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03 novembre 2011

G20 et Affaire Grecque : Coup de théâtre du jour

Éditorial de lucienne magalie pons


Coup de théâtre  grec  « grandeur nature »   !

Les médias rapportent aujourd’hui que deux sources  anonymes proches du Chef du Gouvernement Grec ont affirmé que  Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir obtenu le soutien de principe du chef de file de l'opposition grec  à ces mesures.

M. Papandréou l'a déclaré pendant un conseil des ministres extraordinaire jeudi, selon ces responsables grecs.  L'un a ajouté que le Premier ministre excluait de démissionner malgré la pression croissante en ce sens et qu'il attendrait le résultat -très incertain- du vote de confiance au Parlement vendredi.

Une page semble tourner sur le Référendum grec qui parait  bien se voir rejeter aux calendes grecques , mais rien n'est encore acté : le référendum ne sera annulé qu'après la validation par les députés grecs  du plan de sauvetage européen.

Par ailleurs les médias évoquent la  démission du Premier Ministre Grec Papandreou , tout aussitôt démentie par ses  services, mais  les médias grecs avancent d'ores et déjà le nom de Lucas Papademos, ancien vice gouverneur de la banque centrale européenne proche de Georges Papandréou, pour constituer un éventuel gouvernement de transition.

Revue de presse :
Papandréou renonce au référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce
Papandréou prêt à discuter d'un gouvernement de transition avec l'opposition
Europe1

nouvelobs.com - il y a 1 heure
ATHENES (AP) — Le Premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir ...

·  Les services de Papandréou démentent des rumeurs de démission


Reuters - il y a 3 heures
... services du Premier ministre grec George Papandréou ont démenti jeudi les rumeurs de sa démission, sur fond de révolte contre son projet de référendum. ...
· 

Grèce: Papandreou n'entend pas donner sa démission


Voix de la Russie - il y a 1 heure
Le premier ministre grec George Papandreou n'entend pas démissionner malgré la ... Papandreou a proposé mercredi d'engager le référendum sur un accord de ...

· 

Le gouvernement grec au bord du gouffre


Radio-Canada - il y a 1 heure
Le bureau du premier ministre grec George Papandréou dément les rumeurs voulant qu'il s'apprête à démissionner à la veille d'un vote de confiance crucial ...
· 

Papandreou de plus en plus isolé


La Tribune.fr - il y a 1 jour
... du Parti socialiste réclament la démission du chef du gouvernement. ... George Papandreou estime quant à lui que le référendum qu'il souhaite "va ...
· 

Papandréou prêt à renoncer au Referendum


Le Post - il y a 25 minutes
Il a aussi annoncé qu'il ne donnerait pas sa démission et qu'un gouvernement ... gouvernement de coalition a la condition que Papandréou renonce au referendum.

ooOoo
Pour mémoire, hier  Mercredi les spéculations allaient bon train sur le sort de la Grèce et pour rappel la situation se présentait comme suit :

 La chancelière allemande Angela Merkel, le président Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde,   directrice du FMI, s’étaient  sont montrés  formels, après le mini- sommet de crise de mercredi soir à Cannes, ils avaient  confirmé leur moyen de pression : La Grèce ne recevra plus d’aides financières avant de connaître le résultat du Référendum grec du 4 décembre prochain.

On ne savait  pas quelle serait   leur position si au soir du 4 décembre il s’avérait que les électeurs grecs refusent le plan de sauvetage…il n’existe pas de plan alternatif  et  le Président Français, la Chancelière allemande , et la directrice du FMI, étaient  déterminés à maintenir le plan de sauvetage grec tels que les partenaires l’ont proposé le 27 octobre dernier à Bruxelles.

Un véritable bras de fer était  donc engagé entre la troïka « France-Allemagne-Fmi » et  la Grèce .

En effet, le moyen de pression des deux dirigeants européens et du FMI  s’adressait  tout autant au Gouvernement grecs qu’au peuple grec, tous étaient  prévenus qu’ils devraient  rester dans la zone euro s’ils voulaient t obtenir des crédits et qu’au contraire s’ils rejetaient  le plan de sauvetage trouvé le 27 octobre dernier à Bruxelles, il verraient  se fermer les aides financières des autres pays de l’UE, du FEFS et du FMI .

Les observateurs estimaient  que dans ce dernier cas  la Grèce se trouverait   irrémédiablement en défaut de paiement, donc en faillite confirmée,   et plus encore que par voie de conséquence  des pays comme l'Italie et le secteur bancaire seraient  inévitablement emportés par la spirale de faillite grecque.

Certains faisaient  remarquer  que  les sondages révélaient  que près de  60 %   grecs  se  prononceraient  contre la politique d'austérité du programme de stabilisation, mais que 76 %   souhaiteraient  rester dans la zone euro. Pour ces observateurs,  le Premier ministre grec avait  décidé - implicitement ou explicitement - de transformer le référendum sur l'accord « bruxellois »  en référendum en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro - afin de légitimer la politique des mesures draconiennes d'austérité   qu'impliquerait  ce maintien  et de calmer les mouvements protestataires qui se sont déroulés dans les rues grecques depuis plusieurs semaines.

Certains admettaient que  le Premier ministre grec ait eu recours en dernier ressort à un référendum aussi risqué pour se débarrasser d’une révolution contre laquelle il  devait  lutter quotidiennement.

On avançait que si  les Grecs se prononçaient  lors du référendum de début décembre contre les mesures d'austérité et donc contre le maintien dans la zone euro, le gouvernement  grec  n’aurait  vraisemblablement pas d’autre alternative que de sortir la Grèce  de la zone euro ce qui au préalable supposait  que la Grèce sorte de l’UE,(  selon   la seule  procédure envisageable , en effet le  traité européen ne prévoit pas en l'état actuel qu'un pays puisse quitter la zone euro sans sortir aussi de l'Union européenne),  quant à  l’hypothèse de renégociation d’un plan alternatif  qui avait été évoquée par des membres du Gouvernement grec  les observateurs estimaient elle  ne trouverait certainement pas grâce aux yeux des autres pays  de l’UE,  en la jugeant  « peu sérieuse »  tout en  soulignant   que   l'annonce du référendum, retardait   l'accord sur la décote et que le plan   initial  qui  devait entrer  en vigueur début 2012 après les négociations avec les banques et que dans  ces   conditions les banques étrangères ne pouvaient  prendre au sérieux l’éventualité  de nouvelles  négociations avec le gouvernement grec.

Les médias européens soulignaient  que certains grecs les plus durement touchés par les plans d’austérité se disaient  prêts à voter  pour le «  non » en acceptant de souffrir et de se priver au moins pendant dix ans  pour redresser la croissance de  leur pays, alors que d’autres au contraire plus fortunés qui  avaient  bénéficié des « largesses de l’UE depuis des décennies  voteraient  « oui » pour rester dans la Zone Euro et par définition dans l’UE.


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