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01 avril 2011

En défendant Bernard--Henri Lévy, son Ami Jean Paul Enthoven insulte les français implicitement mais sûrement

Éditorial de lucienne magalie pons

Je ne suis pas du même bord philosophique et politique que monsieur Bernard Henri LEVY , son parcours d’écrivain philosophe avocat de toutes les causes dans lesquelles il intervient me parait assez chaotique et si parfois j’écris des articles où je suis amenée à évoquer un dossier qui intéresse la France et dans lequel il prend des initiatives de pointe , je m’efforce de le faire sans employer des termes blessants ou orduriers, ce n’est ni mon style ni ma forme d’expression favorite.

C’est pourquoi je déplore qu’il ait été pour ainsi dire victime de propos malsains, blessants et injurieux de la part de deux acteurs. 

Dieudonné d’abord, dont je ne sais s’il faisait de l’humour ou de la politique tant il se plait à mêler les deux genres, a été injurieux à son égard : “BHL, dégage de l’Afrique et retourne avec l’armée française te faire butter par les soldats libyens qui défendent leur pays …..Laisse la France tranquille, retourne dans ton pays, en Israël”. 

Vous conviendrez que ce genre de propos rabaisse son auteur et qu’ils sont affligeants de provocation vulgaire.

Je ne sais si Dieudonné représente un courant de pensée politique, il ne m’intéresse pas, sauf à ne pas laisser passer ses propos sans réagir puisqu’il les projette dans l’espace médiatique, mais en tant que directrice de la ligne éditoriale du présent blog, lu dans le monde entier par un nombre considérable d’internautes cultivés, avec lesquels je suis en correspondance par mails régulièrement ( Plus de 45.000 avec une fréquence renouvelée de plus de 4000 lecteurs par mois, et des centaines par jour) je me dois d’informer mes lecteurs comme le font par ailleurs tous les observateurs et éditorialistes qui écrivent sur les actualités générales et politiques et faits de sociétés.

Il ne m’appartient pas de demander à Dieudonné de changer de registre et de rentrer dans le domaine du respect quand il s’adresse à des personnes qu’il critique sur la place publique, ce serait peine perdue, mais j’ai le droit et le devoir de protester contre ce genre d’expressions qui entachent nos espaces médiatiques, politiques, culturels et qui blessent beaucoup de personnes sensées.

Ensuite Gérard Depardieu a lancé dans le Figaro, un « merde” désobligeant en parlant de BHL, évoquant notamment entre autres sarcasmes son “manque de couilles”, en le comparant à “une mobylette qui clinque” sur les pavés d’un «droitdelhommisme décadent. »
Bon le propos de Gérard Depardieu sont grossiers et caricaturaux, il critique BHL avec son vocabulaire habituel, en tonitruant comme il fait d’ordinaire quand il prend la mouche, en visant à la fois son physique et sa philosophie, mais je ne pense pas qu’il parle en « politique » , mais pour moi je trouve ses propos déplacés, tout à fait déplacés, bien qu’ils soient moins stigmatisant que ceux de Dieudonné qui lui implicitement mais volontairement associe BHL à Israël, ce qui dénote un racisme intolérable.

Interrogé sur ces critiques acerbes, Bernard Henri Lévy qui se trouvait à New-York n’a pas réagit, sans doute se réserve-t-il de le faire à son retour…

Mais en attendant son ami intime, avec lequel il entretient depuis son enfance des relations fraternelles , Jean-Paul Enthoven , s’est chargé de la riposte qui s’imposait dans « la Règle du Jeu » dont il est, avec Bernard-Henri Lévy, l’un des fondateurs. 

C’était tout à fait son droit et je dirais même son devoir, et il l’a fait, mais regrettablement Jean-Paul Enthoven a dépassé le cadre du respect qu’il doit au Français, au lieu de s’en tenir strictement à critiquer Dieudonné et Depardieu individuellement , il a réuni les deux nom « Depardieudonné » pour en faire une sorte de personnage qu’il qualifie d’ « animal français » et qu’il stigmatise ainsi :

« Le Depardieudonné est un animal français, épais, aviné, bourru, parfois inculte »….
 
Ndlr : s’il avait écrit « est un individu … « au lieu de «un animal français » c’eut été passable.., mais écrire « un animal français » est une expression lourde chargée de sens et de connotation visant l’espèce et l’identité « … animal français « et par là même nous devons en tant que français nous indigner que notre être et notre nationalité soit mise en évidence de cette façon très significative du fond de pensée critique de Jean-Paul Enthoven

Bernard  (non pardon) Jean-Paul Enthoven poursuit ensuite et si vous souhaitez lire son éditorial vous le trouverez copié /collé ci-dessous en fin de mon article.(source : site « La Règle du Jeu).
Pour moi je proteste le « Depardieudonné » créé par Monsieur Enthoven pour défendre Monsieur Bernard- Henri Levy n’est en aucun cas représentatif des Français, et nous pouvons souhaiter que ces Messieurs qui nous encombrent de leur confusion se bornent dans leur défense à plaider stricto sensu contre leur adversaires et leur personnalité propre, sans étendre leurs chicanes aux Français, car c’est bien de cela qu’il s’agit, provoquer une suspicion généralisée.

Du reste c’est d’autant plus critiquable que Messieurs Enthoven et Levy sont nés Français en Afrique du Nord du temps où ces pays étaient sous domination Française. Il ne me viendrait jamais à l’idée de les traiter « d’animal français … » en y ajoutant d’autres qualificatifs insinuants…collés comme une étiquette caricaturale, comme Jean-Paul Enthoven s’est permis de le faire , en insistant sur ce qui ordinairement est reprochés injustement aux français par des imbéciles en tous genres « épais … aviné… bourru …inculte », a –t-il écrit en parlant de l’ animal français » 

Or Monsieur Jean-Paul Enthoven n’est pas un idiot ou un imbécile, c’est un homme cultivé, et s’il a écrit cela c’est tout à fait intentionnellement, alors je voudrais vraiment savoir si les Français qu’il côtoie dans la réalité sont des animaux-français, tels qu’il les dépeint, ou bien s’il a dans sa panoplie méprisante une image toute préconçue et dévalorisante , en tout cas très fausse, des français.

Imaginez que quelque imbécile eut écrit « Enthoven-Levy est un animal philo- intellectuel- juif … » avec d’autres gracieusetés acides à la suite ... ?

Toutes les associations bien pensantes auraient justement  poussées des lamentations et des cris d’indignation et l’affaire portée en justices pour injures raciales …

Encore une fois s’il avait écrit « est un individu » au lieu d’écrire « un animal français », je ne me serais pas attardée à commenter  ces échanges qui n’apportent rien à la culture française et qui creuse des fossés entre ceux des français qui ne savent pas maîtriser le sujet.

Manifestement ces trois protagonistes en attaque et en défense ne savent pas eux non plus maîtriser la pomme empoisonnée  de leur discorde.

Messieurs avant de s’affronter en duel les français se saluent sur le pré, ensuite ils se tuent proprement  à l'épée  face à face,  sans s’insulter, c’est cela la culture française et il me semble que vous l’avez oubliée ou que vous avez fait l’impasse sur nos délicatesses et nos courtoisies"à la française"

Je vous salue bien Messieurs !

ooOoo

Copie/collé de l’article de Jean-Paul Enthoven

Source : site « La Règle du jeu »

Le Depardieudonné est un animal français, épais, aviné, bourru, parfois inculte.

Il a un faible pour les tyrans, qu’il fréquente volontiers en Orient compliqué, dans les Balkans, ou à Cuba.
Ah, le charme du tyran!

Sa sueur, sa testostérone, ses cigares, son thé à la menthe, ses armes phalliques, son fric…

Cette ambiance de mâle compagnonnage qui flotte dans son sillage: tantôt les pales alanguies d’un ventilateur de Série B ; tantôt les Palais d’un Ahmadinejad ou l’ombre d’un “Guide” pittoresque et fascinant…

Tant que le Depardieudonné se contente d’éructer dans sa zone, les choses sont plus ou moins dans l’ordre.
Mais, ces temps-ci, l’animal s’ébroue, voyage et donne de la voix.

Aux dernières nouvelles il était en Libye et, en même temps, dans les colonnes du “Figaro” – s’intéressant de près au cas de notre ami Bernard-Henri Lévy.

Là, sous les yeux attendris de mercenaires chargés à la bière, il l’exhorte: “BHL, dégage de l’Afrique et retourne avec l’armée française te faire butter par les soldats libyens qui défendent leur pays! laisse la France tranquille, retourne dans ton pays, en Israël”.

Ici, bavant des propos décousus censés faire la promo d’un film sur la maladie d’Alzheimer, il lance un gracieux “merde” au même Lévy; fustige son “manque de couilles”; l’assigne à résidence dans une “Ferme des célébrités” où il semble être chez lui; et le compare, pour finir, à “une mobylette qui clinque” sur les pavés d’un droitdelhommisme décadent.

Ce dernier point, il est vrai, appelle une exégèse: le grand (quoique, parfois, et paradoxalement, depardieudonnesque avant la lettre) Maurice Pialat n’avait-il pas lui-même comparé une moitié du Depardieudonné à “un camion avec un moteur de solex”?

Le cerveau reptilien de l’animal s’en serait donc souvenu et aurait tenté de laver l’affront originaire en recourant, à son tour, à la même métaphore mécanique – mais dans le but, cette fois, de qualifier un homme qui a eu la coupable idée de dénoncer des crimes en préparation du côté de Syrte et Benghazi

Une question, cependant.

Pourquoi le Depardieudonné aime-t-il à ce point la mort – et d’abord, naturellement, celle des autres?
Pourquoi ce goût de l’invective scabreuse, éventuellement diffamatoire, toujours coprologique?

Et pourquoi , enfin, la même cible, le même jour, dans des termes si voisins – alors que le Depardieudonné nous avait habitués à un art du dédoublement plus subtil?

Effet de conjoncture ou de vinasse?

Haine de soi ou d’autrui?

Gâtisme précoce?

Appât du gain?

La tératologie est, il est vrai, une science tragiquement balbutiante.
 fin de l'article
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
 

Si toufefois il existait chez nous, ce dont je doute, "un animal français épais, aviné, bourru, parfois inculte" tel que Jean Paul Enthoven, un homme intellectuel, instuit , critique, écrivain, éditeur, journaliste, le dépeint implicitement dans sa métaphore, il devrait se référer au mini dictionnaire ci-dessous publié pour comprendre la signification des mots et des expressions savantes que Jean Paul Enthoven a usé pour étayer son article :
Testostérone : hormone sexuelle androgène secrétée par le testicule sous l’influence d’une gonadostimuline hypophysaire – chez la femme la testostérone est synthétisée en faible quantité par l’ovaire et par le placenta

Ses armes phalliques, de phallus*, qui à rapport au phallus, exemple « emblèmes phalliques »
Phallus* : organe sexuel masculin - membre viril représenté en érection- symbole de la force de reproductrice de la nature –
Exégèse: critique et interprétation philologique, historique etc.. des textes, en partie de la Bible, l’exégèse biblique moderne s’attache à l’étude des textes les plus anciens – L’exégèse recouvre un domaine très étendu composé de tout texte choisi ou soumis à l’étude, la critique et l’interprétation d’exégètes de différentes écoles et obédience.
Paradoxalement : d’une manière paradoxale
Paradoxal : qui tient du paradoxe – affirmation paradoxale : qui tient du paradoxe - esprit paradoxal : qui aime ou professe le paradoxe
Paradoxe : proposition contraire à l’opinion commune, par extension, ce qui est en contradiction avec la logique
Le cerveau reptilien de l’animal :
Cerveau : partie antérieure de l’encéphale contenue dans la boite cranienne, par extension facultés mentales, esprit, un cerveau : personne intelligente, avoir le cerveau dérangé : être fou, centre intellectuel, centre de direction etc…
Reptilien : se rapporte aux reptiles
Reptiles : classe de vertébrés tétrapodes vraisemblablement issus des amphibiens et à l’origine des oiseaux et des mammifères
Métaphore : figure de rhétorique qui consiste à donner à un mot un sens qu’on ne lui attribue que par une analogie implicite
Analogie : rapport de ressemblance établi par l’intelligence ou l’imagination entre deux ou plusieurs sujets ou objets, par extension, raisonner en se fondant sur des rapports de similitudes entre deux ou plusieurs sujets ou objets
Implicite : qui sans être exprimé formellement peut être déduit de ce qui est exprimé
Coprologique : de coprologie, étude des matières fécales et des engrais
Tératologie : partie de la biologie qui étudie les anomalies et les monstuosités chez les êtres vivants.
ooOoo

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Jean-Paul Enthoven est critique, écrivain français et éditeur.
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