Il est bien difficile de cerner tous les développements politiques qui secouent l’Italie depuis le dernier G20 de Cannes. En puisant dans différentes informations nous avons tenté de saisir les lignes essentielles d’une situation de crise Italienne soumise à la pression de l’UE d’une part , et des différent acteurs des partis politiques Italiens qui restent opposés tant sur des élections anticipées que sur la formation éventuelle d’un Gouvernement d’Unité Nationale et dont certains partis de gauche en plus s’opposeraient aux mesures structurelles promises par l’Italie à l’UE .
En dernière minute, la situation est telle que l'espoir du Président de la République( ndlr : Italienne) est d'arriver au vote définitif et à la démission de Berlusconi dès lundi, quitte à ouvrir le Parlement samedi et dimanche , selon l’article du Site Le Point.fr . Lire en cliquant sur le lien : Le président Napolitano prend les choses en main
Il s’agit d’une nette accélération par rapport aux informations d’hier Mardi et de ce Mercredi dans la journée, déjà bien compliquée et déjà dépassée, que nous reprenons ci-dessous très résumée pour ne pas en perdre le fil :
« Pour le bien du pays » Silvio Berlusconi avait déjà promis mardi de démissionner après avoir perdu sa majorité absolue à la Chambre des députés lors de la ratification des comptes publics 2010, validés par 308 voix sur 630.
Silvio Berlusconi a confirmé ce jour qu’il démissionnerait de la présidence du Conseil italien une fois entérinées les réformes économiques d'urgence réclamées par l'Union européenne
Il a en outre a défendu sa préférence pour la tenue d'élections législatives anticipées, auxquelles il ne se présentera pas.
"Nous devons d'urgence adresser à l'Europe et au monde un signal fort montrant que nous prenons la situation au sérieux", a-t-il lors d'une émission télévisée.
Il a rappelé son opposition à toute forme de gouvernement de transition ou d'union nationale - choix que privilégient l'opposition et nombre d'acteurs sur les marchés financiers -, assurant qu'à ses yeux, l'organisation de législatives anticipées était la seule issue viable.
Silvio Berlusconi resterait donc aux affaires jusqu'à l'approbation de la loi de finances et du paquet de mesures d'austérité exigées par Bruxelles, son parcours parlementaire pourrait se prolonger au moins jusqu’à l’adoption du nouveau Budget, qui devrait être voté d’ici la fin du mois, mais dont l’examen par la Chambre des députés pourrait cependant être accéléré.
Les médias rapportent de source politique et parlementaire, que Renato Schifano , le président du Sénat, entend demander aux élus de la chambre haute d'adopter la loi sur la stabilité financière d'ici la fin de cette semaine, et que de son côté le président de la chambre basse a lui aussi indiqué qu'il s'efforcerait de faire en sorte que la loi soit adoptée définitivement d'ici dimanche.
Giorgio Napolitano, le chef de l'Etat, a lui aussi préconisé des mesures immédiates pour rétablir la confiance des marchés financiers dans l'Italie.
"L'Italie, en tant que pays, doit retrouver sa crédibilité et la confiance de sa population pour s'extraire d'une ornière très dangereuse sur les marchés financiers, en ce qui concerne notre dette publique et les conditions auxquelles sont soumises nos institutions bancaires", a-t-il dit lors d'une cérémonie au palais du Quirinal, siège de la présidence.
"Cela requiert un engagement immédiat et prolongé en faveur de notre dette publique", a-t-il ajouté.
Dans l'après-midi, il a estimé que la nouvelle loi de stabilité financière serait adoptée d'ici quelques jours.
Le président Napolitano a l’intention d’entamer des consultations avec l'ensemble des partis politiques lorsque les nouvelles mesures budgétaires auront été approuvées.
Une formation de l'opposition, le Parti des Valeurs, a annoncé ce mercredi qu'il s'opposerait aux réformes structurelles promises par l'Italie à l'UE.
Pressé de démissionner depuis des semaines face aux attaques dont l'Italie est la cible de la part des marchés financiers, Silvio Berlusconi, a souligné que son départ était "un geste de responsabilité" auquel il consentait pour le bien du pays.
"Je démissionnerai dès que la loi budgétaire aura été adoptée, et comme j'estime qu'il n'y a pas d'autre majorité possible (dans l'actuel parlement-NDLR), je pense que des élections auront lieu au début de février, et je ne serai pas candidat", a-t-il avancé. Dans une interview que publie le quotidien La Stampa, Silvio Berlusconi pense que ce scrutin pourrait se tenir début février et il souhaiterait que « son dauphin », l'ancien ministre de la Justice Angelino Alfano, actuel secrétaire général du Peuple de la liberté (PDL, droite), en sera le candidat au poste de président du Conseil.
Cependant la position de Silvio Berlusconi pour de nouvelles élections anticipées est contestée au sein même du PDL. Deux courants de ce parti, Grande Sud, de Gianfranco Micciche, et celui de l'ex-ministre de l'Industrie Claudio Scajola s'y opposent en estimant que cela accroîtrait l'instabilité de la Péninsule.
Mais le chef de file de l'opposition de centre gauche, Pier Luigi Bersani, qui a jugé lui peu probable la formation d'un cabinet d'union nationale, en raison de la résistance de la droite à cette idée, estime que des législatives anticipées, qu'il ne souhaite pas, sont vraisemblables.
Le président Napolitano a l’intention d’entamer des consultations avec l'ensemble des partis politiques lorsque les nouvelles mesures budgétaires auront été approuvées. Une petite formation de l'opposition, le Parti des Valeurs, a annoncé mercredi qu'il s'opposerait aux réformes structurelles promises par l'Italie à l'UE.
D’après les médias, les oppositions sont « d'ores et déjà en ébullition » et elles arriveront divisées au vote de la loi de finances
Des inspecteurs de l'Union européenne sont depuis ce jour à Rome pour entamer leur mission de surveillance, destinée à garantir que des réformes économiques soient mises en oeuvre dans le cadre d'un accord intervenu la semaine dernière au sommet des pays du G20 à Cannes.
Par ailleurs nous avions relevé un article publié par le site Le Point.fr, le 09 11 2011 14 h 56, modifié à 15 h 57 , dans lequel on pouvait lire sous le Titre "Berlusconi n'a pas dit son dernier mot" : En annonçant sa prochaine démission, Silvio Berlusconi a piégé l'opposition et il pourrait revenir dans le Jeu politique
Par ailleurs nous avions relevé un article publié par le site Le Point.fr, le 09 11 2011 14 h 56, modifié à 15 h 57 , dans lequel on pouvait lire sous le Titre "Berlusconi n'a pas dit son dernier mot" : En annonçant sa prochaine démission, Silvio Berlusconi a piégé l'opposition et il pourrait revenir dans le Jeu politique
D’après cet article « Sorti par la porte, Berlusconi pourrait revenir dans le jeu politique transalpin par la fenêtre ».
Vous trouverez cet article ( qui ne semble plus d’actualité depuis la nouvelle accélération du Président de la République Italienne) en cliquant sur le titre :
Le Point - il y a 4 heures |
Mais il est intéressant d’en extraire un passage qui laissait présager que la situation de Silvio Berlusconi pouvait encore se retourner contre l’opposition :
Extrait :
……..
« ….. En revanche, la majorité n'aura aucune difficulté à resserrer ses rangs autour de l'adoption « de mesures de rigueur budgétaire. Mieux, dans les semaines qui viennent, le Cavaliere « pourrait reconquérir quelques-uns des parlementaires qui l'ont lâché. Paradoxe de l'opération « : l'exécutif a toutes les chances de se présenter en meilleure santé que l'opposition au « moment de la démission de Berlusconi. Le président de la République devra en tenir compte « dans l'arbitrage de cette crise. Le Cavaliere serait en position de force pour exiger les « élections anticipées qu'il réclame. Il conduirait alors la campagne électorale, se réservant la « possibilité d'être candidat à sa propre succession ou de lancer son dauphin, Angelino « Alfano. "Berlusconi gagne du temps et espère un come back politique", a dénoncé le « Financial Times….
………………….. /
Fin de l’extrait
REVUE DE PRESSE - pour mémoire, puisque déjà dépassée ! - :
nouvelobs.com - il y a 2 heures
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