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05 novembre 2011

Grèce : Vote de confiance et formation en cours d'un Gouvernement de Coalition

Éditorial de lucienne magalie pons


Vendredi 4 novembre

George Papandréou a  laissé entendre vendredi avant le vote du Parlement  qu'il ne dirigerait pas le prochain gouvernement de coalition.

"Mon poste est la dernière chose dont je me soucie. Peu importe même que je ne sois pas réélu. (...) Je n'ai jamais conçu la politique comme une profession", a  déclaré  le Premier ministre  grec.

Les commentateurs estiment qu’en  laissant entendre qu’il était prêt à céder sa place et en appelant à la formation d’un gouvernement de coalition,  George Papandreou a semblé convaincre  les « dissidents »  du parti socialiste (Pasok) de rester dans le rang

Dans la nuit de Vendredi à Samedi, dans un climat de crise politique, financière et sociale ,   le gouvernement de George Papandreou a obtenu la confiance du parlement grec  la confiance a été votée avec 153 voix contre 125 sur 300

 La confiance  permet à la Grèce d’éviter  à la Grèce des élections anticipées que l’opposition conservatrice  réclamait avec insistance et qui auraient eu pour conséquence de retarder  l’accord trouvé à Bruxelles le 27 octobre.

Au plan politique, les  médias  considèrent  que le vote de confiance obtenu par George Papandréou  est le « signe »  d'un accord sur sa mise à l'écart.

Samedi  5 novembre

Avant de s’entretenir Samedi  matin avec  le Président Grec Karolos Papoulias, Georges Papandreou a déclaré  «  …..  des négociations vont rapidement débuter en Grèce en vue de former un gouvernement de coalition chargé d'adopter des mesures d'austérité nécessaires à l'obtention d'une aide financière pour éviter au pays la faillite ….. » …..."Mon objectif est de mettre immédiatement sur pied un gouvernement de coalition. Une absence de consensus effraierait nos partenaires européens quant à notre présence dans la zone euro", a-t-il  avant  de s’entretenir ce samedi matin avec le Président grec Karolos Papoulias.

 C’est ce samedi que le Premier ministre socialiste a rencontré en milieu de journée le président Karolos Papoulias. Il lui a déclaré notamment  qu'un consensus politique était essentiel pour que de la Grèce reste au sein de la zone euro.

"Afin de créer cette coopération élargie, nous allons entamer prochainement les procédures et les contacts", a déclaré George Papandréou à la presse à sa sortie du palais présidentiel.

Il a  estimé que la Grèce devait à tout prix éviter à court terme des élections législatives anticipées.

Selon plusieurs sources politiques impliquées dans la recherche d’une coalition gouvernementale,   George Papandreou s’est mis d’accord avec son ministre des Finances Evangelos Venizelos pour lui laisser le soin de former le gouvernement de coalition.
Ce dernier,  aurait obtenu l’appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, dont un parti d’extrême -droite et un autre de centre-droit.

De sources politiques, Evangelos Venizelos aurait obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis pour une future coalition.

 Les chefs du parti d'extrême-droite LAOS et d'une formation de centre-droit ont laissé entendre qu'ils soutiendraient une coalition dirigée par Evangelos Venizelos.
La future coalition ne devrait pas comprendre les conservateurs de Nouvelle Démocratie,  principal parti d'opposition, dont l'offre de gouvernement d'union nationale n'a pas été retenue par le Pasok.
Le chef de file du camp conservateur, Antonis Samaras, a réitéré samedi sa demande en faveur d'un gouvernement qui resterait en place le temps de faire adopter les mesures prévues par le plan d'aide, puis la tenue immédiate d'élections.
Il devrait rencontrer  à son tour le chef de l'Etat dimanche, à 11h00 GMT.
En se fondant sur la déclaration d’Evangelos Venizelos au parlement, les médias rapportent que le  futur gouvernement sera  composé de responsables politiques et  aura pour objectif d’éviter une faillite du pays avant des élections législatives anticipées qui ne  devraient intervenir dans quelques mois.

Ce dernier a déclaré aux députés que le prochain gouvernement dirigerait le pays jusqu'en février puis proposerait la tenue d'élections législatives anticipées.

Les observateurs estiment qu’après  deux ans d'austérité  imposée à la Grèce  par les dirigeants européens en échange d'un soutien financier, les Grecs auraient probablement rejeté les conditions du nouveau plan d'aide en cas de référendum, en soulignant que la Grèce risque la faillite en décembre si elle n’obtient pas d’urgence une nouvelle aide.

La « page » d’un référendum qui aurait rejeté le plan d’aide avait saisi de panique   les dirigeants de la zone euro, qui craignaient  un effet contagion  à  d'autres pays fragilisés sur les marchés financiers tels que l'Espagne et  l'Italie et  de mettre en péril la Zone Euro, semble donc  tournée et avec elle  les fonctions du Premier Ministre Georges Papandreou.

Reste aux politiques Grecs de parvenir à  former très rapidement un Gouvernement de coalition  « capable »  d’imposer au peuple Grecs des mesures  d’austérités drastiques que réclament leurs partenaires  européens.  
En principe, la Grèce s’est engagée à remplir ses obligations pour  recevoir  d'ici fin février la première tranche du nouveau plan d'aide et puisse procéder à la recapitalisation de son  système bancaire local et finaliser le plan de Participation du secteur public concernant la "coupe" volontaire de la dette de l'Etat grec signée  récemment  à Bruxelles.

Lundi  7 novembre se tiendra une réunion de l’Eurogroup à Bruxelles,   Athènes  devrait assurer sa   représentation à  cette importante réunion,  pour présenter "des garanties politiques nécessaires pour le versement de la sixième tranche à temps et la poursuite du processus pour l'application du sommet du 26 octobre"
Tout ne tient qu’à un fil qui se résume en cette question : «  les garanties politiques nécessaires »  qui seront présentées par la Grèce  seront-elles acceptées par l’Eurogroup ?
Si elles sont jugées insuffisantes, la Grèce se retrouvera encore une fois sous pression pour les réviser en urgence  avec l’épée de Damoclès d’une faillite en décembre suspendue au-dessus de sa tête coalisée.


REVUE DE PRESSE :

Grèce : le parlement vote la confiance, une coalition attendue

TF1 -
Le Premier ministre Papandréou a obtenu samedi tôt le matin la confiance du parlement après une semaine de psychodrame dans la zone euro. Désormais, la classe politique va devoir s'entendre pour former un gouvernement de coalition, avant les prochaines ...

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