La France des « droits de l’homme » est pour le moment en retard ou défaillante pour aider les jeunes migrants tunisiens.
Quand les dirigeants et politiques français prêchent derrière des micros la défense des "Droits de l'homme" ce n'est pas pour autant qu'ils sont capables de recevoir humainement chez nous les jeunes migrants tunisiens.
Pour preuve :
Les conséquences actuelles de la « révolution du jasmin » se traduisent en Tunisie par une déstabilisation économique et sociale, une baisse économique causée par la diminution notable du tourisme, viennent s’ajouter des craintes d’insécurité liée a une restructuration en cours des forces de police, qui n’est pas terminée, et qui se montrent souvent impuissantes à faire face à des actes de délinquance, à cela s’ajoute encore une instabilité engendrée par l’afflux des réfugiés fuyant la Libye.
Des centaines de jeunes Tunisiens qui avaient été avec des milliers d’autres les moteurs de la révolte du Jasmin et espéraient une vie meilleure se sont découragés et quittant la Tunisie ils ont pu franchir les frontières et se trouvent en France où ils espéraient au moins trouver une aide humanitaire, dans ce pays qui célèbre tant les Droits de l’Homme.
De ces centaines de Tunisiens environ 150 à 200, depuis le 26 avril, en majorité des jeunes tunisiens de 18 à 25 ans, se sont rassemblés en petits groupes au centre du Parc de la Villette à Paris dans l'attente d'une aide, mais jusqu’à hier ils n’ ont reçu d’assistance que celle de quelques Tunisiens de Paris et de quelques Français.
C'est un entrepreneur tunisien, qui a pris l’initiative de ravitailler les réfugiés en sandwiche avec sa camionnette, des tunisiens apportent quelques vêtements, et d’autres on hébergé chez eux une petite partie des jeunes du square.
Il fait encore plus que frais dans la nuit et ceux qui sont dans le square sont obligés de marcher pour lutter contre le froid.
Deux élus écologistes de la mairie de Paris, certes, sont venus discuter, mais les solutions d'aide d'urgence ne semblent pas se mettre en place facilement.
C'est un entrepreneur tunisien, qui, de sa propre initiative, ravitaille les réfugiés en leur distribuant des sandwiches qu’il apporte avec sa camionnette. Des tunisiens ont apporté quelques vêtements, d’autres ont accueillis chez eux une petite partie des jeunes du square.
: Leur avocate Samia Maktouf, avocate est parmi eux. Cette avocate est elle aussi indignée par l'immobilisme des pouvoirs publics, et par ailleurs des conditions de détention des gardés à vue. " Ces jeunes sont les héros de la première révolution moderne démocratique arabe, ils ont libéré la Tunisie qui a ensuite accueilli 200 000 réfugiés libyens et on les considère en France comme des pestiférés : ils ne comprennent pas ! Ils ont été traités de manière inhumaine par la police française ! ",…, a-t-elle déclaré.
Madame Samia Maktouf a aussi répété les propos d’un jeune homme qui a subi une garde à vue, parmi d’autres : « On nous a ceinturés violemment, on nous a traînés, et comme il n'y avait pas assez de menottes, on nous a mis du scotch autour de la bouche et autour des mains, on ne nous pas traités humainement, ce n'est pas humain ! En Italie ce n'était pas pareil, on a été traités correctement, pas comme en France ! "
Madame Samia Maktouf a aussi expliqué qu’une chaîne de solidarité spontanée s'était organisée pour empêcher la rafle des migrants du square.
Toutefois, certains d’entre eux n'ont pas réapparu : et les autres s’inquiètent et s’interrogent sans trouver de réponse.
Dans leur ensemble, ces jeunes migrants ne comprennent pas l'attitude française il pensait trouver en France une aide, une compréhension, un accueil fraternel au moins humanitaire, leur désillusion est complète, l’avenir qui les attend dont ils ne peuvent présager les inquiète et ils sont déçus et pleins d’amertume.
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