Alassane Ouattara, et la France ( son soutien inconditionnel ) ont appelé Samedi à "la plus grande retenue" et à éviter "toute violence à l'encontre des civils" en Côte d'Ivoire.
L'appel d'Ouattara consistait à "couvrir" en urgence la part de responsabilité des forces républicaines le FRCI pro-Ouattara dans les massacres de Duékoué dans l’Ouest du Pays qui ont fait plus de 800 morts (ce matin les radios en annonçaient plus de 1000), dénonc&e par l'ONUCI.(mission de l'ONU en côte d'Ivoire).
En effet samedi l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), a accusé les troupes d’Ouattara d’une partie des massacres, son premier bilan ( qui depuis Samedi a été revu à la hausse) faisait état de 300 morts et 100 tués attribués au camp adverse, l’Onuci affirmait que la pluparts des victimes ont été exécutés par les dozos , chasseurs traditionnels du Nord, incorporés aux FRCI pro-Ouattara.
Les forces pro-Ouattara directement mises en cause par l’Onuci ont assuré « avoir tués des miliciens et pas des civils » …, .et le porte-parole militaires des force pro-Ouattara a affirmé aux agences de presse, que l es personnes tuées par les forces armées d’Alassane Ouattara dans la semaine à Duékoué , étaient "des miliciens et pas des civils".
L’affirmation du porte parole militaire des forces pro-Ouattara ne correspond pas aux différents communiqués , la Croix Rouge internationale fait état de « personnes tuées ou disparues », l’ONG Caritas fait état d’un millier de « tués ou disparus », et la FIDH fait état d’exactions commises , aucun de ces communiqués ne parlent de miliciens.
Et le communiqué de l’Onuci parle de « victimes exécutés par les « dozos « des forces FRCI pro-Ouattara, s’il s’agissait de miliciens l’Onuci l’aurait indiqué.
De leur côté les autorités militaires pro-Babgo démentaient toute participation de leurs forces aux massacres de Duékoué sans parler de miliciens.
Ce matin certaines radios reprenaient les informations de l’Onuci mais en citant plus de 1000 morts et comme nous n’avons pas encore consultés les journaux et les écrans à cette heure très matinale nous attendons la suite pour savoir à quelle sauces nos médias accommoderont leurs informations pour nous la faire avaler comme des couleuvres.
Revenons sur ce drame :
Lundi dernier, au lancement de leur offensive sur le Sud les Forces républicaines FRCI, pro-Ouattara, avaient attaqué la ville de Duékoué, carrefour stratégique de l'Ouest et ’après de sanglants et meurtriers combats la ville tombait mardi aux mains des FRCI.
L’information était diffusée vendredi et samedi sur nos écrans et dans nos journaux français en annonçant la victoire d’Ouattara et la prise de Duékoué par ses forces armées et on indiquait 800 personnes tuées sans citer les responsables, et nous pouvions supposer qu’il s’agissait de victimes prises entre les feux des combattants.
Pourtant dès Vendredi soir, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait annoncé, sur la base d'informations recueillies sur place, qu' "au moins 800 personnes" avaient été tuées à Duékoué dans cette seule journée en évoquant des « violences intercommunautaires » .
Caritas, une ONG catholique de son côté faisait état d ’un millier de tués ou de disparus mais sans désigner de responsables.
Quand à la la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) elle confirmait l'existence de massacres dans la ville de Duékoué", mais d’après le responsable de la FIDH, le total de "plus de 800 personnes exécutées" correspondait aux exactions de quatre mois de crise post-électorale, "Nous avons des retours réguliers de nos sources que les exécutions se poursuivent", avait-t-il souligné.
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