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30 novembre 2011

Nicolas Sarkozy : La nature et les frais de ses déplacements contestés par deux responsables PS

Pour information :


Nous ne pouvons mieux faire,  pour respecter le média qui a publié cet article sur son site,  que de le reproduire ci-dessous en copié collé

Source :
Libération -




« Le mandataire de la campagne de François Hollande, Daniel Vaillant, et le président de la  commission de contrôle financier du PS, Pascal Terrasse, ont saisi mercredi la Commission  nationale des comptes de campagne sur les frais de déplacement de Nicolas Sarkozy qui " relèvent d’actes de propagande" selon eux.

« Donnant l’exemple du déplacement de Nicolas Sarkozy sur le site nucléaire de Tricastin  (Drôme) la semaine dernière, les deux députés demandent au président de la CNCCFP,  François Logerot, "s’il est légitime que les frais engagés par le président de la République  lors de déplacements qui relèvent d’actes de propagande soient assumés par le contribuable,  et s’ils doivent ou non entrer dans le cadre des comptes de campagne."

« Selon eux, depuis plusieurs semaines, le président de la République multiplie les  déplacements en province, dont le choix des thèmes et l’organisation indiquent qu’il est  d’ores et déjà candidat à sa propre succession, et que ces déplacements réguliers relèvent  d’actes de propagande».

«Le déplacement de nombreux militants»

« Au cours du déplacement à Tricastin, indiquent MM. Vaillant et Terrasse, Nicolas Sarkozy  a utilisé la tribune qui lui était offerte pour attaquer l’un de ses adversaires sur ses  propositions relatives à la politique énergétique de la France». A cette occasion, a par  ailleurs été organisé le déplacement de nombreux militants du parti politique dont il est issu, « sans que toute transparence ait été faite sur l’origine des fonds», accusent-ils. «De plus, les  frais engagés lors de ce déplacement qui s’inscrit dans le cadre de la campagne  présidentielle n’ont pas été intégrés aux comptes de campagne de Nicolas Sarkozy»,  affirment-ils.

«Nous estimons que la démarche de Nicolas Sarkozy ne relève pas de ses fonctions de « président de la République mais de celles de candidat à sa propre succession», soulignent les deux députés dans un courrier à M. Logerot. " Le président de la République se sert de  l’argent des contribuables pour financer sa stratégie de communication, et ce sans que les  frais engagés ne soient par ailleurs intégrés à ses comptes de campagne, conformément au  code électoral" , ajoutent-ils.

« Le compte de campagne retrace l’ensemble des recettes perçues et des dépenses engagées
« ou effectuées par un candidat au cours de l’année précédant le premier jour de l’élection et 
« jusqu’au dépôt de ce compte auprès de la CNCCFP.

«Outre un détournement des fonds publics et du pouvoir conféré par son statut présidentiel, la « démarche de Nicolas Sarkozy paraît constituer une infraction à la législation électorale»,
« soulignent les deux responsables socialistes.

A lire dans Libération demain, un dossier de trois pages sur le Président en campagne

(AFP)

Eurogroupe : Des pistes évoquées pour renforcer le FEFS

Éditorial de lucienne magalie pons


D’après ce que rapportent les médias les ministres des Finances des pays de la zone euro   (Eurogroupe) se sont mis d'accord dans la nuit de mardi à mercredi pour établir l'effet levier du FESF, qui permettra d'accroître les capacités de celui-ci, mais pour y parvenir  il  serait prévu que la  Banque centrale européenne pourrait  prêter des fonds au FMI, afin que ce dernier les prête ensuite aux pays en difficulté ceci en vue de respecter  les traités européens qui interdisent  à la BCE de financer directement la dette des États, sous condition que la légalité d’un tel mécanisme soit établie…


Cependant, comme l’a reconnu Mardi soir Jean-Claude  Juncker,  la « force de frappe » du Fonds de soutien aux pays en difficulté de la zone euro (FESF) n'atteindra "probablement pas" le montant de 1.000 milliards d'euros qui avait été initialement prévu, en raison de la dégradation de la situation sur les marchés.

"Nous n'avons pas revu les ambitions à la baisse mais les conditions ont changé, donc probablement ça ne sera pas 1.000 milliards mais moins, mais tout de même (un chiffre) substantiel", a-t-il affirmé  en marge d'une réunion à Bruxelles.

"Il n'est pas possible de donner un chiffre exact car les circonstances ont empiré au cours des dernières semaines, depuis le dernier sommet (européen). Il est pratiquement impossible, si on veut rester sérieux, de donner un chiffre", a-t-il précisé  devant les journalistes.

Les ministres des Finances de la zone euro se sont aussi  mis d'accord mardi soir pour multiplier (ou garantir)  la force de frappe de leur Fonds de secours (FESF) par  un système d'assurance partielle des prêts des investisseurs aux pays fragiles de l'Union monétaire, mais toujours sans  pouvoir donner de chiffre pour évaluer sa capacité d'intervention.

Parenthèse : Rappelons que lors du  dernier sommet des dirigeants européens  fin octobre, il  avait  été fixé comme objectif un montant pouvant aller jusqu’à  1.000 milliards d'euros, dans l'espoir  de rassurer les marchés financiers sur la capacité de la zone euro de bâtir un pare-feu  efficace  face aux risque de contagion de la crise de la dette à des pays comme l'Italie ou l'Espagne.

Lors d’une Conférence presse, Klaus Regling le patron du FESF, a précisé au sujet  du système d'assurance du FESF, que  le taux de protection exact pour les investisseurs qui prêteront de l'argent à des pays en difficulté "dépendra de la situation et des conditions de marchés".


Dans un communiqué publié par le FESF  à l’issue de la réunion de l’Eurogroupe  il est indiqué qu’il  sera appliqué pour les émissions de nouveaux titres de dette et aura pour but d'accroître la demande pour les nouvelles obligations et d'abaisser les taux d'emprunt, et que
le montant exact de la force de frappe du Fonds renforcé dépendra de son usage, des instruments utilisés et du degré exact de protection qu'il fournira et qui doit évoluer entre 20 et 30%".


Les commentateurs soulignent que  l'idée  de multiplier par quatre ou cinq les quelque 250 milliards d'euros de ressources propres encore disponibles au sein du Fonds, sur une capacité effective de prêts de départ de 440 milliards d'euros,  a été abandonnée.

Une autre option  envisagée pour le FESF vise à attirer des investisseurs extérieurs au sein d'une structure adossée au Fonds, pour ensuite acheter de la dette de pays en difficulté sur le marché primaire ou sur le secondaire où circule la dette déjà en circulation. Elle pourra également servir au refinancement des banques.

Ces deux options pourront se combiner, a indiqué le FESF.

ooOoo


L’Union européenne pour aider les pays fragiles, de plus en plus nombreux doit impérativement trouver de l’argent ….A cet effet les   ministres des finances  de la zone Euro  analyseront les dernières statistiques à la recherche du moindre indice de croissance. Mais les décisions les plus importantes  ne seront prises que  la semaine prochaine par les chefs d‘État et de gouvernement.


Pour Oli Rehn le Commissaire européen aux Affaires monétaires, les dix prochains jours seront décisifs pour l’avenir de la zone euro : “Nous devons continuer à travailler sur deux fronts en particulier, afin d‘être sûrs que nous disposons de pare-feux financiers crédibles pour contenir les turbulences du marché. Et dans le même temps nous devons consolider davantage notre gouvernance économique.”

Pour les pays de l’UE qui n’appartiennent pas à la zone euro durcir la discipline fiscale et renforcer le contrôle budgétaire sont essentiels pour calmer les marchés. Le Ministre des Finances suédois a estimé ….. «  il faut un effort considérable en matière de consolidation fiscale de la part de l’Italie et de l’Espagne,  Nous disposons aujourd’hui d’une fenêtre d’opportunité dans la mesure où il y a deux nouveaux gouvernements, qui peuvent faire un ménage complet. Ils doivent comprendre qu’il n’y a pas de lune de miel avec les marchés. S’ils font le nécessaire alors le sommet début décembre avec les chefs d‘États débutera sous de meilleurs auspices parce qu’il y aura davantage de crédibilité sur les marchés.”

En conclusion,  les décisions les plus importantes  ne seront prises que  la semaine prochaine par les chefs d‘État et de gouvernement.

Nous ne termineront pas ce rapide tour d’horizon certainement incomplet sans oublier de signaler que  les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé mardi le versement d'une nouvelle tranche d'aide de huit milliards d'euros à la Grèce,
Ces huit milliards d'euros correspondent à la sixième tranche d'aide dans le cadre du plan de 110 milliards d'euros décidé en mai 2010 afin de venir en aide   à  la Grèce  dont la dette dépasse  actuellement  160% du PIB.
Le versement de cette sixième tranche  avait  été repoussé à plusieurs reprises et était suspendu à la signature par l'ensemble des partis grecs d'une lettre dans laquelle ils s'engagent auprès du Fonds monétaire international et des autorités européennes à mettre en oeuvre le plan de réformes structurelles associé à ce second plan d'aide, ce qu'ils ont fait la semaine dernière.
La zone Euro versera 5,6 millions d’Euros  dans un premier temps, le reste   est subordonné encore à l'approbation du Fonds monétaire international.

Revue de presse européenne du 30/11/2011 – SOURCE : EUROTOPICS

À LA UNE
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L'Eurogroupe renfloue le FESF


Les ministres des Finances des pays de la zone euro se sont mis d'accord dans la nuit de mardi à mercredi pour établir l'effet levier du FESF, qui permettra d'accroître les capacités de celui-ci.

 L'Allemagne continue cependant de rejeter les euro-obligations et le rachat d'emprunts par la BCE. Une erreur catastrophique pour certains commentateurs, une position claire et salutaire pour d'autres.

Blog Démystifier la finance - France
Merkel, une sévérité bénéfique à l'Europe

L'Allemagne continue à rejeter une mutualisation des dettes de la zone euro. La ligne dure suivie par Angela Merkel à l'encontre des euro-obligations est bénéfique à l'Europe, estime le banquier Georges Ugeux dans son blog Démystifier la finance : "Elle est entrée en politique comme on entre en religion, pour servir son pays et ses compatriotes. Elle a des principes et des valeurs et, même si elle a pu et du compromettre ici ou là dans l'exercice du pouvoir, son action reste inspirée par ses convictions. Elle a pour les beaux esprits académiques et les conseillers une méfiance naturelle, et saine. Elle ne lâchera pas prise si elle est convaincue que l'intérêt européen et l'orthodoxie financière sont en danger. ... Je ne me prononcerai pas sur la méthode allemande qui, bien souvent, a énervé ses partenaires européens plus souvent que nécessaire. Mais l'Europe a besoin d'un compas, d'une direction claire et de s'y tenir. Je ne sais pas où nous serions si la Chancelière allemande n'avait pas rejeté les suggestions aventurières de certains de ses partenaires européens. Merci, Madame…et surtout, gardez le cap !" (30.11.2011)

» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Politique, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Georges Ugeux
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette

Delo - Slovénie
La logique allemande occulte la réalité

Lors de la rencontre des ministres des Finances des pays de la zone euro à Bruxelles, l'Allemagne a de nouveau affiché son opposition aux eurobonds et aux projets prévoyant de plus amplement impliquer la Banque centrale européenne dans le sauvetage de l'euro. Berlin refuse de voir la réalité en face, juge le quotidien Delo : "Le problème de la logique allemande, c'est que les tentatives faites jusqu'ici pour résoudre le problème n'ont rien donné et que le feu a pu continuer de s'étendre. Les pays endettés ne deviendront pas compétitifs et n'élimineront pas leurs dettes uniquement par des mesures d'austérité. Les contrôles plus stricts des budgets et les sanctions ne fonctionnent qu'à long terme, ils n'ont aucun effet sur la grave crise actuelle. … Seule la Banque centrale européenne peut proposer des mesures qui puissent aider à court terme. … La peur de l'Allemagne face à l'inflation et la perte d'indépendance de la Banque centrale européenne est-elle plus justifiée que la peur de l'effondrement du système, avec toutes les conséquences imprévisibles que cela implique ?" (30.11.2011)

» article intégral (lien externe, slovène)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Politique Economique, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Peter Žerjavič
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette

La Stampa - Italie
La main de fer de la chancelière

L'effet de levier du fonds de secours n'est qu'un cache-misère, car le sauvetage de l'euro et de l'Europe dépend de la disposition d'Angela Merkel à faire de la Banque centrale européenne un prêteur de dernier recours, estime le quotidien libéral La Stampa : "Nous n'en saurons plus que dans neuf jours, quand se réunira à Bruxelles le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. On craint qu'Angela Merkel ne cherche à cette occasion également à poursuivre une stratégie conforme aux intérêts nationaux allemands et à ses calculs électoraux personnels. Dans une salle des machines de la zone euro à l'arrêt, on a jusque-là seulement senti le grondement des vetos de la chancelière, dont la main de fer dépasse de plus en plus du gant de velours. … A ce point, on aura peut-être compris à quel sorte d'animal politique imprévisible, insaisissable et obstiné auront affaire le 9 décembre les chefs d'Etat désireux de sauver l'euro et l'Union européenne." (30.11.2011)

» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Enzo Bettiza
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POLITIQUE
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Gazeta Wyborcza - Pologne
Le soutien stratégique de Varsovie à Berlin

Le leader d'opposition polonais, Jarosław Kaczyński, a demandé mardi de déférer devant un tribunal le ministre des Affaires étrangères, Radosław Sikorski. Ce dernier avait été la veille le premier membre d'un gouvernement polonais à déclarer que l'Allemagne devait prendre les rênes de l'Europe pendant la crise. Adam Michnik, le rédacteur en chef du quotidien libéral Gazeta Wyborcza, soutient Sikorski : "L'intervention rapide et radicale qu'appuie Sikorski est certes potentiellement risquée, mais la passivité comporterait selon lui un risque encore plus grand. Ces déclarations sont un signe de clairvoyance de la part du gouvernement polonais et marque le début d'un important débat européen. La réaction de l'opposition démagogique à la façon de Kaczyński et de [son ex-collègue de parti Zbigniew] Ziobro est triste et déplorable. … Ils agitent la menace d'un IVe Reich et d'un tribunal pour Sikorski. Le ministre polonais a répondu qu'il attendait les propositions du PiS [le parti de Kaczyński] quant à la marche à suivre pour sauver l'UE. Je ne pense pas qu'il ait reçu de réponses." (30.11.2011)



Pour en savoir plus :


·  L'Eurogroupe planche sur le FESF et se tournerait vers le FMI


Les Échos - il y a 19 heures
Avant que ne s'ouvre la réunion mensuelle de l'Eurogroupe, plusieurs ministres des Finances de la zone euro ont dit que le Fonds monétaire international ...
· 

L'UE maintient la pression sur la Grèce, qui négocie ...


AFP - il y a 6 heures
Au lendemain du déblocage par l'Eurogroupe d'une nouvelle tranche de prêt, sans laquelle la Grèce était en cessation de paiement, le ministère a relevé la ...
YouTubeeuronews

· 

L'euro sous les 1,33$ après la réunion de l'Eurogroupe


ABC Bourse - il y a 6 heures
Sur le marché des devises, les cours de la monnaie des dix sept restent toujours fragilisés face au billet vert à la suite de la réunion des ministres des ...
· 

Les taux italiens et espagnols sous pression après les annonces de ...


GECODIA - il y a 4 heures
La confirmation par l'Eurogroupe que le FESF n'attendra pas les 1 000 milliards € promis en octobre et le flou sur la possibilité d'aider l'Italie et ...

Sondage présidentielle 2012 - Premier et Second tour -

Éditorial de lucienne magalie pons

Selon les résultats d’un sondage TNS-SOFRES réalisé par téléphone pour le « Nouvel Observateur » et « i TELE »  , auprès d’un échantillon représentatif de 1000 français, les 25 et 26 Novembre 2011, les intentions de vote des français pour l’élection présidentielle de 2012 ressortent comme suit : 

Pour le Premier Tour :

François Hollande :                          31 %
Nicolas Sarkozy :                            28 %
Marine Le PEN                               16,50 %
Jean Luc Mélenchon                          8 %
François Bayrou                                 7 %
Eva Joly                                             5 %
Nicolas Dupont Aignan                        1 %
Dominique de Villepin                          1 %
Jean Pierre Chevènement                      0,5 %
Hervé Morin                                        0,5 %
Christine Boutin                                   0,5 %
Corinne Lepage                                    0,5 %
Nathalie Arthaud                                  0,5 %
Philippe Poutou                                    0,5 %

Les commentateurs de ce sondage  font ressortir  au premier tour une légère réduction d’écart entre François Hollande et Nicolas Sarkozy qu’ils attribuent  en principe à  la disparition de la compétition présidentielle de Jean-Louis Borloo, autrefois crédité de 7 à 9% des voix.

Pour le second Tour :

François Hollande :                              60  %

Nicolas Sarkozy :                                40 %


Les commentateurs du sondage font remarquer que Nicolas Sarkozy avec 40% des voix  réaliserait  la plus mauvaise performance d'un président sortant, sous la Ve République, à ce stade de la compétition

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Revue de Presse

Source  Internet - « Le Nouvel Observateur » -

Publié le 29-11-11 à 20:50    Modifié le 30-11-11 à 06:04     par François Bazin     2 réactions

29 novembre 2011

Une UE en recherche de solutions ...

Éditorial de lucienne magalie pons


Un club des super-Européens ? ……Rumeurs, intox … ou  informations de sources « proche des négociations »  ?

D’après la presse Allemande de ce dernier Week end,  « Merkel et Sarkozy pour un club des super-Européens » …..

Des informations ressenties comme des rumeurs à Bruxelles ….

Ces informations qui circulaient depuis le week end dans la presse allemande en faisant état de «  projets possibles en ce sens en Allemagne et en France » ….,  ont été ressenties comme des rumeurs par Bruxelles et dès hier Lundi  la Commission Européenne   a rejeté  très   catégoriquement  l’idée d’un  club des "super-Européens"

Mais  d’après  la presse allemande qui persiste,  Paris et Berlin feront des propositions au cours de la semaine, avant le sommet européen du 9 décembre.

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La presse allemande s’avançait à relater depuis le week end  que Paris et Berlin étaient  en négociation en vue  de renforcer le Pacte de stabilité dans les six pays les plus solides de la zone euro pour retrouver la confiance des marchés. Ce Pacte renforcé se concentrerait autour des six Etats de la zone euro qui détiennent le  « triple A »,  à savoir, l’Allemagne, France, Autriche, Pays-Bas, Luxembourg, et la Finlande,(*) la presse allemande ajoute que   pour appliquer cette réforme, nul ne serait  besoin de modifier des traités, en expliquant que  ce nouveau Pacte de stabilité dont l’objectif serait de redonner confiance aux marchés  se fonderait sur des accords bilatéraux, sur le même modèle que l'accord de Shengen sur la libre circulation des personnes.

Parenthèse : (*)  alors que la presse Allemande citaient  ces six états de l’UE  comme  solides et détenant le « Triple A », l’ Agence Moody’s dans un commentaire spécial sur les pays  européens publié dimanche, indiquait  qu'elle considérait  toujours que la zone euro maintiendrait  son unité sans autre défaillance que celle de la Grèce  mais  en notant  que même ce "scénario 'positif' serait  porteur de conséquences très négatives pour les notes" des pays européens. Cette agence de notation avait récemment averti que  la France  pourrait perdre son Triple A  tout en indiquant qu'aucun pays, même parmi ceux jugés les plus solides comme les Pays-Bas, l'Autriche, la Finlande, voire l’Allemagne , n’était  à l'abri d'un abaissement de note.

Il serait question, après l'Union Européenne à 27, la zone euro à 17, d’ un  nouveau club des super-Européens à 6 , et   le Pacte de stabilité européen - qui prévoit une limite de 3% de déficit public et 60% de dette publique aux Etats -,  serait renforcé  entre ces 6 pays,  si les éventuels membres de  « ce club d’élite »  et les Etats membres de l’UE   se mettent d'accord, le club des super-Européens pourrait donc être mis sur pieds dès janvier ou février 2012.

D’après le quotidien allemand Die Welt  de Lundi, qui  fait références à des sources « proches des négociations »,  Berlin réfléchirait  aussi à mettre en place des obligations européennes,  une idée que Berlin a pourtant refusée ces derniers jours.

En fait,   l'Allemagne n'aurait que légèrement revue  sa position, préférant concentrer ces obligations communes aux pays notés triple A. Ces titres de dette (« obligations d’élite » selon les dépêches) "obligations d'élite",  pourraient être émis en commun avec un taux d'intérêt qui pourrait descendre jusqu'à 2% à 2,5%.

La presse,  qui se fait l’écho de ces négociations en reprenant les textes de certaines dépêches d’agence,  explique que « les moyens financiers récoltés pourraient ensuite être mis à disposition du Fonds de secours européen (FESF) pour aider les pays de la zone euro en difficulté ou garantir des rachats d'obligations par la BCE. L'objectif, soutenir le niveau des taux d'intérêt qui ont encore atteint des sommets la semaine dernière (les taux italiens à dix ans ont à nouveau dépassé les 7%).

L'idée serait  en discussions depuis "plusieurs semaines", impliquant notamment l'Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas, ainsi que le Royaume-Uni en dehors de la zone euro, affirme le journal allemand Die Welt…


Cette  idée  d’un « super club européen » est   interprétée comme une  manière de contourner  une autre proposition franco-allemande,( envisagée aussi par Rome),   qui consisterait à  trouver un accord inter-gouvernemental des seuls pays de la zone euro , pour renforcer par exemple la discipline budgétaire, si  une réforme du traité de l'UE, requérant l'unanimité des 27 pays de l'UE, s'avérait  trop compliquée et trop lourde à mener.

Mais ces informations qui circulaient depuis le week end dans la presse allemande en faisant état de «  projets possibles en ce sens en Allemagne et en France » …. ont été ressenties comme des rumeurs par Bruxelles et la Commission Européenne    a rejeté dès hier Lundi très   catégoriquement  l’idée d’un  club des "super-Européens"

« La Commission européenne a affirmé qu'elle souhaitait préserver la stabilité de la zone euro « dans son ensemble et a déclaré être en désaccord avec les rumeurs qui font état d'un Pacte « de stabilité entre les Etats les plus solides.

Amadeu Altafaj, porte parole  des affaires économiques et monétaire de la Commission européenne, a déclaré lors d’une conférence presse :

 «  La Commission Européenne  rejette  toute option qui aboutirait à "fragmenter" la zone « euro en plusieurs groupes ………. "Si le but final c'est de sauvegarder la stabilité de la zone « euro, il va de soi que la fragmentation ne sert pas cet objectif, toute proposition doit être « basée sur la préservation de l'unité de la zone euro", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la Commission a aussi assuré privilégier la "méthode communautaire", qui place au centre du processus de décision les institutions représentant l'Union européenne dans son ensemble, comme la Commission ou le Parlement, et non un groupe d'Etats »


De son côté la presse relate  que pour le moment ces deux propositions n'ont rien d'officiel, l'Elysée rejetant l'idée d'une Europe à deux vitesses en ajoutant.. "Exclure les pays les plus fragiles de la zone euro serait absurde, puisque ce sont eux qu'il faudra surveiller en priorité".

Le Ministère des finances Allemand  a démenti la proposition des "obligations d'élite" … "Il n'y a pas de projet d'obligations d'élite ou d'obligations AAA", a-t-il affirmé ce lundi matin.

 Mais  d’après  la presse allemande qui persiste,   Paris et Berlin feront des propositions au cours de la semaine, avant le sommet européen du 9 décembre.

REVUE DE PRESSE

Bruxelles rejette le club des "super-Européens"

La Commission européenne a affirmé qu'elle souhaitait préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble et a déclaré être en désaccord avec les rumeurs qui font état d'un Pacte de stabilité entre les Etats les plus solides.

La zone euro est entrée en "légère récession"

La zone euro est entrée en "légère récession"
L'Organisation internationale affirme que la zone euro semble être entrée en "légère récession" et son économie devrait stagner en 2012. C'est la première fois qu'une institution internationale évoque une entrée en récession de la zone euro.

Merkel et Sarkozy pour un club des super-Européens

Merkel et Sarkozy pour un club des super-Européens
Paris et Berlin envisageraient de renforcer le Pacte de stabilité dans les six pays les plus solides de la zone euro pour retrouver la confiance des marchés. Ils pourraient avoir accès à des euro-obligations d'élite.

Dette: menace de dégradation générale en Europe

Dette: menace de dégradation générale en Europe
L'aggravation rapide de la crise de la dette dans la zone euro menace les notes de solvabilité de tous les Etats européens, a averti dimanche l'agence d'évaluation financière américaine Moody's.
La crise de la dette dans la zone euro

Sommet sous pression des ministres des Finances de la zone euro

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent ce soir à Bruxelles avec l'objectif de renforcer la gouvernance en Europe. Cette réunion doit servir de préparation au sommet européen de Bruxelles le 9 décembre.

Les bourses euphoriques... avant la catastrophe?

Les bourses euphoriques... avant la catastrophe?
Les marchés européens ont fortement rebondi ce lundi, en s'accrochant à des rumeurs de solutions prochaines à la crise de l'euro. Malgré les démentis de ces dernières et la publication de vraies mauvaises nouvelles, la bourse de Paris à progressé de 5,4%
Le Parisien -




Après son bond de la veille, la Bourse de Paris fléchissait sous les 3.000 points mardi matin (-1,13%), faisant preuve de prudence avant la réunion des ministres des Finances de la zone euro et dans un climat assombri par les commentaires d'agences de ...

Standard and Poor's sanctionne la crise en Belgique

L'agence de notation financière a abaissé la note du pays d'un cran, de "AA+" à "AA". Elle pourrait encore la dégrader à l'avenir.


Nicolas Dupont Aignan : ses choix de société, ses solutions ...

Éditorial de lucienne magalie pons


Interview de Nicolas Dupont-Aignan par 20Minutes

L'Eurogroupe en discussion ce jour à Bruxelles en vue de sauver l'Euro

Éditorial de lucienne magalie pons



Une fois de plus ce Mardi à Bruxelles nouvelle réunion des Ministres des finances de la Zone Euro,  au menu  de cette réunion,  des discussions porteront  notamment  sur  l’accroissement de la dotation du FESF à 1000 milliards d’euros, mais aussi sur   la  communautarisation des dettes de la zone euros via des eurobonds ou encore sur   l’octroi de   crédits par la Banque Centrale Européenne.

L’Allemagne jusqu’à présent  reste sur sa position et refuse   la  communautarisation des dettes de la zone euros via des eurobonds,  et  aussi  l’octroi de   crédits par la Banque Centrale Européenne.

Plus souples,  Les Pays-Bas ont  modéré  leurs réticences vis-à-vis des eurobonds,  mais reste que l’Allemagne et ses « consorts » préfèreraient faire appel au Fond monétaire International (FMI) ,  avec tous ces désaccords qui subsistent,  les commentateurs se demandent si finalement de l’argent supplémentaire sera débloqué ou non pour venir en aide à des pays en difficultés tels que l’Italie et l’Espagne.

 Les commentateurs avancent  qu’il  se peut que l'Allemagne, pour des raisons stratégiques attende avant de « mettre la main au porte monnaie » ,   alors que les pays du sud de l’UE commencent à mettre en œuvre des réformes pour économise, en soulignant qu’il  reste désormais peu de temps aux Allemands pour montrer qu'ils veulent contribuer réellement à sauver l'euro.


De leur côté les États-Unis sont prêts … à aider l’UE sous condition que les Européens s’alignent sur les priorités du Président Obama, c’est ce qui ressort de sa déclaration de Lundi  après le sommet avec les représentants de l'UE à la Maison Blanche, à savoir : "Premièrement favoriser la croissance, deuxièmement créer des emplois, troisièmement garantir la stabilité financière. Les commentateurs font remarquer que le   président américain inverse  la liste de mesures établie par les marchés financiers en expliquant que  les  coupes budgétaires mènent inévitablement à la récession et qu’  Obama sait  «  qu'avec la récession augmente inéluctablement le poids des dettes publiques, car celui du PIB diminue. .. » Dans la même attitude  Obama a  imposé une  décision importante au sommet de l’UE  à  la Maison Blanche, il a obtenu  : la mise en place d'un groupe de travail spécial » » Etats-Unis / UE » afin d'élaborer des stratégies communes pour la croissance et l'emploi."


Obama  entend ainsi fixer et dicter  les priorités économiques de l'UE  pour lutter contre la crise de la dette  et ce n’est pas la première fois qu’il s’immisce dans les affaires européennes en conditionnant le soutien de Washington.

REVUE DE PRESSE  EUROPEENNE  du 20 Novembre 2011  - Pour lire les articles dans leur intégralité cliquez sur les liens actifs :

SOURCE : EUROTOPICS

À LA UNE
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L'Eurogroupe négocie le sauvetage de l'euro

Les ministres des Finances de la zone euro discutent ce mardi à Bruxelles d'un accroissement de la dotation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros. L'Allemagne bloque cependant des mesures comme les euro-obligations ou des crédits de la Banque centrale européenne. Mettre en exergue la discipline budgétaire est positif mais ne sert à rien pour le moment, estiment les commentateurs.

Blog Coulisses de Bruxelles - France
Merkel restera impassible
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Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Marchés Financiers, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Jean Quatremer
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette

De Volkskrant - Pays-Bas
Berlin doit se bouger


» informations complémentaires (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Budget, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Xander van Uffelen
Suivre les débats » Des solutions à la crise de la dette

Die Welt - Allemagne
L'Allemand, sollicité mais détesté



La Repubblica - Italie
Obama fixe les priorités économiques de l'UE


RÉFLEXIONS
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The Guardian - Royaume-Uni
Ulrich Beck conteste la conception allemande de l'UE

Avec la crise de l'euro, l'Europe a la chance de transformer l'Europe des bureaucrates en démocratie d'Etats voisins, écrit le sociologue Ulrich Beck dans le quotidien de centre-gauche The Guardian : "Nous ne devons pas craindre la démocratie directe. Sans opportunités transnationales d'intervention depuis le bas et sans des référendums européens sur les questions européennes qui fassent trembler le paquebot européen, l'édifice s'effondrera. Pourquoi ne pas avoir un président de la Commission européenne élu directement par tous les citoyens européens le même jour, ce qui constituerait le premier évènement véritablement européen ? … Comment une démocratie européenne est-elle possible sans mettre sur la touche les Parlements nationaux ? Si l'on part du principe que la mise en place de droits démocratiques implique et nécessite de nombreux moyens, la réalisation démocratique d'une Europe cosmopolite pourra-t-elle être accompagnée du renforcement des démocraties nationales au sein des Etats membres ? Cette nouvelle Europe ne doit pas suivre le modèle de l'euro-nationalisme allemand, mais marquer l'émergence d'une Communauté européenne des démocraties. Le partage de la souveraineté démultiplierait le pouvoir et la démocratie." (29.11.2011)

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ÉCONOMIE
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Expansión - Espagne
Un axe franco-allemand non crédible

Les rumeurs selon lesquelles l'Allemagne pourrait approuver un rôle plus actif de la Banque centrale européenne (BCE) dans la crise de l'euro ont soulagé lundi la pression des marchés financiers sur l'Espagne. Le journal économique libéral Expansión estime toutefois que la crédibilité de Berlin et de Paris est fortement mise à mal : "Sommet après sommet, l'axe franco-allemand promet tambour battant des changements qui ne sont ensuite jamais mis en œuvre. Cela rend les marchés nerveux et entame la crédibilité. Pas seulement vis-à-vis des investisseurs, mais aussi des institutions européennes. Hier, le vice-président de la Commission européenne, l'Espagnol Joaquín Almunia, a critiqué l'Allemagne et la France pour l'absence de réalisation concrète de décisions prises il y a déjà des semaines. Par exemple le déblocage de l'argent pour la Grèce, dont le pays aura urgemment besoin d'ici quelques jours. Au vu de ce scénario, les signaux positifs émis hier par les marchés pourraient rapidement se dissiper à nouveau si l'Europe ne faisait pas enfin succéder les actes aux paroles." (29.11.2011)


Nasz Dziennik - Pologne
Les agences de notation menacent les nations

L'agence de notation américaine Moody's a prévenu lundi pour la première fois que la crise pourrait menacer la note souveraine de pays jugés stables jusque-là. La toute-puissance des agences pourrait saper la souveraineté des Etats nations, critique le quotidien national-catholique Nasz Dziennik : "Il n'est pas exclu que les autres agences se joignent à Moody's. Car elles ont récemment demandé d'autres coupes drastiques. Les chefs de gouvernement savent que leurs citoyens n'accepteront pas une politique qui ne sauve l'euro et les banques qu'au détriment du contribuable. C'est pourquoi ils prendront leur décision sans consulter les Parlements nationaux ni organiser de référendums. Et cela sera fait au prétexte de lutter contre la crise. … Au final, on aboutira à la mutualisation de la politique économique et financière de l'UE, ce qui tombe bien, notamment pour les principaux dirigeants de l'Union. En fin de compte, un gouvernement économique supranational pourrait même apparaître." (29.11.2011)

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Maître Collard : Le Parcours de l'expérience

Éditorial de lucienne magalie pons

28 novembre 2011

Le bal des débutantes : exhibition et fatuité

Éditorial de lucienne magalie pons



Les médias nous  présentent  vingt deux débutantes,  venues de 13 pays pour défiler à Paris au bras de leur cavalier, comme bien nées bien faites, habillées comme des princesses par les grands couturiers  et parées  des bijoux du joaillier genevois Adler, sous le regard ému de leurs parents .

Ces jeunes filles entraient samedi soir dans le Bal des débutante pour célébrer leur entrée dans le monde, quelques badauds avaient eu « vent de l’évènement » et la vue  d’un drapeau rouge siglé CGT  fait dire  au maître de cérémonie : «C’est normal qu’ils défendent les travailleurs car ce soir nous travaillons. Cette fête est un hommage à tous les ateliers et aux petites mains qui font des merveilles et portent haut la réputation de la haute couture française dans le monde.»

Taratata, l’humour décadent du maître de cérémonie qui se veut pince sans rire et qui raffole de frivolités sous les ailes des personnalités dont la notoriété réside dans le nom à particule ou encore dans la fortune acquise dans l’industrie ou le commerce ou dans les professions artistiques, est à l’image de ce monde frivole qui une fois par an en autre galas  vient exhiber des jeunes filles au Crillon pour les lancer dans le monde avec l’espoir sous-jacent de les bien marier !


On cite avec délectation dans les médias,  le nom de  certaines personnalité célèbres et leurs bons mots, plusieurs d’entre eux pères ou mères  de familles maintes fois recomposées au fil de leurs amours et mariages successifs, on cite les débutantes , l’une « au pied léger » future ballerine  professionnelle dansant les bras d’un jeune comte au nom italien à rallonge, une autre dansant  au bras d’un jeune apprenti comédien  de 17 ans petit fils d’un célèbre acteur Français , et l’on s’émerveille toujours dans les médias des jeunes filles habillées de bon goût en citant l’audace de l’une d’entre elles qui portait la « robe la plus originale »  à laquelle était cousue en cascade des lambeaux de chemise d’homme ….la styliste a expliqué que la jeune fille  …….» …. a fait preuve de courage et de culot, elle n’a pas hésité …….. La marque s’est fait connaître en transformant un pantalon d’homme en jupe, là c’est comme si elle avait puisé dans la garde-robe de papa.»

Les médias rapportent qu’un père en col Mao « valseur élégant »  est resté discret  en évoquant  un «rite de passage» à propos de la soirée.

Un rite douloureux à en croire un « célèbre »  ou « délicieux » selon les médias,  académicien de 86 ans jouant les garnements « un jus de tomate à la main (sic)  «Je déteste ce genre de mondanités!» lance ce pétulant mondain et quand  on lui demande de quoi il va parler avec ses voisins de table il répond  cabotin  «Je ne parlerai pas beaucoup, j’ai horreur du small talk.» Il cabotine, car, à 86 ans,  «Je suis comédien! Je joue le rôle d’un président de la République ( ndlr: François Mitterrand ) et remplace Claude Rich aux côtés de Catherine Frot dans «Les saveurs du palais». Une première pour moi.» S’il est venu, c’est uniquement pour sa petite- fille chérie, une jeune fille au « visage poupin, corps habillé par Balmain ».

Parmi les présents on cite  un acteur  père pour la quatrième fois avec une nouvelle compagne, qui   jouait les papas poules  comme personne (sic)  lequel  accompagnait ses trois filles nées de ses amours avec une ancienne actrice, citée elle comme « grande absente de la soirée en plein divorce vivant une tempête sentimentale  

Que dire du cri d’admiration « Hi Ha !   de cow-boy » (sic)  lancé par  ce  même père  héros de « Die Hard »   pour saluer  le passage d’  une belle  en robe noir et argent griffée Lanvin  au bras d’un  fils de famille lettrée,  que dire encore quand ce héros   lève son verre de rouge, un Mademoiselle «L» cuvée 2007 Château la Lagune, la main droite sur le cœur et qu’au   second passage, sur «You Make Me Feel So Young» de Sinatra, il bombe le torse et les médias en rajoute encore en écrivant :  Plus tard, au moment d’ouvrir le bal, il serre sa fille dans ses bras, lui fait des bisous et murmure des mots doux qui ont valeur de consolation. Maman n’est pas venue cette fois, mais tendre est la nuit. !

Décidément  la célébration de ce Bal des débutantes est tout à fait indécent à notre époque de crise financière, économique et sociale dont les participants sont préservés et évoluent dans leur  monde factice en décomposition morale qui s’exhibe sans pudeur dans un luxe qui ne parvient pas à couvrir leur fatuité.

Pour dédouaner le tout, les médias nous apprennent que les bénéfices de la soirée seront destinés à la Fondation  Feed de Lauren Bush.

Puisque ce gala a eu  lieu à Paris pourquoi ne pas verser ces bénéfices au Restaurant du Cœur  ou encore à une association caritative Française ?

On ne le saura jamais