Il ne s'agit plus de danser le sirtaki politique devant le coffre grec vide, les responsables grecs devraient se prononcer aujourd'hui .... du moins l'Europe et le peuple grec le souhaitent ....
Les ministres du gouvernement Papandreou ont remis leur démission mardi et le Premier ministre grec démissionnaire Georges Papandreou avait annoncé mercredi un accord sur la formation d'un gouvernement de transition, mais la concertation des socialistes et de l’opposition conservatrice en présence de Carolos Papoulias mercredi soir n’a pas encore aboutie mercredi soir à la nomination d'un nouveau Premier ministre.
Les discussions entre les dirigeants du Parti socialiste (PASOK) et ceux de Nouvelle Démocratie (opposition de droite) doivent reprendre jeudi matin.
Après trois jours de négociations difficiles qui se déroulaient entre les principaux partis politiques grecs, le PASOK jusqu'à présent au pouvoir et Nouvelle Démocratie (ND), sous la pression intense et répétée des partenaires européens de la Grèce, qui souhaitent un règlement rapide de cette crise politique pour avancer sur celle de la dette dans la zone euro, Georges Papandréou avait cependant annoncé dans l’après midi de Mercredi , au cours d'une allocution télévisée, un accord sur la formation d'un gouvernement de transition, sans lui comme convenu, mais sans nommer le nom d’un successeur :
"Les principales forces politiques se rassemblent pour garantir aux citoyens que dans les prochains mois nous ferons tout ce qui est nécessaire pour (...) conforter la position du pays dans l'euro et mettre en oeuvre" l'accord européen du 27 octobre sur le désendettement de la Grèce, avait expliqué le Premier ministre sortant, la formation d'un gouvernement de transition est un "signal fort à nos partenaires (européens) et à la communauté internationale", avait-il souligné.
Il y a urgence pour la Grèce, toujours sous la menace du gel du premier plan de sauvetage de 110 milliards de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), obtenu en mai 2010 , d’autant que le gouvernement de coalition provisoire sera chargé de faire ratifier ce second plan de sauvetage de la Grèce de conduire le pays aux élections anticipées du 19 février 2012 .
Lundi à Bruxelles les ministres des Finances des 17 pays de la zone euro (Eurogroup) ont déclaré que M. Papandréou et le président de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, devaient s'engager par écrit à respecter les termes des deux plans de sauvetage de la Grèce pour qu'Athènes reçoive le versement d’une première tranche de ce plan, et selon des responsables gouvernementaux grecs, le gouverneur de la Banque centrale de Grèce et les nouveaux Premier ministre et ministre des Finances devraient également signer.
Les conservateurs grecs se sont élevés contre cette exigence de l’Eurogroup, mais sans le versement d'une tranche de huit milliards d'euros de ce plan de sauvetage la Grèce risque le défaut de paiement et de ne plus pouvoir payer retraites et salaires avant Noël et les médias rapportent que la crise risquerait de s'étendre à toute la zone euro, voire de causer une récession économique mondiale.
Le peuple grec aussi, sous pression des plans d’austérités successifs qui lui sont imposés attendent de leur responsables politiques, avec une impatience croissante qui se manifeste dans les rues d’Athènes, qu’ils agissent dans les meilleurs délais pour débloquer la crise politique qui vient se greffer sur la crise sociale qu’ils endurent depuis de longues semaines.
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