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21 novembre 2011

Agnès Marin : Une enquête ordonnée

Éditorial de lucienne magalie pons

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé que son homologue à la Justice a ordonné une enquête pour "savoir s'il y avait eu défaillance ou non", sur Radio France Politique :

Claude Guéant à Radio France Politique sur le... par radiofrance


Claude Guéant à Radio France Politique sur le... par radiofrance


Peu après, le garde des Sceaux, Michel Mercier a annoncé   dans un communiqué qu'il réunirait lundi les parquets généraux de Nîmes et Riom, ainsi que les services de la protection judiciaire de la jeunesse, pour déterminer les conditions du suivi de l'assassin présumé d'Agnès.

C’est le  collège-lycée du Chambon-sur-Lignon a lancé la polémique dimanche en assurant n'avoir pas été informé du passé de violeur présumé du lycéen qui a avoué avoir tué et violé Agnès, une de ses camarades, à laquelle près de 4000 personnes ont rendu hommage lors d'une marche blanche. 


Les parents et les grands parents d’Agnès plongés dans le malheur   ont trouvé le courage de réagir à la polémique ouverte dimanche par les responsables du Lycée Cévenol

La maman d’Agnès  s’était  déjà exprimée  dimanche  et selon  l’article du site « 20 minutes.fr »  elle  déclarait : « Si nous avions connu son passé, jamais nous n’aurions mis notre fille dans cet établissement. Les motivations étaient bonnes, mais le Cévenol a fait une grosse erreur et ma fille en a payé le prix. »,  a estimé la maman de la jeune adolescente(voir l’article en cliquant sur ce titre ci-contre  La mère d'Agnès : «Le collège Cévenol a fait une grosse erreur»

Et  le père d’Agnès Frédéric Marin  a réagit lui aussi  ce Lundi 21 novembre  dans une interview publié sur le site de 20 minutes Fr.
 Dans le souci de respecter exactement ses réponses aux questions qui lui ont été posées, nous reproduisons intégralement ci-dessous en copié/collé l’intégralité de cet entretien :

Source Site 20minutes.fr

INTERVIEW - Frédéric Marin réagit après la conférence de presse organisée par la direction du collège...


La direction du collège-lycée s’est dite «sidérée» ce dimanche de ne pas avoir été informée du passé judiciaire du meurtrier présumé de votre fille…

C’est faux. La direction nous a dit devant témoins qu’ils étaient au courant de son passé. Notamment que ce garçon avait eu des problèmes pour des faits d’agression sexuelle. C’est bien qu’ils savaient…

Que vous a dit de plus la direction?

Elle nous a décrit comme cela se passait avec ce garçon. On a appris notamment qu’il avait eu des démêlés avec une autre fille du collège en juin dernier. A tel point que la direction du collège a pensé à le virer. Et puis finalement, ils ont décidé en septembre de le reprendre en cours.

Vous pensez que la direction essaye de se dédouaner dans cette affaire?

Je ne sais pas. Oui, je pense. Ce serait tellement mieux que tout le monde assume ses responsabilités dans cette affaire. Avec ma femme, nous n’en voulons à personne. On veut juste que tout le monde dise précisément comme les choses se sont déroulées pour que ça ne se reproduise jamais. Agnès ne méritait pas ça. Personne ne mérite ça.

Comprenez vous que l’on cache des informations?

Non, on doit juste travailler tous ensemble pour que le système judiciaire ne reproduise plus ça. On a mis en contact avec ma fille un jeune homme qui avait vraisemblablement des problèmes de comportements. Et au final, il ne l’a pas seulement tuée et violée: il l’a violée, il l’a battue, il l’a tuée, il l’a brûlée…

Que comptez vous faire dans les prochains jours?

Là, nous sommes loin et nous souffrons. Nous allons prendre un avocat pour avoir accès au dossier. Nous avons été mis en contact avec le Garde des Sceaux. Il doit nous recevoir cette semaine.

Propos recueillis par Vincent Vantighem

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Les grands parents d’Agnès s’étaient déjà exprimés hier très fermement et avec dignité sur la tragique disparition d’Agnès, et aujourd’hui Lundi 21 Novembre Monsieur Armel Marin  son  grand père a été interrogé sur RMC.

Nous résumons ci-après l’essentiel de ses déclarations, il a exprimé   sa rancoeur envers la justice et la direction du Collège-lycée Cévenol où était scolarisé Matthieu, le violeur et meurtrier présumé de la jeune fille de 13 ans:


…. » » Ce collège a eu de grandes heures de gloire. Mais beaucoup de questions se posent. Agnès est morte dans des conditions terribles. Elle n'aurait jamais dû mourir ».

«Le directeur et la direction savaient»

« J'ai entendu le directeur; cet homme aurait pu se contenter - au lieu de papoter pendant 20 minutes - de dire "oui je suis complice d'un assassinat parce que j'ai été incapable". Et d'ailleurs je me questionne à quoi sert le conseil d'administration de l'établissement ? Après, on part sur la longue chaîne de la justice, qui dans ce domaine ne fonctionne pas. On ne peut pas supporter d'entendre des juges se renvoyer la balle. D'ailleurs le directeur a terminé en disant qu'il faudrait plus de transparence. Il a dit qu'il n'était pas au courant et puis il s'est repris en disant que finalement il était un peu au courant. Ma conviction c'est que le directeur et la direction savaient. Je serais heureux de rencontrer certains professeurs pour savoir de quel bois ils se chauffent. Ma petite-fille est morte parce qu'elle est tombée sur un malheureux garçon de 17 ans et demi qui est de la graine de nazi. Il avait fait 4 mois de prison, et c'est pas cher payé comme dirait ma concierge parce qu'il a recommencé ».
………..

« Heureusement que les médias s'emparent de sujets comme ça. Il n'y aurait personne sinon. Je demande deux choses. Premièrement au ministre de l'Education de relever le directeur de ses fonctions car c'est trop grave, c'est le moins que l'on puisse dire. Deuxièmement, la mère d'Agnès, Paola, est belle et d'origine italienne. Et elle a une fille. Et je suis persuadé que Madame Sarkozy se donnera la peine de s'intéresser à ce genre de choses. Ce gouvernement a créé des centres d'éducations fermés. Si ce gamin y avait été, très probablement qu'il n'aurait tué personne. Des choses existent et tout le monde s'en fiche un peu. Pensez aux malheureux parents et au grand frère Alexandre qui a 17 ans ».

REVUE DE PRESSE :


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France Info -
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