Le 31 mars le général américain Carter Ham, qui dirigeait la coalition internationale jusqu'à ce que l'Otan prenne le commandement des opérations militaires s'exprimait lors d'une audition au Sénat américain, selon ses déclarations les États-Unis ne devraient pas fournir d'armes aux insurgés libyens sans en savoir plus sur eux malgré l'impasse militaire dans laquelle semble être plongé le pays.
Concernant un éventuel armement des rebelles, le Général Ham estimait qu'il fallait "avoir une meilleure connaissance des membres de la force de l'opposition" avant de prendre une telle décision.
"Je recommanderais d'en savoir plus à leur sujet avant de prendre la décision de les armer", avait-il recommandé, illustrant ainsi les inquiétudes américaines concernant la présence d'éléments extrémistes au sein des forces rebelles.
A cette époque Barack Obama excluait d'envoyer des forces terrestres en Libye et de hauts responsables de l'administration américaine estimaient que Washington entend devait jouer un rôle limité dans le conflit qui oppose les rebelles aux forces loyales à Mouammar Kadhafi.
John McCain, sénateur américain partisan d'une plus grande implication américaine, a interrogé le Général Ham sur les risques de voir le colonel Kadhafi se maintenir au pouvoir et s'il considérait que la situation en Libye était dans l'impasse, le Général Ham a répondu: "Je serais d'accord avec (cette analyse) à l'heure actuelle sur le terrain.
Le sénateur Américain John en tiré une conclusion : "nous sommes actuellement confrontés au risque d'une impasse, ce qui signifie que Kadhafi reste au pouvoir"….."Ce qui signifie par conséquent, a-t-il ajouté, que nous allons nous retrouver dans une situation très grave avec M. Kadhafi à l'avenir s'il reste au pouvoir".
Le 5 avril, le sénat américain s'est opposé à la décision d'Obama, au sujet de la Libye
Pour le sénat américain, la décision du Président Barack Obama, concernant l'intervention militaire, en Libye, contredit la Constitution américaine.
Le sénat a ratifié, mardi, avec 90 voix pour et 10 voix contre, la résolution avancée par le sénateur républicain, Paul Rand, probable candidat aux présidentielles de 2012, contre Barack Obama.
Le 13 Avril se tenait à Doha (Qatar), la deuxième réunion du groupe de contact sur la Libye. Au delà de l'unité de façade, des dissensions se sont manifestées, sur le plan militaire pour lequel le Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et son homologue Anglais Hague appelaient depuis plusieurs jours à un renforcement des bombardements de l'OTAN, il apparaît que cet avis n'est pas partagé par la plupart des autres participants au groupe de contact, certains pays comme l'Espagne défendent carrément l'option inverse.
(Rappelons qu'au sein de l'OTAN, le soutien à l'option militaire choisie par le France et l'Angleterre en Libye fait peu d'adeptes : sur 28 pays, seuls 6 participent effectivement aux combats et depuis le retrait des forces états-uniennes (provisoire ? ), 50% des actions sont assurés par la France et l'Angleterre.
Armer les insurgés ?
La question portant sur l'apport d'une aide militaire aux rebelles n'a pas été exclue au cours de la réunion de Doha. Le chef du gouvernement qatari et son ministre des Affaires étrangères ont rappelé que la défense légitime nécessite plusieurs moyens, notamment les armes. Un haut responsable français, aurait affirmé que Paris ne s'opposera pas à une décision relative à l'armement des insurgés libyens.
Par ailleurs il a été décidé au cours de cette réunion, que les insurgés libyens recevront une aide financière et humanitaire émanant du Groupe de contact réuni le 13 avril à Doha, la capitale du Qatar.
Le Groupe de contact a décidé le 13 avril, lors de la réunion à Doha, d'apporter une aide financière et humanitaire aux rebelles libyens. Cette aide devrait permettre au Conseil national de transition (CNT) de subvenir aux besoins urgents des régions qui demeurent sous son contrôle, un mécanisme temporaire devrait se mettre en place pour soutenir le CNT notamment la création d'un fonds d'aide à l'opposition en utilisant les avoirs libyens gelés est envisagée.
Les représentants des vingt pays arabes, africains et de l'Otan, composant le Groupe de contact ont insisté sur la nécessité du départ du chef d’État libyen « qui a perdu toute légitimité ». Ils ont également souligné l'importance des résolutions 1970 et 1973 adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu et demandé l'adoption de nouvelles mesures pour priver le régime de Kadhafi de tout soutien financier ont également été évoquées.
Enfin le départ du président libyen et de ses fils reste l’une de leurs principales revendications, le groupe de contact chargé du pilotage "politique" de l'opération a insisté sur la nécessité d'un départ de Mouammar Kadhafi pour parvenir à un règlement en Libye.
Les pays du BRICS, qui représentent environ 50% de la population mondiale (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se sont réunis le Jeudi 14 Avril à Sanya (Chine) ont à nouveau condamné l'usage de la force en Libye
Réunis le jeudi 14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics, ont formalisé leur opposition à l’intervention militaire en Libye
Réunis jeudi 14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics, ont formalisé leur opposition à l’intervention militaire en Libye et plaident pour une solution négociée. et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA) conduite par le président sud-africain Jacob Zuma.
Les frappes de l’Otan, la perte des victimes civiles ont poussés les Brics à critiquer ouvertement l’attaque militaire et ses ambitions réelles.
Rappelons que la Chine avait officiellement fait savoir à Nicolas Sarkozy lors de son passage à Pékin fin mars son opposition aux interventions en Libye et dans le même temps, Tang Zhichao, un spécialiste de l’Institut chinois des relations internationales contemporaines, écrivait dans le Quotidien du peuple. « Les expériences passées ont déjà montré que l’intervention humanitaire n’est qu’un prétexte pour une ingérence militaire dans les affaires intérieures d’une autre nation »
Les pays du BRICS, qui représentent environ 50% de la population mondiale (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se sont réunis le Jeudi 14 Avril à Sanya (Chine) ont à nouveau condamné l'usage de la force en Libye. les frappes de l’Otan, la perte des victimes civiles ont poussés
Réunis jeudi 14 Avril à Sanya sur l’île chinoise de Hainan, les Brics, ont formalisé leur opposition à l’intervention militaire en Libye et plaident pour une solution négociée. et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA) conduite par le président sud-africain Jacob Zuma.
Le président chinois Hu Jintao, le brésilien Dilma Rousseff, le sud-africain Jacob Zuma, le russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont envoyé un message clair à l’Occident dont la France qui mène l’offensive avec l’Angleterre
Les BRICS demandent dans leur communiqué final « qu'une solution négociée soit trouvée pour résoudre la crise en Libye ». et en précisant que « le recours à la force devait être évité », ils se prononcent pour une solution négociée et saluent les efforts de médiation de l'Union africaine (UA) conduite justement par le président sud-africain Jacob Zuma.
Cette prise de position unanime des pays de la BRICS si elle était entendue serait de nature à jeter les bases d’une alliance géopolitique d’un nouveau type.
Rappelons que moins d’une semaine après le vote de la résolution le 17 mars, les Brics avaient déjà appelé l’Occident à un cessez le feu, sans être entendus. . « Les résolutions du Conseil de sécurité devraient être appliquées (..) en accord avec leur lettre et leur esprit », relevait Dimitri Medvedev : « Nous avons essentiellement une opération militaire. La résolution ne dit rien de cela », estimait-il précisant que "sur cette question, les pays du Brics sont totalement unis".
La déclaration de Sanya donne à cette demande une dimension solennelle, mais une nouvelle fois sera-telle entendue ?
Le 14 Avril se tenait aussi au Caire (Egypte) une réunion consacrée à la crise en Libye, co-présidée par l'ONU et la Ligue Arabe.
Jean Ping, secrétaire général de l'Union Africaine participait aussi à cette réunion.
Rappelons qu’en dépit des obstructions de l'OTAN, il avait réussi a rencontrer Kadhafi ainsi que le Conseil National de Transition pour leur proposer une feuille de route de sortie de crise par un cessez le feu préalable à l’ouverture de négociations, Khadafi avait donné son accord mais le CBT avait refusé en posant pour préalable à toute négociation le départ immédiat de Kadhafi.
Ce projet de feuille de route est aussi soutenu par la Ligue Arabe et les médias supposent qu'elle aura été au menu des discussions de la réunion.
Dans son discours au cours de cette réunion, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, a surtout insisté sur les conditions humanitaires en appelant la communauté internationale à redoubler d'efforts pour répondre à la crise humanitaire dans ce pays.
Quelques extraits de son intervention :
« L'action internationale rapide et décisive a sauvé des milliers de vies. Nous avons une « inquiétude immédiate : la détérioration de la situation humanitaire », a déclaré Ban Ki-moon « dans un discours prononcé lors de cette réunion à laquelle participaient des représentants de « la Ligue des Etats Arabes, de l'Union Africaine, de l'Organisation de la conférence « islamique et de l'Union européenne.
« En Lybie la situation est grave. A Misrata, Brega et Zintan où les combats ont été « particulièrement intenses, l'accès aux services de bases - la nourriture, l'eau potable et les « soins de santé- a été dans une large mesure coupé », a-t-il ajouté.
« Nous sommes particulièrement inquiets sur la situation critique des personnes de pays tiers, « dont la plupart sont des travailleurs migrants et des réfugiés piégés dans les zones de « combats », a souligné le chef de l'ONU.
« Dans la plupart des parties du pays, les agences humanitaires n'ont pas été en mesure de « sécuriser un passage sûr », a déploré Ban Ki-moon qui a par ailleurs souligné que les agences de l'ONU sur le terrain venaient de terminer une évaluation dans l'est de la Libye. « Des contacts pour effectuer une évaluation similaire à l'ouest du pays sont en train d'être « pris » a-t-il précisé.
« Le 9 avril, les Nations Unies ont établi une présence internationale à Benghazi où les « besoins humanitaires sont en train d'être évalués. Je vais établir une présence internationale « à Tripoli aussi vite que possible », a dit Ban Ki-moon.
« J'ai également appelé les pays voisins à garder leurs frontières ouvertes afin d'accueillir les « populations qui fuient les affrontements. Nous devons être prudents pour ne pas permettre « qu'une grande concentration de réfugiés attende une évacuation le long des frontières, « particulièrement étant donné la fragilité de la situation dans la région », a-t-il prévenu.
Le secrétaire général a appelé la communauté internationale « à parler d'une seule voix » et « à continuer de travailler avec patience et détermination pour le peuple libyen ».
« Le monde nous regarde. Les attentes sont grandes », a-t-il conclu.
A l'issue de la réunion, Ban Ki-Moon, a appelé à une sortie politique de la crise et à un "cessez-le-feu" immédiat ce qui semble en contradiction avec les vœux du Ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé et son homologues anglais qui par ailleurs demandent toujours plus de bombes de l'OTAN et un retour des troupes de l'armée loyaliste libyenne dans ses casernes comme préalable à des discussions.
L’actualités diplomatiques et politiques sur la Libye qui de nouveau retrouve une vigueur accrue sur la scène internationale, les uns appelant à des négociations qui dans le contexte actuel ne semblent pas pouvoir se mettre en place, les autres appelant à un renforcement des interventions armées, non sans noter aussi que la Commission Internationale, l’UE et l’OTAN se concertent pour organiser des opérations humanitaires qui viendraient s’ajouter ou se substituer aux opérations armées .
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, de retour du Caire où elle avait eu des consultations sur la crise libyenne avec l'ONU et la Ligue arabe, a discuté vendredi du partenariat Otan-UE, notamment sur la Libye, avec les ministres des Affaires étrangères de l'Otan et le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen.
"La situation humanitaire en Libye nous préoccupe toujours beaucoup et nous sommes prêts, si l'ONU le demande, à envoyer une mission de l'UE en soutien de l'action humanitaire. La planification en est à un stade avancé. Et dans ce contexte, nous nous coordonnons avec l'Otan", a expliqué Mme Ashton dans un communiqué.
Flairant le piège de l’humanitaire comme une intrusion au sol, dès Lundi le Colonel Kadhafi avait déclaré qu'il s'opposeraient à toutes interventions humanitaires de la part des membres de la coalition.…..
Pendant que se déroulaient toutes ces réunions, des appels étaient lancés par la France et l’Angleterre aux autres pays de l’Otan intervenant en Libye pour qu’ils accroissent leurs interventions militaires dans la crainte d’un enlisement du conflit
"Tous les moyens doivent être mis à disposition" réclamait l'Elysée
Devant l’Assemblée Nationale Mardi, le Ministre de la Défense Gérard Longuet déplorait que Paris et Londres supportent l’essentiel de l’effort attendu de la coalition internationale et de son côté au Luxembourg le Chef de la Diplomatie britannique William Hague plaidait pour maintenir et intensifier nos efforts au sein de l’Otan.
Enfin la cerise sur le cake , mercredi à l’occasion d'un entretien suivi d'un dîner de travail, Monsieur Sarkozy et Master Cameron se trouvait d’accord pour accroître la "pression militaire" sur le régime du colonel Mouammar Kadhafi, qui selon l’Elysée et Londres "reste déterminé à maintenir son effort de guerre contre sa propre population"
"Il est important que la coalition montre sa totale détermination à protéger les populations civiles, à faire cesser les sièges, dignes du Moyen-Age, de Misrata et Zentan, et à faire rentrer les troupes de Kadhafi dans leurs casernes", a-t-on précisé de source française.
Le président français et le Premier ministre britannique ont insisté pour un soutien accru à l'opposition libyenne regroupée au sein du Conseil national de transition (CNT).
"Le CNT incarne seul les espoirs du peuple libyen" et "représente toutes les tendances" de l'opposition, a indiqué l'Elysée, "il est très important qu'il sente que la communauté internationale le soutient".
Sur les initiatives pour l'avenir politique de la Libye, Messieurs. Sarkozy et Cameron qui veulent garder la main, ont fait part de leur volonté de "rapprocher" les différentes initiatives politiques de règlement de la Crise Libyenne, …"Il est important d'éviter une trop grande profusion d'initiatives politiques. Elles ont des nuances dont Kadhafi joue pour trouver un espace", a-t-on estimé à l'Elysée.
"Kadhafi doit partir, le plus tôt sera le mieux" ….., "mais nous ne devons pas attendre qu'il soit parti pour organiser les initiatives politiques libyennes".
Évoquant les appels lancés par le CNT pour que la coalition lui fournisse des armes, l'entourage du chef de l'État a fait savoir que la France avait décidé de ne pas y répondre. "Ca ne veut pas dire que n'avons pas de sympathie pour ceux qui le font, mais la France ne le fait pas", a-t-on commenté.
Interrogé sur l'hypothèse d'une transition dirigée par Seif-El-Islam, le fils de Kadhafi, l'Elysée a répondu que la France n'avait "pas à se prononcer". "C'est aux Libyens eux-mêmes de décider".
Avant son entrevue avec Monsieur Sarkozy, Monsieur Cameron avait confié à la chaîne de télévision Sky News que la France et la Grande-Bretagne voulaient "vraiment faire pression sur Kadhafi et mettre un terme au « meurtre horrible de civils qu'il continue de perpétrer".
Enfin après la cerise sur le cake, une grosse pomme sur le gâteau, l’hydre à trois têtes Sarkozy-Cameron-Obama qui veut imposer sa décision à la Communauté internationale et à l’ONU a publié une Tribune dans Le Figaro, The Times, The International Herald Tribune et The Washington Post.
En signant ce vendredi, une tribune conjointement avec son homologue français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron, Barack Obama confirme que son pays est décidé à faire appliquer les résolutions des Nations unies.
L’hydre à trois têtes ou pour mieux dire l’interconnexion SARKO-CAME-OBAM vient de signer ce vendredi une tribune pour notamment rassurer la Communauté Internationale en affirmant que le premier objectif est de protéger la population civile contre les attaques de l’armée libyenne, tout en soulignant que l’opération militaire, conduite par l’Otan ne vise pas à évincer Mouammar Kadhafi par la force et en ajoutant qu’il est toutefois désormais impensable d’imaginer que la Libye ait un avenir politique avec le guide libyen.
Cette tribune reprise à la UNE de trois grands quotidiens français a été amplement reprise dans de nombreux médias classiques comme s’il s’agissait d’un scoop, alors qu’elle n’est une redite avec quelques variations de forme, elle donne lieu à différentes interprétations selon la plume ou la voix des journalistes et animateurs, pour les uns il s’agirait pour le Président américain de rassurer ses partenaires au sein de l’Otan qui pouvait douter de son soutien dans l’opération en cours, pour d’autres il s’agirait pour le président américain sujet de vives critiques pour la présence de troupes américaines en Afghanistan et en Irak de rassurer l’opinion publique américaine avant les élections de 2012.
On comprend que pour l'opération libyenne, il n'est pas question pour Obama de revenir sur la décision de retirer il y a dix jours, la cinquantaine d'avions américains engagés dans les attaques au sol.L'Otan a cependant soutenu hier qu'il lui fallait plus d'avions pour mener ses opérations à bien.
Pour Paris et Londres, il s’agirait de convaincre une fois de plus leurs alliés leurs alliés à leur fournir de l'aide, mais jusqu’à hier aucun pays européen n'a répondu positivement. Seuls six membres de l'Otan sur 28 participent aux frappes ;
J’ai résumé autant que faire se peut cet éditorial.
En conclusion la règlement de la situation Libyenne est dans une impasse politique et diplomatique, ce n’est pas en multipliant les déclarations, les réunions, les imprécations que la Crise Libyenne trouvera une solution pacifique, mais on voit bien que tout est fait pour étouffer toute tentatives de négociations, bien au contraire par des subterfuges humanitaires la Communauté Internationale veut s’introduire sur le terrain, est-ce pour autant garantir un ralentissement des affrontements ?
On a tout lieu de craindre que ce serait encore pire puisque Kadhafi s'oppose à toute intervention humanitaire, on le comprend, sous couvert d’opération humanitaire et de protection des civils libyens, il risque d'être encerclé et arrêté dans le lieu de sa résidence, flairant le piège humanitaire Kadhafi a fait savoir depuis longtemps et encore Lundi qu’il s’oppose à toute implantation humanitaire au sol de la part des membres de la coalition.
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