Des médias se font l’écho du mécontentement des fillonistes  qui considèrent que Jean-François Copé et ses proches veulent  en fait  prendre en mains  les opérations d’organisation des nouvelles élections et fixer la date du nouveau vote après les élections de 2014, sans tenir compte de leurs suggestions et propositions.


Parallèlement de nombreux  parlementaires,  qui considèrent que la situation n’est plus tenable à l’UMP,   ne sont pas restés inactifs , ils ont proposé des solutions pour sortir de la crise, et force est de constater,  en lisant et  en écoutant les médias, que  la majorité d’entre eux sont d’avis qu’il faut voter  au plus tard avant l’été 2013, en  expliquant  que l’UMP doit  voter au plus vite pour se donner le temps de préparer dans de bonnes conditions ;  les élections municipales  prévues pour le mois de Mars 2014 , qui seront suivies des élections européennes, des élections  sénatoriales, des élections régionales, des élections cantonales, très importantes à remporter pour  eux,  en plaidant  pour « l’avenir du pays ».

Du coté des militants de base, des adhérents et des sympathisants de l’UMP le  virus du « ras-le- bol » contamine tout le monde, ils veulent sortir de la crise au plus vite et dans leur grande majorité, ils réclament  eux aussi un vote  rapide,  avant l’été 2013 au plus tard


Par ailleurs, François Fillon a publié une tribune dans le Figaro dans laquelle il écrit   : « Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde », écrit  notamment François Fillon


Nous reviendrons plus tard dans la semaine pour  reparler  de cette question politique « abracadabrantesque »,  si un rebondissement notable survenait, en attendant nous vous proposons , si vous le souhaitez, de  lire ci-dessous le texte de l’interviewe que François Fillon  a accordée  hier matin  à Jean-Pierre Elkabbach sur l’antenne  d’Europe 1, suivi d’ une  brève revue de presse .

ooOoo

Documents :

 Commentaire : Sur Europe 1 hier  matin,  dans l’émission de Jean-Pierre Elkabbach, François Fillon a proposé des solutions pour sortir l’UMP de la crise qui entre dans sa 4me semaine.
Ce qui est à porter  à l’actif de François Fillon c’est qu’il sait prendre le recul  nécessaire pour ne pas  faire de la crise que traverse l’UMP  une question personnelle,  et qu’il  possède  la capacité d’analyse et de réflexion politique  , pour faire de nouvelles propositions constructives  qui finalement à notre avis  seraient favorables  non seulement à son avenir politique, mais tout autant  à apaiser les dissensions internes de l’UMP.
Hier matin sur Europe 1, François Fillon se trouvait  donc  face à El Kabbach, -  qui n’a pas perdu  sa  façon  agressive de poser des questions et  d’interrompre constamment ses interlocuteurs, avec une impertinence sans égal, pour couvrir leur voix,  ou encore pour  couper leurs phrases et  les réorienter à sa convenance vers d’autres questions  , ce qui est tout à fait  irritant pour les auditeurs qui perdent l’audition de quelques mots,  justement au moment important  où ils voudraient les entendre !
Peine perdue pour Elkabbach, en dépit de ses agissements,  François Fillon  a énoncé  clairement  ses intentions et  nouvelles propositions sans perdre le fil conducteur de son exposé, c’est une prouesse à souligner.
Comme pour le moment je n’ai pas  pu télécharger la vidéo de l’interviewe, j’ai pris soin de tout noter à votre intention, quelque soit l’opinion politique des uns et des autres, on peut  reconnaître que François Fillon s’exprime  avec une  rigueur d’expression méthodique  pour cerner et maîtriser le sujet, c’est du reste  qui le distingue avantageusement  de son adversaire Jean-François Copé,  quand ce dernier s’exprime dans les médias.
Voici ce que j’ai pu noter  en suivant cette émission :
Europe 1 : 8 h.17, François Fillon est l’invité de Jean Pierre El Kabbach
JP.E : Bienvenue François Fillon, merci d’être ici avec nous, bonjour. Comment qualifiez-vous le spectacle avec Jean-François Copé, que donnez depuis 3 semaines ?
FF : Oh c’est un spectacle lamentable, parce que cette élection a été un spectacle lamentable, tout le monde le reconnaît aujourd’hui, elle a été l’objet d’innombrables irrégularités, c’est une élection..
JP.E : de part et d’autre..
FF ; non, non,  c’est une élection qui a été irrégulière dans son organisation, et les choses ont culminé avec la version des résultats, comme l’a reconnu lui-chargée même le Président de la Commission,  chargée de contrôler les opérations de vote,  donc aujourd’hui, tout le monde reconnaît qu’il faut voter.
La seule façon de lever les soupçons sur cette élection, la seule façon de redonner une légitimité à l’équipe de Direction de l’UMP, c’est un nouveau vote, tout le monde le reconnaît, les parlementaires, les militants, les sympathisants, les français, dans leur immense majorité, …,
JP.E : on va voir ça, d’autant plus que ce soir vous vous rencontrez avec Jean-François Copé à huis clos,  pour ie cinquième fois, est-ce que c’est la dernière ?
FF : J’ai essayé depuis le début de cette crise de trouver des solutions et des compromis, j’ai proposé une direction provisoire sous l’autorité d’Alain Juppé, puisqu’il a été le premier Président de l’UMP, j’ai accepté le projet de médiation d’Alain Juppé, qui a été refusé, j’ai accepté de discuter avec Jean-François Copé pour essayer de trouver une solution pour sortir de la crise…,
JP.E : et voyez cette litanie, « J’ai accepté, j’ai accepté, j’ai accepté » ..,
FF : oui, mais ça prouve que mon souci premier c’est l’unité de ma famille politique.
JP.E : eh bien, eh bien ?
FF : j’ai discuté avec Jean-François Copé, je constate aujourd’hui qu’on est prêt à se mettre d’accord sur les conditions d’une nouvelle élection, puisque au fond tout le monde, lui-même, reconnaît que cette élection s’est mal déroulée ..,
JP.E, mais pas sur .., on va le voir ..,
FF : on est d’accord pour mettre en place une direction partagée de l’UMP, jusqu’à cette nouvelle élection, pour que toutes les sensibilités de notre famille politique se sentent représentées, dans une formation politique unique, en revanche on a un problème sur la date, je pense qu’il faut qu’il y ait une élection dans les meilleurs délais, une élection …,
JP.E : c’est-à-dire, c'est-à-dire ?
FF : moi,  j’avais souhaité que l’élection soit dans les 2 ou 3 mois, c'est-à-dire  dans le délai matériel pour l’organiser, il y a un certain nombre de voix à l’UMP pour que l’élection ait lieu un peu plus tard  au printemps, après une réforme des statuts, et que ce soit une élection …
JP.E : complètement nouvelle ?
FF : eh bien, moi, je vais vous dire, moi je suis d’accord avec toute solution démocratique dans un délai raisonnable, s’il s’agit de revoter avant l’été, avec une réforme des statuts, en ouvrant complètement le jeu à de nouvelles candidatures, pour assurer une sorte de ré- oxygénation  de notre parti, j’y suis favorable
JP.E : c’est-à-dire .., on, on, oui, oui
FF : la seule chose que je ne peux accepter c’est que cette élection soit repoussée après les élections (ndlr : de 2014), pourquoi ?, parce que après les élections municipales, il y a les élections européennes, il y a les élections sénatoriales, il y a les élections régionales, il y a les élections cantonales, alors l’UMP va traîner cette crise et ce soupçon pendant toute cette période, pour finalement trancher la question au milieu d’élections très importantes pour le redressement national.
JP.E : Vous ne m’avez pas répondu, est-ce-que c’est  la dernière fois que vous vous retrouverez ce soir en tête-à-tête, parce vous désirez toujours parler..
FF : je parlerai toujours avec tout le monde, y compris avec Jean-François Copé,  , simplement je dis aujourd’hui ça suffit, maintenant il faut que les élections aient lieu dans un délai qui soit un délai raisonnable, et ce délai raisonnable c’est au printemps.
C’est avant l’été, c’est en tout cas, avant qu’on rentre dans la période de préparation de cette succession  d’élections qui auront lieu en 2014 et en 2015 ;
JP.E : vous vous retrouverez l’un face à l’autre, sans témoins et seuls, ça se passe à quel moment, le ton monte entre vous ..,
FF : non, mais c’est normal qu’on parle, on est des responsables politiques, on a le souci de l’avenir de notre pays, c’est-à-dire  moi ne je ne bats pas pour moi, j’ai d’ailleurs indiqué dès le départ que je ne serais probablement pas candidat à la présidence de l’UMP ..,
JP.E : alors,  justement, vous aviez dit que vous renonciez à la Présidence de l’UMP..,
FF : je n’ai pas l’habitude …
JP.E : c’était peut-être le fruit de la colère,  est-ce que c’est  maintenant ..,
Non, non pas du tout, j’ n’ai pas l’habitude de changer d’avis, simplement ce n’est pas un combat pour moi, la question qui est posée pour moi aujourd’hui c’est d’engager un effort de rassemblement des français en vue du redressement national..,
JPE  …, (ndlr : tente d’intervenir)
FF : mais pour cela, nous avons besoin que le premier parti de France soit un parti responsable ..,
JP.E : mais est-ce que ça veut dire ..,
FF : comprenez bien Jean Pierre Elkabbach, dans quel pays sommes- nous ?, on est la 5éme puissance du monde et on accepte qu’il ait des tripatouillages aux élections à la tête du parti socialiste mises sous le tapis, et aujourd’hui qu’il y ait des tripatouillages  …,
JP.E : oui mais on peut se demander ..,
FF : à la tête du premier parti de France  .,
JP.E :  et on peut se demander aussi …
FF : il n’y a pas une démocratie en Europe du nord où ceci serait accepté..
JP.E : mais on peut se demander aussi pourquoi un premier ministre et jugé comme homme d’Etat, qui a gouverné la France pendant 5 ans avec Nicolas Sarkozy, s’est exposé de cette manière et est allé chercher .., euh… parce qu’au fond …, euh… votre ambition c’est quoi, c’est d’être Chef de parti ?
FF : mon ambition c’est de participer au redressement  de mon pays ..,
JP.E : non, mais en tant que Chef de parti ?
J’ai dirigé la majorité pendant 5 ans, je vois aujourd’hui le gouvernement socialiste qui est en train de conduire notre pays à la récession, qu’il ne fait aucun effort pour lutter contre la récession …,
FF : ..,  menace l’économie européenne..,
JP.E : c’est  …, (ndlr : un mot inaudible)
FF …, l’objectif c’est de rassembler les français autour d’un projet de redressement national..,
JP.E :c'est-à-dire que  …, ?
FF : je pensais que je pouvais être utile
JP.E : …,  c’est pas forcément à la tête du parti … ?
FF : mais bien sûr que non, je pensais que je pouvais être utile à la tête du 1er parti de France, à la tête du premier parti d’opposition, les conditions dans laquelle ces élections ont été organisées jette aujourd’hui un vrai processus électoral ..,
JP.E : c’est ..? …,
FF : donc je veux de nouvelles élections  avec de  nouvelles candidatures pour que l’UMP puisse prendre un nouveau départ …,
JP.E : c'est-à-dire que le vote doit être ouvert à toutes les sensibilités ?, on recommence une campagne ?
FF : en tout cas c’est la proposition aujourd’hui d’un grand nombre de mes amis parlementaires, je …..,
JP.E : non mais c’est la vôtre ou pas ?
FF : Je les soutiens, je les soutiens …
JP.E : Bon deuxièmement est-ce que vous croyez que les électeurs et les militants ont envie de voter une nouvelle fois ?, est-ce que vous, l’un ou l’autre .
FF : je pense qu’ils ont envie de sortir de cette crise..
JP.E : ils ont en assez peut-être … ?
FF : ils ont surtout envie de sortir de cette crise, ils ne peuvent pas rester dans cette situation, ils ne peuvent pas que leur parti soit soupçonné, ils ne peuvent pas accepter une situation qui risque de conduire à une explosion  de l’UMP, parce que derrière cette affaire, il y a aussi des débats idéologiques qui sont des débats qui doivent avoir lieu, ils doivent avoir lieu dans un contexte électoral qui soit à la fois indiscutables ..,
JP.E : alors vous aviez dit que, le jour après le vote, que vous renonciez ou pouviez renoncer à la présidence de l’UMP            ..
FF : j’avais proposé une direction provisoire..,
JP.E : voilà, ça n’a pas eu lieu, est-ce que votre prochaine candidature à cette élection est déjà assurée ?
FF : Quelle élection ?
JP.E : eh bien à l’élection du Président de l’UMP ?
FF : je pas du tout, je viens de le dire à l’instant, je ne me bats pas pour moi, moi je  ne me bats pas pour moi..
JP.E : Mais est-ce que ça veut dire que vous pourriez ne pas être candidat ?
FF : Bien sûr, Jean-Pierre Elkabbach, bien sûr, ce n’est plus le sujet,  aujourd’hui c’est un nouveau départ pour l’UMP, et il faut de nouvelles candidatures, il faut une nouvelle campagne, il faut de nouveaux statuts, et il faut des statuts qui fassent en sorte que cette nouvelle élection puisse être irréprochable.
JP.E : euh .., jusqu’à quand  vous présiderez  votre groupe R-UMP ?
FF : je présiderai ce groupe jusqu’à ce que nous ayons obtenu satisfaction.
JP.E : si le ..,
FF : c’est-à-dire jusqu’à ce que nous ayons obtenu de nouvelles élections qui répondent  de la légitimité de l’UMP.
JP.E : Si le blocage continue, est-ce que vous en appellerez à la Justice ?
FF : c’est une possibilité que je me garde, le recours est en cours de préparation, je souhaiterais pouvoir éviter cette solution, parce que je pense nous devrions régler cette affaire de la meilleure façon qui soit, c’est-à-dire de la façon politique, de la façon démocratique, mais j’ai cette possibilité.
JPE : Pour être clair, est-ce que vous acceptez que Jean-François Copé assure à la tête de l’UMP ou un intérim ou un sursis, est-ce que pour vous il est président avec ou sans légitimité aujourd’hui ?
FF : je lui ai proposé, j’ai proposé,  d’ailleurs  on est plutôt d’accord sur ce sujet, sur cette question,  qu’il y ait une sorte de direction partagée..,
JP.E : partagée avec qui ?
FF : Avec des responsabilités qui soient..,
JP.E : par qui ?, par qui ? FF : …, confiées à l’ensemble des responsables politiques de notre famille, ceux qui m’ont soutenu, ce qui ne m’ont pas soutenu, et donc je ne demande pas le départ , aujourd’hui, les départ de Jean-François Copé, je demande qu’il y ait des élections dans les meilleurs délais.
JP.E : Vous avez vu,  à Chartres hier, que Jean-François Copé vous a rappelé que le patron de l’UMP,  je le cite, c’est pas juste avoir la tête dans les étoiles et attendre qu’on vous apporte votre destin sur un plateau, c’est vous ça ?
FF : moi je ne sais pas, j’ai dirigé la majorité pendant 5 ans, ça n’as forcément été aussi facile que cela, et je l’ai fait de telle façon que, à aucun moment, je n’eu de difficultés avec cette majorité, même dans les moments les plus difficiles.
JP.E : Vous ne m’avez pas répondu, à ce qu’il est Président avec ou sans légitimité aujourd’hui ?
FF : ah !, aujourd’hui il n’y a aucune légitimité à la Présidence de l’UMP, l’élection est entachée de tellement d’irrégularités.
JP.E : Et s’il ne veut pas céder enfin ou accepter vos propositions, qu’est-ce qui se passe  s’il n’y a pas un accord ce soir pour la cinquième fois, la 5eme en tête-à-tête  à huis clos, que se passe-t-il ?
FF : écoutez,  j’espère que ..,
JP.E : arrêter d’espérer ? …, accepter ? ..,
FF : Non, non je .., la vie est faite d’espoir Jean-Pierre Elkabbach, et tant que je continue à discuter j’espère trouver une solution et j’espère que le bons sens va l’emporter..,
JP.E : mais comment vous pourriez le convaincre parce qu’il ne veut pas …,
FF : il n’y a plus aujourd’hui à l’intérieur de notre famille  une seule personne qui ne dit pas qu’il faut revoter, voilà, donc il faut bien entendre cette voix qui monte de l’immense majorité  des adhérents de notre parti politique.
JP.E : il n’entend pas cette voix, est-ce que vous en appellerez encore à Nicolas Sarkozy ?
FF : non, il faut laisser Nicolas Sarkozy en dehors de tout cela, il a .., d’abord il a choisi lui-même de se mettre en dehors,  il a d’ailleurs d’autres fonctions.
JP.E : Mais quels conseils vous a-t-il donnés ?
FF : Ça je les garde pour moi Jean-Pierre Elkabbach, mes conversations avec Nicolas Sarkozy …,
JP.E : oui mais on se demande alors à quoi bon il donne  des conseils puisque vous ne les suivez pas, ni vous, ni lui ?, il vous a donné au moins le conseil de vous mettre d’accord avec …, en respectant l’ultimatum, non   ?
FF : je ne le ferais pas parler


Ndlr : à  partir  de ce moment Jean-Pierre Elkabbach qui a échoué dans sa tentative de   « tirer les vers du nez »   de François Fillon sur ses conversations avec Nicolas Sarkozy,  se rabat sur d’autres sujets politiques liés à l’UMP, mais sur lesquels les réponses de François Fillon sont alors plutôt axées  sur  François Hollande et sa majorité, pour les critiquer « sans appel », nous pouvons noter qu’autant il a été précis et juste  en développant ses propositions et ses intentions pour trouver une solution à la crise de l’UMP, autant il a été excessif  dans ses critiques envers la gauche, en appuyant un peu trop sur le champignon,  mais bien sûr il était là  paradoxalement dans son rôle de responsable  d’un parti UMP qui se place comme le premier parti d’opposition, et  Jean-Pierre Elkabbach n’a pas manqué de lui  tendre la perche cette fois sans trop d’agressivité.


Nous aurions pu passer à la trappe cette fin d’entretien qui s’éloigne  quelque peu  en périphérie  du feuilleton : «  L ’univers impitoyable  des frères ennemis de  l’ UMP -R.UMP  »,  univers  affecté d’ un  haut risque d’explosion sous état d’alerte permanent,   en raison de la lutte impitoyable que se livrent les   rivaux  «  frères- ennemis », mais information oblige,  nous nous devons de poursuivre :
JP.E : euh ! …, après avec les 3 législatives partielles  les français vous ont envoyé, me semble-t-il un message : « la droite  sans tête, sans avoir de tête, sans stratégie, elle peut gagner », est-ce que c’est pas un appel à votre responsabilité à tout les deux, décidez vous et trancher une fois pour toutes ?
FF : Bien sûr, mais c’est aussi une condamnation sans appel de François Hollande et de sa majorité, qui sont sanctionnés avec une dureté incroyable quelques mois seulement après l’élection présidentielle.
C’est une situation que j’avais d’ailleurs à plusieurs reprises prédit, y compris sur votre antenne, on est avec un gouvernement avec un gouvernement qui est en train de nous conduire tout droit à la récession, on a un gouvernement qui a fait preuve pendant la campagne électorale d’un déni total de la réalité aujourd’hui confronté à cette réalité et qui déçoit …,
JP.E : comment ils gèrent, … comment ils gèrent l’affaire Mittal,  puisque vous avez suivi vous  aussi, …, trop de confiance à  ArcelorMittal ??  et  à Lacshmi …,  (ndlr : Lacshmi  Mittal, PDG d’ArcelorMittal)
FF : c’est pas la question de faire confiance, il a très mal géré en promettant des solutions qu’il était impuissant de mettre en œuvre, en fait la position de François Hollande sur Grandange (ndlr : nous pensons que François Fillon voulait dire Florange), c’est une sorte de populisme de gauche qui s’est brisé sur le mur des réalités, et en agissant de cette manière François Hollande a engagé des signaux, des signaux aux Européens , des signaux à l’économie,  qui  sont des signaux négatifs.
JP.E : A  Oslo, le Président a réaffirmé hier que « la crise de la Zone Euro est derrière », mais la chancelière Merkel dit  qu’elle «  ne peut pas lever l’alerte sur la crise de la Zone Euro », de ces deux versions préférez-vous l’optimiste ou la pessimiste ?
FF : c’est la deuxième fois que François Hollande nous dit que la crise de l’Euro est terminée, la vérité c’est ce qui est en cause  c’est la compétitivité de l’économie, c’est pas seulement l’Euro, la compétitivité de l’économie européenne ça passe par des réformes profondes en France qui est la 2me  économie de l’Europe,  et qui aujourd’hui tourne le dos aux réalités politique,  et conduit   une politique qui ne peut qu’accroitre le chômage.
JPE : Dernière question …, Valérie Trierweiler est en procès en diffamation,  contre les auteurs du livre « La Frondeuse », ses avocats  ont produit 2 lettres une du Ministre de l’Intérieur Manuels Valls, l’autre brève et manuscrite  de François Hollande, beaucoup se disent stupéfaits ;  on porte atteinte à la séparation des pouvoirs, le citoyen (sic)  Hollande n’a-t-il pas le  droit, à titre personnel, de témoigner ?
FF : Un,  c’est un comportement inapproprié de la part d’un Président de la République,  deux, imaginez un instant la même situation avec Nicolas Sarkozy, imaginez ce qui se dirait dans les rédactions, imaginez quel serait le tollé général à gauche si le Président de la République  avait osé  écrire directement à la Justice comme pour l’influencer, donc c’est un comportement totalement inapproprié.
JPE : Merci François Fillon, on a entendu votre colère ce matin …
Ndlr : j’ai entendu le mot « colère » , si je ne suis pas trompée ce mot est tout de même exagéré.




Présidence de l'UMP : 5e rencontre Copé-Fillon... et toujours pas d ...

Le Parisien
 - ‎Il y a 22 minutes ‎




Au terme d'une cinquième rencontre en tête-à-tête mardi, François Fillon et Jean-François Copé, en guerre depuis plus de trois semaines sur la présidence de l'UMP, divergent toujours sur la date d'un nouveau scrutin des militants. A l'issue de cet entretien ...
Zone géographique : États-Unis :UMP : Fillon et Copé toujours en "désaccord"leJDD.fr
Zone géographique : Martinique :Le désaccord persiste entre Copé et Fillon sur le calendrier d'un ...FranceAntilles.fr Martinique

 

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