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05 décembre 2015

A lire "La Médiocratie " un nouvel essai d'Alain Deneault ( note et information)

Éditorial de lucienne magalie pons

L'auteur Alain Deneault, canadien,  est docteur en philosophie de l'Université de Paris-VIII et enseignant en science politique à l'Université de Montréal.


Le 1er décembre  dans son émission « Social  club 1 », Frédéric Taddéï   recevait   des personnalités de différentes disciplines à savoir Ibrahim Maalouf, musicien, Marlène Jobert, romancière, Alain Deneault, docteur en philosophie, Jean-Philippe Saint-Geours, ancien directeur de l'Opéra de Paris et Christophe Tardieu, ancien directeur de l'Opéra de Paris, Jean-Louis Gouraud, historien et encyclopédiste du cheval.

Les  invités se sont entretenus tour  à tour  avec Frédéric Taddéï  chacun sur des questions et sujets en rapport avec  leur activité, représentation, ou production  respectives du moment.

Nous avons beaucoup apprécié  l'ensemble de cette émission , animée par des invités de qualité, mais  nous avons choisi de mettre en évidence   Alain Deneault  et  son nouvel essai  « La médiocratie » dont le théme a été développé au cours de son entretien avec Frédéric Taddéï.

  Vous pourrez aussi suivre les  excellents  entretiens  des  autres invités  dans la vidéo de l’émission ci –dessous.


L’entretien avec Alain Deneault débute au point  24....environ de la vidéo.

 Texte de l'entretien : 
Nous avons noté l’essentiel de l’entretien entre Frédéric Taddéï et Alain Deneault, quelques mots ont échappé à notre audition, nous les avons remplacés par des points de suspension, mais cela n’en change pas  le sens.


 FD : Vous êtes Canadien Alain Deneault, et vous publiez aux Editions Lux « La Médiocratie » , alors c’est quoi  « la médiocratie » ?, j’ai dit un peu vite que c’était la dictature de la médiocrité, mais après tout le mot n’est pas de vous, c’est moi qui l’ai utilisé , alors comment le décrieriez-vous ?
AD : Déjà il faut s’intéresser au rapport qu’il y a entre une certaine complaisance envers des pratiques de standard convenues , disons dans le même milieu, et des enjeux du temps, je ne veux pas plomber l’ambiance, mais on pourra rappeler que 80 %  à peu près des écosystèmes sont menacés à terme, que des foyers de violences dans le monde se connectent , que l’Etat social s’écroule sous nos yeux, que des langues disparaissent.
On est en face à des  défis historiques qui sont très très  grands, et en même temps qu’ils le sont, on constate que les acteurs sociaux qui sont à même de se mesurer à ces problèmes là,  très souvent  me semble-t-il,  sont engoncés dans des pratiques bien mesquines, j’ai voulu relever certains nombre d’exemple  que ce soit à l’Université, dans le domaine de l’expertise, l’économie et les arts.
FT : on va effectivement voir tous ces domaines, mais d’abord vous dites que l’industrialisation du travail a largement contribué au fond à l’avènement de la médiocratie
AD : c’est parce que  on est passé  des métiers à l’emploi, et qu’en passant des métiers à l’emploi on a standardisé le travail sur un mode moyen, parce qu’il s’agissait de rendre les acteurs interchangeables à l’ouvrage
FT : vous rappelez que la médiocratie c’est le règne du « moyen », en fait on a tendance à penser que c’est plus bas que le moyen
AD ; par contre quand on veut désigner ce qui est supérieur on dit « la supériorité », quand on veut faire part de ce qui est inférieur, ont dit « l’infériorité »,  si on veut désigner ce qui est moyen on ne dira pas « la moyenneté »,  en France on va dire « la médiocrité », la médiocrité renvoie à ce qui est moyen. U n médiocre n’est pas un parfait incompétent, c’es pas quelqu’un d’étourdi qui n’est pas capable d’oublier les horaires , qui n’est pas capable de faire fonctionner la photocopieuse, incapable de dire bonjour au bon moment à la bonne personne .., ainsi de suite, ce n’est pas non plus cependant quelqu’un qui a de l’initiative , des convictions, du courage , de l’envergure, c’est quelqu’un  de fonctionnel et quelqu’un de soumis, et il n’y a pas de problèmes à cela. Je ne vois pas la médiocrité comme étant péjoratif, qu’on s’entende bien, on est tous médiocres en quelque chose, on fait l’omelette moyenne, on a  la connaissance géographique moyenne dans   et  pour telle ou telle région  du monde, et ainsi de suite, le problème de la médiocratie par rapport à la médiocrité c’est lorsque   qu’on se retrouve dans un système,  dans une institution qui nous enjoint à être médiocre.
FT : oui c’est ça les médiocres sont encouragés, quand on lit votre livre on a l’impression que le système les encourage à accéder aux postes de pouvoirs, alors que sont marginalisés les supers  compétents et les parfaits incompétents
AD : un exemple sidérant est celui que relate  (mot inaudible), il raconte l’histoire de cette institutrice qui  était mal aimé  de ses collègues parce qu’elle était forte en gueule, ainsi de suite .., bon ils ne l’appréciaient pas tellement, qu’en guise de châtiment on lui avait confié la classe en difficulté de l’école, bon ,  la classe  en  difficulté de l’école devait faire beaucoup de travaux manuels, peu de poésie, peu d’art, peu de langues, peu de mathématiques, bon des choses  pratiques quoi. Cette institutrice là se présente dans la classe, voit le protocole d’enseignement, le traite comme il se doit, le met à la corbeille. Elle regarde sa classe et elle se dit « qu’est-ce  qu’on fait ensemble cette année ?..,    et il s’adonne qu’à la fin de l’année cette classe en difficulté a obtenu les meilleurs résultats de l’école. Qu’est-ce qu’il est advenu de ce professeur ?,  cette institutrice on l’a congédié parce qu’elle n’avait pas respecté le protocole ! , et  …  à ce moment-là   ……. pointait le phénomène de la médiocrité en fait qu’il devenait systémique,   en tant qu’on enjoignait les gens à être médiocres.
La différence entre la moyenne et la médiocrité  c’est que la moyenne est une abstraction, il y a le degré de compétence moyenne en quelque chose, l’âge moyen,  le diplomate moyen, bon la moyenne c’est une façon d’obtenir une synthèse, un portrait-robot d’une variété de cas, la médiocrité c’est la moyenne en acte,  c’est une injonction à n’être plus  que cette chose, cet acteur, cet auteur de prestations  standardisées,   remplaçable ..
FT :  oui , vous dites en fait que  le slogan de la médiocrité,  s’il y en avait un,  ce serait  « il faut jouer le jeu »
Deux interventions parmi les invités :
-          c’est grave, ça s’apprend à l’école, c’est surtout à l’école que l’on apprend à ne pas être original, de jouer le jeu, non ?
-          c’est l’abandon de l’exigence..
FT : Alain Deneault c’est comme ça que vous le voyez ?
AD :   Jouer le jeu c’est d’abord une expression qui est très utilisée  autant dans les institutions, sur un mode faussement ludiques, faussement innocent, mais aussi c’est une expression très importante dans le domaine de la « maffia »,   ..,   jouer le jeu, mais sur un mode beaucoup plus grave.
Le fait de jouer le jeu c’est de s’en remettre à des combines à la petite semaine, a du grenouillage, à des choses qui peuvent à un moment donné mener loin. C’est-à-dire qu’il y a  que dans certains corps de étiers  , on va donner des médicaments à certains gens qui n’en pas besoin, simplement parce que par le pouvoir d’achat on leur fait croire qu’ils on ont besoin, on pourra mettre à mal la santé publique de gens parce qu’il faut jouer le jeu , il y a des choses que l’on doit faire parce que i y a une convergence  d’intérêts qui va en ce sens, et jouer le jeu renvoie progressivement au fait des règles non écrites, des choses que l’on prend entre soi et de l’arbitraire, de l’arbitraire des uns, et jouer le jeu consiste à imposer le jeu , c’est-à-dire  à être le réseau qui imposera les règles par rapport à un autre, par rapport à l’arbitraire , et à force de combines, à force d’arrangements, on en arrive à une forme de corruption bien plus grave que laquelle ont peut penser sur un mode superficiel, c’est-à-dire le trafic d’influence partagé.., mais la corruption au sens que l’on ne se souvient plus de ce pourquoi telle ou telle institution existe fondamentalement , du rôle que l’on a quand on était dépositaire d’une fonction.
Lorsque les institutions pharmaceutiques rendent malades pour se soigner, lorsque les Universités  créent des experts ignorants de toutes choses sauf de  leur  …. qui tient d’une tête d’épingle, lorsque le monde politique  ..
FT :   on va en parler.., on va en parler dans un instant,  le monde politique, le monde économique , partout pour vous règne la médiocratie, vous allez nous l’expliquer Alain Deneault , annonce Frédéric Taddéï  avant une pause …
-          (Pause )
Reprise de l’entretien :
FT : Nous sommes toujours avec Alain Deneault, l’auteur de  « La Médiocratie », le livre qui vient  d’être publié aux Editions Lux.  Alors la figure centrale de la médiocratie pour vous Alain Deneault,  c’est l’expert qui ne fait aucune proposition forte ni originale, plus il est conformiste mieux c’est, et plus on l’invite sur  les plateaux de télévision en général ?
AD : un expert très souvent, pas tous je suis obligé d’être très succinct, mais l’expert très souvent transforme l’idéologie et présente un discours d’intérêt en un discours de savant (je ne suis pas sûre de ce dernier mot) , c’est un vaste problème, un jeune esprit aujourd’hui, comme le dira  …. Est à la croisée des chemins, où il devient un expert et vend ses compétences dans les institutions qui ont intérêt à ce que soit développé dans un sens très précis ,d’une manière canalisée , circonscrites à des fin donnéees , où il devient intellectuel, comme le dit …  il développe par rapport à ces objets une attitude d’amateur. Ca n’a rien à voir avec l’amateurisme, mais suppose que c’est prendre de ces sujets par rapport à ce qu’ils sont ,eu  égard à ce que l’esprit est à même de développer, quand à eux librement et ces intellectuels dans l’histoire, deviennent, évoluent dans les institutions d’une manière aléatoire , de sorte qu’on ne peut,  comme ……. .., devenir Professeur  d’Université ou prisonnier comme .., et très souvent on est entre les deux, dans une sorte de précarité qui est  dans le lot  de la plupart d’entre eux. Je rappellerais que chez nous on a un recteur  à l’Université de Montréal, je dis chez nous, mais il faut savoir  que très souvent l’Amérique du Nord est à l’avant-garde des problèmes qui arrivent ici .. et nous on a un recteur à l’Université de Montréal qui a tenu pratiquement , littéralement sur l’Université les propos qu’ici, quant  à la télévision ,  Patrick Le Lay de TF1 a tenus,  c’est-à-dire qu’autant ici on considère qu’une chaîne de TV rivé visait à rendre les cerveaux disponibles pour les messages publicitaires, autant à l’Université de Montréal on est allé dire que l’Université créait des cerveaux adaptés aux besoins de l’entreprise, et que c’était sa vocation, , il n’est pas étonnant que le recteur pense ainsi, puisque son conseil d’administration est formé d’acteurs qui proviennent, qui  de la pharmaceutique , qui de la finance, qui des assurances ou du transport, et donc on est face à des institutions qui finissent par « arborer »  les commanditaires, par exemple à l’Ecole de commerce rattachée à l’Université, un étudiant qui doit se rendre à un cours, voie sur son horaire la mention « 3meéétage, corridor jaune .. »là on aura la salle des multinationales, et donc on déambule dans les corridors , et on n’a pas de numéros, on a des logos, et on aura par exemple si c’est une chaîne de restauration rapide, un poulet un peu étrange, et  vers la fin on comprendra que c’est la ,que c’est là qu’on a cours.
FT : onn’en est pas encore là nous ..
AD : non, non, mais je pense que les mesures qui ont été prises dans le cadre de Bologne , dans le cadre de la fameuse rénovation des cités universitaires , tendent vers ce modèle-là .
FT : et alors et la politique demandée  tout à l’heure, c’est le règne de la médiocrité également ?
AD : il n’y en a plus, nous sommes  passés imperceptiblement  d’un régime de la politique à celui de la « gouvernance », et qu’est-ce que c’est la gouvernance ?, c’est la gestion haussée au rang de la politique qui exerce la politique. La politique est la délibération publique autour de principes qui vont guider la gestion, la gestion c’est simplement colmater les problèmes « à la pièce », sous forme de partenaires, d’autres partenaires dans un grand tout contractuel, qui est ce pourquoi milite l’Union Européenne qui déclare la fin de la souveraineté politique, et le début de cette ère de la « gouvernance » où nous ne sommes plus que des parties prenantes , là nous voyons une liste interminable de barbarismes qui remplace les termes de notre patrimoine politique, avant on parlait de citoyens, de peuple, de revendications, de luttes, de droit collectif, de contraintes sociales, de souveraineté, et aujourd’hui vous remarquerez que ces mots là sont caduques ou obsolètes dans l’esprit des puissants , on va parler de partenaires, de sociétés  civiles  d’intérêt, de droits libéraux, d’acceptabilité sociale, de responsabilité sociale des entreprises, même pas voir de gouvernements, et continuellement on va restreindre la vie publique à des modalités de pensée qui appartiennent au monde de l’entreprise, et c’est pour ça  qu’on se fait dire quand on est spectateur, patient, usagers, abonnés, de toutes façons aujourd’hui on est »client » , et vous savez par exemple qu’il y a dans le monde de l’administration publique chez nous , des offres d’emploi qui disent « chercher des  architectes en gouvernance d’entreprise ministérielle qui sont capables, qui maîtrisent l’approche client »  ? , l’approche client, et qui  sont i également « propriétaire de processus » ? , on n’y comprend rien, parce que « propriétaire du processus »,  ça peut vouloir dire  détenir la clé de la machine à cacahuètes !. Je veux dire ça peut-être vraiment une façon hypertrophiée de détenir en fait une petite chose, et les clients ça peut-être simplement ceux qui ont à utiliser un photocopieur.
Mais on va parler de partenariat quand il s’agit d’un rendez –vous et on entre dans un domaine de langage qui  vous fait perdre les sens des choses, qui vous fait perdre surtout le sens de  bien public  , de la vie en société , etdu projet républicain que chez nous on n’a mêmepas effleuré dans notre sytème.
FT : Alain Deneault vous dites évidemment qu’il n’y a pas de domaines où la médiocrité sévit avec autant d’aplomb que dans l’économie. Vous y consacrez de nombreuses pages de votre livre « La Médiocratie » , mais dernière question, dans l’art et la culture la médiocratie règne également ?
Ben dans le sens que dans les écoles de commerce justement et dans une certaine politiques culturelle chez nous, on essaie de faire des  gens de culture des entrepreneurs..
FT : c’est au Canada hein ..
AD : exactement, des entrepreneurs qui sont capables de contribuer aussi au PIB (Produit intérieur brut ), mais si on voulait prendre les choses à revers, mois j’aimerais bien simplement rappeler ,puisqu’on parlait du conte,qu’en économie le verbe compter, étymologiquement  s’est écrit d’abord uniquement « conter »,  c.o.n.t.e.r , parce que conter supposait déjà  des énumérations, premièrement il s’est passé ceci, deuxièmement cela, troisièmement il s’en est suivi autre chose, bon, mais on contait, le conte s’est développé dans l’histoire, notamment avec le moyen du  numéraire, le fétichisme du nombre, pour arriver à compter sans être sensible à ce qui est en cause  dans l’énumération, eton développe une culture du compte, « c.o.m.p.t.e », qui nous permet de compter sans être censé conter, parce que l’on compte et que cela nous mène à la finance.


Ndlr : Nous terminons-là  notre retranscription en texte de  l’ entretien de Frédéric Taddéï et Alain Deneault, l’émission s’est ensuite  poursuivie  avec les autres invités.

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 Je vous rappelle que les autres invités étaient :

Les invités: 
-         Ibrahim Maalouf pour ses albums "Kalthoum" et "Red et Black light" / "A Oum Kalthoum" du 12 au 14 décembre à la salle des concerts de la Cité de la Musique
-         Marlène Jobert, pour son livre / CD "Un bon petit diable" - Editions Glénat
-         Alain Deneault, docteur en philosophie, pour son livre "La médiocratie" - Ed. Lux
-         Jean-Philippe Saint-Geours, ancien directeur de l'Opéra de Paris (de 1983 à 1989) et Christophe Tardieu, ancien directeur de l'Opéra de Paris (de 2010 à 2014) pour leur livre "L'Opéra de Paris"- Ed. Plon
-         Jean-Louis Gouraud, historien et encyclopédiste du cheval pour son livre "Mes galops"- Ed. du Rocher

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Nous attirons votre attention sur le dernier  nouvel essai  d'Alain Deneault "La Médiocratie" (Lux Éditeur) 

La médiocratie est un régime où on enjoint les gens à être médiocres », explique Alain Deneault. dans son nouvel essai La médiocratie , l'auteur  docteur en philosophie montre du doigt la fragmentation du travail, qui suppose que tout travailleur est interchangeable, pour expliquer la montée de la médiocrité dans la société. « On est dans un ordre où l'individualisme témoigne d'une absence de conscience du bien commun, de la chose commune et des institutions publiques », conclut-il.

Si  vous ne pouvez vous déplacer en librairie, vous pouvez acheter son essai en ligne en prévoyant un certain délai, puisque le site Amazon spécifie " Pas de stock, achetez maintenant et nous livrerons cet article dès qu'il sera disponible"  : 

Détails sur le produit

La médiocratie

20 octobre 2015
EUR 15,00Écran
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Bibliographie  
La Médiocratie: Politiques de l'extrême-centre, Alain Deneault, LUX, 2015
Paradis fiscaux: la filière canadienne, Alain Deneault, édition Écosociété, 2014.
Gouvernance : Le management totalitaire, Alain Deneault, Lux Éditeur, 2013.
Faire l'économie de la haine - Douze essais pour une pensée critique, Alain Deneault, édition Écosociété, 2012.
Paradis sous terre - Comment le Canada est devenu une plaque tournante pour l'industrie minière mondiale, Alain Deneault et William Sacher, édition Écosociété, 2012.
Georg Simmel et les sciences de la culture, Jean-François Côté et Alain Deneault, édition 2305, rue de l'Université, 2011.
Redéfinir l'économie: La "Philosophie de l'argent" de Georg Simmel, Alain Deneault, Éditions Universitaires Européennes, 2011.
Paradis fiscaux et souveraineté criminelle, Alain Deneault, La Fabrique Éditions, 2010.
Noir Canada: Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Alain Deneault avec Delphine Abadie et William Sacher, éditions Écosociété, 2008.

Paul Martin & Compagnies, Alain Deneault, Vlb, 2005.

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Vous retrouverez aussi Alain Deneault dans une interviewe figurant dans l’article ci-dessous :
www.lesinrocks.com/.../comment-les-médiocres-ont-pris-le-pouvoir-117...
·          
Il y a 4 jours - Ces deux phénomènes ont amené des penseurs au XXe siècle à constater que la médiocrité n'était plus une affaire marginale, qui concernait ...



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