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30 avril 2011

Les retards des trains gênent la clientèle, pendant ce temps les dirigeants de la Sncf rivalisent de zèle !

Éditorial de lucienne magalie pons


La photo de Monsieur Guillaume Pepy, Président de la Sncf,  est  exposée depuis quelques jours  en  affiches de grandes dimensions  dans les halls de Gare en France, à Paris notamment, et en devanture des Relay qui sont installés dans les salles de gares,  la couverture agrandie d’un  magazine reproduit la même photo,  avec un titre le valorisant, et ce même magazine lui consacre plusieurs pages.

 Tout destinait Monsieur Guillaume Pepy a accomplir ce parcours et à atteindre cette célébrité médiatique ,  dans son jeune temps il  a suivi les cours de l'École alsacienne à Paris, il  a été diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris , est un ancien élève de l’ENA,  et sa carrière s’est développée   d’une manière assez classique dans ce genre de cursus ,  auditeur, puis maître des requêtes au Conseil d'État (1987), il a  travaillé ensuite  dans plusieurs cabinets ministériels, conseiller technique du ministre du Budget Michel Charasse (1988), directeur des cabinets du ministre de la Fonction publique Michel Durafour et du ministre du Travail Martine Aubry et en  1995, après une parenthèse  en qualité de directeur général adjoint chargé du développement du groupe Sofres.

Guillaume Pepy accompli  l'essentiel de sa carrière à la SNCF. Il y est entré  en 1988, au poste de directeur de cabinet du président Jacques Fournier, puis après un passage dans des cabinets ministériels de gauche (1990-1993),  était revenu  au poste de directeur des investissements, de l'économie et de la stratégie.

En 1997 il  était directeur des Grandes Lignes , et en 1998, directeur général délégué de toutes les activités voyageurs (Ter, Transilien, Grandes Lignes, Matériel, Traction), il a été à l'origine de la création de Voyages-sncf.com, dont il a été président de 1998 à 2006, et d’Id.TGV, et  il se trouve également  à l'origine de la création de l'alliance européenne des opérateurs ferroviaires de grande vitesse Railteam.

En 2003, Louis Gallois l’avait  nommé  directeur général exécutif du Groupe et ensuite Madame  Anne-Marie Idrac, présidente pendant les vingt derniers mois  de juillet 2006 à  février 2008  du mandat commencé par Louis Gallois, l’avait   confirmé  dans cette fonction 


Enfin le Président Nicolas Sarkozy,  l’a nommé à la présidence de l’entreprise publique le 27 février 2008, pour un mandat de cinq ans, en  lui fixant dans sa lettre de mission pour priorités  le développement et la modernisation de l'entreprise et lui demandant de faire en sorte que la SNCF entre tout entière, dans l'ère du développement et de la concurrence.

Tout destinait Monsieur Guillaume Pepy a accomplir ce parcours ,  dans son jeune temps il  a suivi les cours de l'École alsacienne à Paris, il  a été diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris et  est un ancien élève de l’ENA,  et sa carrière s’est développée   d’une manière assez classique dans ce genre de cursus ,  auditeur, puis maître des requêtes au Conseil d'État (1987), il a  travaillé ensuite  dans plusieurs cabinets ministériels, conseiller technique du ministre du Budget Michel Charasse (1988), directeur des cabinets du ministre de la Fonction publique Michel Durafour et du ministre du Travail Martine Aubry et en  1995, après une parenthèse  en qualité de    directeur général adjoint chargé du développement du groupe Sofres.


Décidément personne en France tant soit peu situé dans les hautes  responsabilités publiques  n’échappe  pas au culte de la personnalité que certains politiques et médias se complaisent à instaurer en faveur de certaines personnalités bien « en cour » et à des moments hautement stratégiques.

Pourtant même si ces hauts fonctionnaires sont capables,  ce dont personne ne doute en ce qui concerne au moins Monsieur Guillaume Pepy,  puisque la rumeur le désigne couramment comme « un cerveau à deux pattes »,   les entreprises qu’ils dirigent sont trop souvent défaillantes pour   les services qu’ils sont tenus de rendre à leurs clients ou usagers  pour que nous ne puissions regarder ces icônes  sur papier glacé sans un certain regard critique et agacé.

Tout le monde se souvient   du  retard du train de nuit Strasbourg-Nice/Port Bou, qui avait mis 24 h à rallier sa destination le 27 décembre 2010 Le site de la Sncf avait publié un compte rendu faisant ressorti  une conjonction inédite de cinq incidents. Pour les rédacteurs du rapport, le train n’aurait jamais dû partir de Strasbourg.

Cet incident n’avait pas été isolé, il avait été précédé  et  a été suivi d’autres incidents , et pour tout dire    on n’est de moins en moins  assurés d’arriver  à l’heure  et à la destination prévue  en achetant un billet de train, , certains incidents ressortent du gag, nous n’exagérons pas, faîtes des recherches sur Internet et vous en prendrez connaissance, un incident assez particulier  relativement récent aussi nous revient en mémoire, un train qui devait acheminer des voyageurs en France dans une gare bien connue et bien précise a conduit ses voyageurs  dans une Gare à l’étranger., ce qui a été pas très  bien expliqué, et qui est réellement inexplicable et surtout inexcusable.  

  
Si vous voyagez souvent par le train ,  vous devez entendre  à chacun de vos déplacements , départs et retours,  des annonces de  retards  de trains annoncés  de 15 minutes à 1 h.30 quand ce n’est pas plus,  aussi bien pour les arrivéees que les départs des  trains de   grandes lignes que sur les autres lignes , ou encore sur les trains de banlieue, Transiliens  notamment , ils arrivent aussi que des trains affichés soient annulés purement et simplement et les usagers invités à  attendre un autre train quitte à devoir ensuite en parcours emprunter une correspondance.


La voix de femme harmonieuse qui annonce les retards nous indique souvent qu’il s’agit d’un retard « indépendant de la Sncf » en ajoutant « Merci de votre compréhension »


Certains voyageurs ne comprennent pas que cet établissement,  encore public en grande partie,   puisse affirmer que les motifs des retards sont « indépendant  de la Sncf » alors qu’ils circulent sous sa responsabilité, ils ne comprennent pas non plus que la Sncf  n’émettent  pas  régulièrement des notices à l’usage de ses clients leurs expliquant clairement les motifs exacts des retards.


On aimerait bien savoir quelles sont les causes réelles de ces retards, défaillances techniques, défaillances ou manques  de personnel, … ? défaut de compétences ?  Défaut de coordination, défaut communication… ?  Qui sont les véritables responsables de ces défaillances, les cadres supérieurs, les cadres, les chefs, les sous chefs, les salariés, les ouvrier … qui ?  ou encore manque de moyens financiers ou techniques ….?  qu’on nous le dise, puisque c'est nous tous qui payons, même ceux qui ne prennent jamais le train.


Oui bien sur des rumeurs circulent très discrètement, il parait que Guillaume Pépy patron de la Sncf, et Hubert du Mesnil patron du Réseau Ferré de France (RFF)  ne s’entendent pas, à tel point qu’ils ont été convoqués récemment pour s’expliquer par le secrétaire d’Etat aux transports Thierry Mariani,  un média économique  annonçait cet évènement comme un « recadrage » en indiquant dans des formules assez proches :   «  Les patrons de SNCF et RFF convoqués pour un recadrage …..Le gouvernement souhaiterait que Guillaume Pepy et Hubert du Mesnil "arrêtent de s'étriper dans la cour de récréation", et  selon la Tribune du  Mercredi 18 Avril, les patrons de la SNCF et de Réseau Ferré de France (RFF), Guillaume Pepy et Hubert du Mesnil, sont convoqués …par l'Etat qui entend les "recadrer" après les attaques réciproques auxquelles se sont livrés récemment leurs deux groupes, affirme mercredi La Tribune.

Selon une « certaine source anonyme », "Vu le travail à faire, il y a sûrement mieux à faire que de se chamailler. La SNCF doit notamment améliorer la qualité de ses services, développer le fret et RFF doit moderniser le réseau et développer les lignes à grande vitesse".


 La réunion convoquée par le secrétaire d'État  aux Transports Thierry Mariani  était prévue pour  jeudi., ce lavage de linges techniques en famille n’a pas encore  reçus d’échos dans le public non initié  aux difficultés de  fonctionnement ou de coordination qui provoquent des   combats d’ergots  ou d’égo  entre ces deux  dirigeants de ces groupes,  responsables cependant  de nos déconvenues de voyages.

Mais il est bien certain que ces dissensions internes  ne sont que les éléments d'un puzzle difficile à reconstituer.

Nous  en sommes réduits à nous fier à ce que disait fin Mars Monsieur Pépy dans un entretien au Monde :

Fin Mars, dans un entretien accordé au Monde, Monsieur Guillaume Pepy expliquait que  les relations  difficiles  sont de  longue date entre les deux groupes , il estimait    que  l'ensemble de l'organisation du ferroviaire en France devait être revue .


 Enfin toujours d’après ce directeur patron de la Sncf  le système se dirige "vers une impasse financière" entre la SNCF, qui exploite les lignes, et RFF qui gère les infrastructures, ce qui "conduit chaque acteur à agir de manière égoïste". "Notre système RFF-SNCF n'a pas d'avenir. Ce modèle n'optimise pas la dépense collective", avait-t-il estimé  dans cet entretien au Monde.

Monsieur Guillaume  Pepy a estimé aussi  que …:"avec les crises énergétique et financière, le train retrouve une pertinence mais les décisions n'ont pas toujours suivi à temps". ;;;;;"Personne, y compris à la SNCF, n'avait anticipé un tel retour en grâce du train", a-t-il souligné. RFF "engage des travaux -et c'est tant mieux!- mais dans l'immédiat, ils allongent les parcours ou génèrent des retards", a-t-il constaté.

Le dernier épisode de ces tiraillements entre les deux groupes remonte à la semaine dernière,(ente le 10 et le 6 Avril)  lorsque la SNCF a également déposé un recours contre RFF auprès de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf), le gendarme du rail, pour discrimination dans l'attribution de sillons, les créneaux de circulation des trains.

Quand se rappelle que  le Président Nicolas Sarkozy,  l’a nommé à la présidence de l’entreprise publique le 27 février 2008 en  lui fixant dans sa lettre de mission pour priorités  le développement et la modernisation de l'entreprise et en  lui demandant de faire en sorte que la SNCF entre tout entière, dans l'ère du développement et de la concurrence et que l’on prend en compte les difficultés que Monsieur Guillaume Pepy dénoncent dans son entretien  de fin Mars au monde, on est en droit de se demander si tout ce « touin touin » ne cache pas encore un  coup d’arnaque pour l’entreprise publique, par exemple encore une privatisation d’un ou deux secteurs d’activités de cette entreprise , ou une mise en sous-traitance, qui a la faveur  du ramdam médiatique passera presque inaperçue,  sauf à s’en rendre compte plus tard quand  les usagers s’apercevront que le service s’est encore dégradé.


Bien entendu  « les  grands patrons » ,  ne sont  mis pas en cause dans leur compétence,  bien au contraire  ils sont reconnus, pour l’année 2010  par exemple le Nouvel Economist décernait à Monsieur  Guillaume Pépy  le prix du « Manager de l’année 2010 », et  les deux autres nominés  étaient Monsieur Stéphane Richard, Pdg de France Télécom, et Jean Paul Bailly PDG de la Poste.

Mais  les  clients, usagers ou  consommateurs de fournitures,  qui subissent des retards de trains, qui savent les drames sociaux qui se passent chez France Télécom,  et qui expérimente que le courrier posté à Paris dans un arrondissement n’arrive dans l’autre que quatre jour ou cinq jours après, ou encore attendent aux guichets   de la Sncf ou bureau postaux de au moins 20 minutes au bas mot, ils considèrent que ces 3 grands du service public sont de mauvais gestionnaires et ne répondent pas à l’attente de leur clientèle, et au fond en matière de résultat  pour la clientèle  c’est une lanterne rouge qu’ils méritent.


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