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05 avril 2011

Côte d'ivoire : Les médias nous mènent en bateau

Éditorial de lucienne magalie pons


  Notre Éditorial est daté du Mardi 5 Avril , mais nous venons de le réactualiser à la suite du Préambule le Mercredi 6 Avril.


Rédigé Mardi :


Préambule

 
Toute la journée d’hier Mardi, les télévisions reprenant et commentant des communiqués et déclarations émanant d’agences de presse, de journaliste, mais aussi de différentes sources politiques et diplomatiques aussi bien que de témoignages et rumeurs , nous ont informé pratiquement en continu de l’évolution de la situation en Côte d’ivoire.

C’est ainsi que ce matin nous avons déjà appris que Laurent Babgo que l’on supposait terré dans un Bunker sous le Palais résidentiel avec sa famille avait demandé sa reddition et que ce n’était plus qu’une question d’heure pour qu’il démissionne.

Tous les médias annonçaient pour la journée soit sa démission, sa reddition, sa démission son exil, sinon sa fin imminente en ajoutant que Ouattara au contraire s’opposait à l’exil Babgo parce qu’il devait répondre de ses crimes contre l’humanité en Justice et le faire traduire devant la justice internationale.

Dans l’après midi une information rocambolesque était relayée par des médias télévisés on nous affirmait très sérieusement qu’un souterrain reliait le Palais Présidentiel de Laurent Babgo avec l’Ambassade de France et que ce souterrain fermé depuis des années venait d’être rouvert au motif que Laurent Babgo envoyait par cette voie souterraine un de ses proches conseillers pour présenter sa reddition et négocier les conditions de son départ, en ajoutant que les chefs de son armée acculés déposaient les armes et tentaient de négocier avec les forces adverses.

Toutes ces informations en cascades répétées mais savamment dosées allaient crescendo dans le sens d’une pression orchestrée pour alimenter les téléspectateurs dans la croyance d’ un dénouement très proche de la démission de Laurent Babgo souhaitée par le Gouvernement Français, la communauté Internationale et l’ONU, on allait même a s’interroger s’il fallait aller s’emparer de Babgo « terré dans son bunker » sous le Palais Présidentiel », le cas échéant qui devrait le faire , les forces d’Ouattara ou les forces de l’Onuci ou encore les force de la Force Française Licorne, ou encore les trois forces ensemble …

A un certain moment dans l’après midi , au fur et à mesure que les informations se multipliaient sur les écrans , suite à l’intervention de Alain Juppé à l’Assemblée Nationale ( voir la vidéo) avec une intensité dramaturgique quand à la reddition et la démission « imminente » de Laurent Babgo, on aurait pu s’imaginer qu’il était déjà agenouillé devant Ouattara, et à 20 heures un scoop crevait les écrans sous forme « assaut final informatif » comme KO exécutif, destiné à momifié dans leur canapé les téléspectateurs dans une certitude indiscutable, on nous annonçait « cocorico » que Laurent Bagbo s'était « enfin » rendu et avait demandé la protection des Nations unies « selon un document interne de l'Onu dont Reuters a vu une copie »



Manque de pot pour les informateurs désinformant, presque simultanément vers 20 heures, dans une interview téléphonée réalisée à Abidjan à 19 h. 39, , diffusée par la chaîne française LCI , Laurent Bagbo « toujours terré dans son bunker » d’après le présentateur de l’émission, déclarait qu'il ne reconnaissait pas la victoire d’ Alassane Ouattara, rejetant ainsi une demande de Paris en ce sens, et en suivant l’interview on comprend que Laurent Babgo ne lâchait rien et qu’il n’avait pas l’intention de céder aux pressions , ni de se rendre ni de signer un document* reconnaissant Ouattara, pas plus que de quitter le pays et le pouvoir et qu’il propose de recompter les voix.


* D’après ce qui avait annoncé auparavant la France et l’ONU aurait insisté lors des « des négociations en cours » pour que Laurent Babgo signe un document de reddition ou de démission sans condition reconnaissant Ouattara comme Président de la Côte d’Ivoire.

Pour en revenir à l'interviewe, on est loin « des négociations en cours », de la reddition, de la démission etc… annoncées et claironnées triomphalement depuis ce matin par tous nos communicants politiques et médiatiques en France, apparemment d’après l’interwiev Babgo n’est pas pris à la gorge, mais ceci constaté on peut redouter en présence de la volonté destructrice qui anime ses ennemis soutenus et aidés par l’Onuci et la Force Française Licorne, qu’il soit tué ou « suicidé » dans les heures ou jours prochains.


Au cours de cet interviewe les questions de la part du reporter sont souvent insistantes, provocantes, tout à fait significatives et incidentes, ainsi par moment il fait allusion à la mort de Babgo en lui demandant s’il pense à sa mort, s’il a peur, s’il est prêt à mourir, des questions insoutenables pour essayer malignement de le désarçonner …… mais Babgo répond "humainement" pourrait-on dire, mais en tout cas avec dignité qu’il n’a pas l’intention de mourir, qu’il n’est pas un kamikaze.


Ndlr : Monsieur Babgo est catholique et il est certain qu'un Catholique ne se suicide pas, par contre on pourrait le "suicider", la question du reporter était insidieuse, Monsieur Babgo l'a bien comprise et a répondu selon sa foi .

Les téléspectateurs s’aperçoivent que Babgo est toujours debout, en mesure de répondre, qu’il n’est pas saisi de panique, bien qu’il reconnaisse suite à une remarque insidieuse du reporter qu’il est fatigué.
Qui ne le serait pas à sa place lui placé au cœur du drame qui se joue en Côte d’Ivoire soumis à toutes les pressions et toutes les menaces ? …

Par contre on peut se demander s’il est réellement terré dans bunker comme on nous l’assure pour dramatiser son sort, ou au contraire réfugié et protégé en lieu sûr.



Finalement invité de Pujadas au JT de France 2, Alain Juppé Ministre des affaires étrangères intervient en précisant que Laurent Gbagbo ne se serait pas encore rendu mais que «les négociations» étaient «toujours en cours. »Mais cela va se faire » a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Barack Obama en soirée a de nouveau réclamé la démission de Laurent Babgo. Que peut-il faire d’autre ? Embourbé en Irak et en Afghanistan il a beau jeu de s’époumoner derrière un micro en plaçant la France en première ligne sur le terrain pour tirer aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Libye.

La Russie reste elle très réservée et  examine la légalité de l'intervention  armée couplée Onuci-Forces Françaises-forces Ouattara,  et a l' intention de demander au Conseil de Sécurité de l’ONU une réunion au Conseil de Sécurité de l’Onu sur ce sujet.


Finalement lasse de me prêter aux informations très confuses et contradictoires qui ont été trompetées toute la journée sur nos écrans français sur Laurent Babgo et le drame Ivoirien, je décide d’abandonner ma plume et de remettre à plus tard la relation de la suite du roman-feuilleton noir que les télés nous ont servis toute la journée de Mardi en nous présentant un Babgo encerclé le dos au mur, acculé, terré dans son Bunker, déléguant en urgence un émissaire par un souterrain de son bunker vers l’ambassade de France pour demander des négociations, puis remettant sa reddition et sa démission en demandant la protection de l’ONU, pour ensuite nous présenter dans bouquet final l’interview où l’on s’aperçoit qu’il n’en est rien , qu’il ne lâche rien et qu’il tient toujours tête politiquement à ses adversaires.


ooOoo

Rédigé le Mercredi matin, suite au préambule ci-dessus : concerne toute la journée de Mardi en plusieurs chapitres : Mardi matin, marti après midi etc...

Mardi matin : 

Mardi dans la matinée, des tirs nourris de mitrailleuses et d'armes lourdes retentissaient encore au centre d’Abidjan dans le quartier du Plateau, près du palais de la présidence, ainsi qu'à Adjamé, la grande banlieue nord qui est un bastion d'Alassane Ouattara, par la suite dans la journée les combats se sont calmés.

Après avoir tenu tête au camp d'Alassane Ouattara, reconnu comme vainqueur de l'élection présidentielle par la communauté internationale, puis aux assauts aériens de l'ONU et de la France, Laurent Gbagbo nous était présenté dos au mur, mardi 5 avril au matin.


L'ensemble des acteurs politiques et médiatiques, y compris diplomatique dont le Quai d'Orsay, annonçaient ou espéraient en début de journée et dans la journée jusqu’ 20 heures, un départ très rapide et imminent de Laurent Gbagbo

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- Pour Touré Mamadou, l’un des conseillers politiques d’Alassane Ouattara tout paraissait joué et pour lui « d’ici quelques heures, tout sera terminé définitivement » avait-il assuré sur BFM TV en affirmant que «la résidence de Gbagbo à Cocody était» aux mains «des forces républicaines». Ce qui n’est pas encore le cas du palais présidentiel, mais «d’ici quelques heures, tout sera terminé définitivement», avait-t-il assuré et répété


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- De son côté Toussaint Alain, conseiller de Laurent Gbagbo, avait réagi en sens contraire et avait mis en cause Nicolas Sarkozy sur BFM TV. «Il voulait une nouvelle guerre, il l’a eu». «J’accuse Nicolas Sarkozy de lancer une guerre totale et injustifiée contre la Côte d’Ivoire et le peuple ivoirien» avait-il déclaré.



- La Russie de son côté s’interrogeaient sur le bien-fondé et la légalité des frappes de l'intervention militaire de l'ONU et de la France à Abidjan et demandait une réunion urgente du Conseil de sécurité à ce sujet………

.. «Nous étudions la question de la légalité de cette décision parce que le mandat des forces de maintien de la paix implique leur neutralité et leur impartialité», a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse, vers 13 heures.

Mardi Après midi


A partir de 13 H.45, en une conférence de presse, retransmise sur les écrans, Bernard Valero porte parole des Affaires Etrangères faisait longuement le point de la position de la France en expliquant notamment que la France dans son action à Abidjan voulait seulement neutraliser les armes lourdes. «L'intervention de la France se terminera dès lors que la mission de l'Onuci sera remplie» ….. «Un seul objectif: aider l'Onuci à neutraliser les armes lourdes détenues par les forces de Gbagbo», a-t-il précisé.

Peu après on nous annonçait que le chef d'état-major de l'armée loyale à Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou, avait déclaré que ses troupes avaient «demandé un cessez-le-feu» à la force Onuci.

Vers 15 heures, en séance à l’Assemblée Nationale devant les députés, le Premier Ministre François Fillon affirmait que deux généraux proches de Laurent Gbagbo étaient en train de négocier les conditions de sa reddition « …. , et que le Président Nicolas Sarkozy souhaitait «un gouvernement de large union nationale»………. « La France peut être aujourd'hui fière d'avoir participé à la défense et à l'expression de la démocratie en Côte d'Ivoire», a conclu le Premier ministre à l'Assemblée nationale

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(François Fillon avait déjà indiqué qu'il avait participé dans la matinée à une conférence téléphonique avec Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara. Le chef de l'État français a fait état à cette occasion de «son souhait de voir se constituer un gouvernement de large union nationale en Côte d'Ivoire pour assurer la réconciliation de tous les Ivoiriens».)

Devant les députés Alain Juppé déclarait lui que La France était à «deux doigts» de convaincre Gbagbo de quitter le pouvoir, et que … l’'objectif de la France était clair: « …. faire respecter le droit international», pour Alain Juppé chef de la démocratie française. ….. «Il nous faut maintenant nous projeter sur l'avenir, aider cette nouvelle Côte d'Ivoire à se reconstruire dans la paix et la prospérité», précisait-il.

Le ministre de la Défense Gérard Longuet a expliqué lui aussi devant les députés l’intervention de la France en précisant que l'arrivée des troupes d'Alassane Ouattara à Abidjan «risquait d'entraîner une apocalypse» en raison de l'utilisation d'armes lourdes par les pro-Gbagbo contre la population civile et que pour éviter cela, le secrétaire général de l'ONU avait « donné des ordres formels à son représentant local pour que les troupes de l'Onuci mettent fin à cette situation inacceptable».

Par ailleurs Gérard Longuet, Ministre de la défense, affirmait que : «L'usage de la force n'est pas raisonnable. C'est l'illustration qui a été faite par l'Onuci et qui doit convaincre Laurent Gbagbo et surtout ses amis qu'il faut accepter une décision qui est celle du suffrage universel reconnu par le système international», ajoutait-il à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand à Paris

Pendant ce temps dans l’après-midi de Mardi :


- la BBC annonçait que L'Onuci demandait à la population de « rester à la maison pour éviter les dommages collatéraux ».

- Selon un communiqué de l’agence Reuters les médias annonçaient que des contacts entre Bagbo et la Mauritanie étaient en cours et que Laurent Gbagbo avait engagé des discussions avec le président de la Mauritanie pour son départ, selon une annonce du commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité, cité dans le communiqué de l'agence Reuters.( La Mauritanie exerce en ce moment la présidence tournante de la Commission pour la paix et la sécurité de l'UA.)


- Barack Obama revenait à l'action de l'Onuci et de Paris en affirmant «Je soutiens fermement le rôle que la force de maintien de la paix de l'ONU joue, en faisant respecter son mandat de protéger les civils, et je salue les actions des forces françaises qui soutiennent cette mission», et il déclarait «rester profondément inquiet de la situation sur le plan de la sécurité en Côte d'Ivoire» …..«C'est tragique, car la violence à laquelle nous assistons aurait pu être évitée si Laurent Bagbo avait respecté les résultats de l'élection présidentielle de l'année dernière» Enfin, pour conclure, pour le Président américain encore une fois bis repetita et re-re-re bis repetita, Laurent Bagbo «doit démissionner immédiatement».


(Rappelons que le président américain Barack Obama avait déjà « commandé » lundi, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à respecter la volonté de ses compatriotes et à «cesser de revendiquer la présidence».


- Selon un communiqué de l’agence Reuters, les médias Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo, aurait confirmé que Laurent Babgo négocierait les termes de son départ sur la base d'une proposition de l'Union africaine reconnaissant l'élection d’Alassane Ouattara à la présidence de la Côte d’ivoire


Mardi en début de soirée :


20h16. Les «tractations» se poursuivent, selon l'Élysée.  Il n'y a «pas encore de reddition», indique-t-on.

- En début de soirée la démission de Laurent Babgo était confirmé par les médias on nous informait qu’il s’était rendu en demandant la protection de l’ONU.


Mais il n’en était rien, le château de carte informatif des médias devait s’écrouler sur leur plateau dans la soirée pour laisser ressurgir vers 20 heures une nouvelle distribution des cartes.



Contre toute attente par rapport aux informations et déclarations qui avaient diffusées dans la journée au sujet du départ imminent de Laurent Babgo et de sa démission expressément annoncée en début de soirée, Alain Juppé, le Ministre des Affaires Etrangères, n’a pas confirmé la reddition de Laurent Gbagbo, alors qu'il est l'invité du journal de France 2.


Alors que l'agence Reuters, en citant un document interne à l'ONU, avait annoncé peu avant 20 heures le départ de Laurent Gbagbo cette annonce a été démentie par l'Elysée, puis par l'ONU qui précise que Monsieur Bagbo a "exprimé le désir" de partir, mais ne l'a pas encore fait et qu’il aurait demandé la protection de l'ONU

Et de son côté Le Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, invité de David Pujadas au JT de 20H de France 2 a parlé de "tractations" au sujet de Laurent Gbagbo mais "pas encore de reddition" du président sortant ivoirien.

……../

D’Après Alain Jupé il s’agit d'obtenir le départ de Laurent Gbagbo ….. "Il y a eu des élections …. Laurent Gbagbo n'a pas reconnu le verdict des urnes. Nous souhaitons son départ parce que c'est très symbolique: si des élections en Afrique sont bafouées, c'en est fait de la démocratie en Afrique."


Alain Juppé a aussi annoncé la poursuite des discussions "entre Gbagbo et ceux qui l'entourent encore et puis le représentant du secrétaire général des Nations unies, (Y.J.) Choi, et également l'ambassadeur de France", Jean-Marc Simon. En expliquant …. : "On peut imaginer que Gbagbo a encore des prétentions. Ce que nous avons demandé, c'est que sa sécurité personnelle, son intégrité physique, soient garanties", a-t-il ajouté.

  • Des tractations à Abidjan selon Alain Juppé
Voir cette vidéo (en cliquant sur le lien)

En final de début de soirée : coup de théâtre final 

Laurent Babgo ne lâche rien … !

Finalement, c'est Laurent Gbagbo lui-même dans une interwiev diffusée presque simultanément sur LCI, qui a affirmé qu'il ne négociait pas son retrait et qu'il ne reconnaîtra pas la victoire d'Alassane Ouattara.

"Pourquoi voulez-vous que je signe ça ?", a-t-il déclaré, alors que la France et l'ONU demandent, selon Paris, de signer un document dans lequel il renonce au pouvoir en Côte d'Ivoire et reconnaisse son rival comme président du pays.

Laurent Babgo affirmait aussi entre autres que " la Côte d'Ivoire vit un coup d'état ". " La France est entrée directement en guerre contre nous " 

En effet Vincent Hervouët a interviewé par téléphone Laurent Bagbo mardi soir vers 19h30.Le présentateur de l’émission LCI avait présenté cette interwieve de Vincent Hervouët enregistrée par téléphone à 19 h. 30, en répétant que Laurent Babgo était toujours « retranché dans le bunker de sa résidence à Abidjan » et on voyait en gros plan au cours de la retransmission de l’interview sur l’écran un portrait fixe de Laurent Babgo.

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"Nous sommes aujourd’hui Mercredi, à l’heure ou nous terminons notre Éditorial sur le Mardi 4 avril il est trop tôt pour relater de ce jour Mercredi 5 Avril l’évolution politique, diplomatique et militaire de la guerre menée en Côte d’Ivoire par les forces armées d’ Ouattara appuyé militairement dans ses attaques par la Force de l’Onu et la Force Française Licorne, contre Laurent Babgo qui lui de son côté assure sa défense avec ses forces armées qui lui sont restées loyales.
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 Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a justifié ce mardi à l'Assemblée Nationale les différentes opérations menées par la France en Côte d'Ivoire pour pousser Gbagbo à quitter le pouvoir.

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Pour les vidéos du JT de Mardi 20 heures sur France 2, et l'interview de Laurent Babgo sur LCI, vous pouvez les retrouver par Internet sur leur site respectif.
Si nous le pouvons nous les téléchargerons cet après midi ici même

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