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22 novembre 2011

Après le drame du Collège Cévenol : Mesures Gouvernentales en vue d'une réforme de la Justice des Mineurs

Éditorial de lucienne magalie pons


Pour répondre  à  la  polémique sur un éventuel défaut de suivi judiciaire, Le Premier Ministre  François Fillon a convoqué hier   Jeudi après midi  les ministres Michel Mercier (Justice), Claude Guéant (Intérieur) et Luc Chatel (Éducation) 

Cette première polémique qui avait  accompagné  le drame du Collège Cévenol , drame   qui a coûté la vie à  Agnès toute jeune adolescente qui était élève en internat dans cet établissement,  se justifiait et se suffisait en  elle-même puisqu’elle posait la question du suivi judiciaire, de la communication ou non des éléments du dossier du lycéen  par l’autorité judicaire à  la direction du collège Cévenol qui l’avait admis  comme élève en internat, en affirmant  qu’elle n’avait pas été informée  par le « système judiciaire » des faits graves  commis précédemment par   cet élève.

Il  va de soi que le Pouvoir  se devait de réagir immédiatement   pour  tirer au clair les responsabilités  mises en causes, en ordonnant un enquête  dès Lundi et en organisant hier Jeudi une réunion en urgence,  si le Pouvoir était resté muet et passif il aurait été justement critiqué.

On pouvait supposer que la réaction du Gouvernement serait appréciée de toutes les classes politiques, il y  a des drames qui devraient réunir les intelligences et faire taire les opposants, et  nous devons  condamner que tout à fait malencontreusement,  et à contre courant de l’intérêt général,   des personnalités politique de l'opposition se soient saisis de l'initiative du Premier Ministre  comme  Benoît Hamon du PS  pour dénoncer la droite , avec des accents politiciens très mal venus   «  ……d’instrumentaliser ce fait divers",  ou encore  comme  André Vallini, chargé de la Justice dans l'équipe  de campagne du candidat socialiste François Hollande,  qui  a estimé que Claude Guéant  avait  "malheureusement franchi la ligne jaune, en élève zélé du sarkozysme", en annonçant "que le sujet de la justice des mineurs sera traité après l'élection présidentielle".

Dans ce cas bien précis le PS aurait du fermer ses clapets politiciens nauséabonds.

Cette réunion interministérielle a donc bien eu lieu  hier  Jeudi  et  d’après les déclarations faites à son issue par les Ministres et reprises par différents médias,  il en ressort  principalement  pour  les crimes les plus graves, que le garde des Sceaux demandera aux parquets de requérir le placement en centre éducatif fermé jusqu'au jugement", que par ailleurs, il ne devra plus être possible de procéder à des inscriptions scolaires sans avoir fourni une information "complète" au chef d'établissement ou au psychiatre chargé du suivi.

Le Ministre de la Justice Michel Mercier a par ailleurs plaidé notamment  pour une "évaluation pluridisciplinaire de la dangerosité" des délinquants

Le Premier ministre a donné pour instruction aux ministres concernés :

- que les parquets demandent désormais le placement en centre éducatif fermé (CEF) pour tout mineur auteur de « crime sexuel grave » en attente de son jugement

-  que les inscriptions scolaires pour les élèves sous contrôle judiciaire « dans des cas aussi graves » ne soient plus possibles sans avoir fourni une information « complète », notamment au chef d'établissement et au psychiatre chargé du suivi.

 -  qu’un  amendement à une loi de programmation présentée  sera présentée en  prochain Conseil des ministres  et   sera déposé pour le partage de l'information, et  que des dispositions seront prises sur l'évaluation pluridisciplinaire ». 

D’après les médias et les commentateurs, ces mesures devraient permettre  "de renforcer le suivi des personnes présentant un risque de récidive" et d'améliorer "la prise en charge des mineurs délinquants en accroissant la capacité d'accueil" des CEF (Centres d’éducations Fermés)

Bien entendu il ne suffit pas d’énoncer des mesures  il faudra en  suivre le résultat  lorsqu’elles passeront en force de loi et  seront appliquées, mais c’est  pas important qui vient d’accomplir le gouvernement.

Toutefois il ne faut pas non plus s’imaginer que des drames et des crimes sexuels, -   tel que celui qui vient de se produire au Collège Cévenol, où  encore dans la société d’autres crimes de toutes natures- ,  seront définitivement éradiqués, aussi bien dans la société que dans des établissements publics ou privés de toutes activités  et dans des espaces privés ou publics,  dans les familles, entre voisins, entre inconnus, entre gangsters, entre bandes organisées etc.…


Dans un monde actuel où de prétendus  « élites » de tous bords politiques ou encore des milieux des arts, de l’industrie et du commerce étalent avec provocation,  soutenus par des médias et des supports indécents à la vue de tous ,  toutes leurs  perversions sexuelles sans aucune pudeur par le biais des films, des pièces de théâtres, de certaines publicité commerciales,   en  interdisant par une mise à l’index et une  censure partisane toutes appréciations morales, il ne faut pas s’attendre à ce que les crimes sexuels ou encore les crimes de toute nature cessent sous le coup des lois et des mesures préventives. Nul n’est à l’abri du pire tant que les familles, les éducateurs et les responsables  ne renverseront pas le laxisme ambiant en  restaurant une morale tout simplement humaine et vigilante, et encore malheureusement il surviendra des drames , mais au moins la société en général  se sentira moins coupable.  


REVUE DE PRESSE : cliquer sur les liens sonores  et les liens renvoyant à des articles 


Claude Guéant a souhaité que les expertises sur la dangerosité soient "pluridisciplinaires" "Oui, il y a eu dysfonctionnement" dans l'affaire du meurtre de la jeune Agnès : déclaration faite lundi soir sur TF1 par le ministre de l'Intérieur. Ecouter 00:00:00 00:01:01 TF1 | 22/11/2011 - 06h21 écouterLe ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, lundi soir sur TF1 :"Mes trois mesures en vue d'une réforme de la justice des mineurs"
Le Ministre de la Justice Michel Mercier,  souhaite  également  que les professionnels de la justice, de l'éducation ou de la santé, échangent leurs informations sur les mineurs délinquants qui, pour les crimes les plus graves, devront être impérativement placés en centres éducatifs fermés (CEF) jusqu'à leur jugement. Il conviendra de le laisser "dans des centres éducatifs fermés dont le nombre doit être accru de 50%". Il y a actuellement 500 places.
Michel Mercier, a expliqué que  les parents  meurtrier présumé d'Agnès avaient informé par courrier le collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) que leur fils était en 2010 "en détention provisoire pour des faits graves qui les stupéfient eux-même", sans toutefois en préciser la nature.  Claude Guéant a révélé que  ni la maire de Chambon-sur-Lignon,ni la gendarmerie n'étaient au courant de l'affaire du viol de 2010 qui a valu quatre mois de détention préventive au jeune homme.

"Pour les crimes les plus graves, le garde des Sceaux demandera aux parquets de requérir le placement en centre éducatif fermé jusqu'au jugement", avait annoncé Matignon lundi à l'issue d'une réunion interministérielle convoquée en urgence. Il ne devra plus être possible de procéder à des inscriptions scolaires sans avoir fourni une information "complète" au chef d'établissement ou au psychiatre chargé du suivi.

Michel Mercier a par ailleurs plaidé pour une "évaluation pluridisciplinaire de la dangerosité" des délinquants, un sujet inclus dans une loi de programmation présentée mercredi en Conseil des ministres.

Ces mesures doivent permettre notamment "de renforcer le suivi des personnes présentant un risque de récidive" et d'améliorer "la prise en charge des mineurs délinquants en accroissant la capacité d'accueil" des CEF.



·  mardi 22.11.2011, 05:15

Meurtre d'Agnès : face à l'émoi, François Fillon promet d'élargir le placement en centre fermé

 Pour François Fillon, "la prévention de la récidive" devra "être une priorité absolue de tous les services de l'Etat".  Le meurtrier présumé, bon élève de première, avait été placé sous contrôle judiciaire fin 2010 pour le précédent viol.

Le gouvernement souhaite que tout mineur auteur "d'un crime sexuel" soit "placé en centre fermé". Pour réagir au plus vite après le viol et l'assassinat de cette collégienne sur le site de l'internat de Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, ...

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