L'auteur Alain Deneault, canadien, est docteur en philosophie de l'Université de Paris-VIII et enseignant en science politique à l'Université de Montréal.
Le 1er décembre dans son émission « Social club 1 », Frédéric Taddéï recevait
des personnalités de différentes disciplines à savoir Ibrahim
Maalouf, musicien, Marlène Jobert, romancière, Alain Deneault, docteur en
philosophie, Jean-Philippe Saint-Geours, ancien directeur de l'Opéra de Paris
et Christophe Tardieu, ancien directeur de l'Opéra de Paris, Jean-Louis
Gouraud, historien et encyclopédiste du cheval.
Les invités se sont entretenus tour à tour avec Frédéric Taddéï chacun sur des questions et sujets en rapport avec leur activité, représentation, ou production respectives du moment.
Nous avons beaucoup apprécié l'ensemble de cette émission , animée par des invités de qualité, mais nous
avons choisi de mettre en évidence Alain Deneault et son nouvel essai « La
médiocratie » dont le théme a été développé au cours de son entretien avec Frédéric Taddéï.
Vous pourrez aussi suivre les
excellents entretiens des
autres invités dans la vidéo de
l’émission ci –dessous.
L’entretien avec Alain Deneault
débute au point 24....environ de la vidéo.
Nous avons noté l’essentiel de
l’entretien entre Frédéric Taddéï et Alain Deneault, quelques mots ont échappé
à notre audition, nous les avons remplacés par des points de suspension, mais
cela n’en change pas le sens.
FD : Vous êtes Canadien Alain Deneault,
et vous publiez aux Editions Lux « La Médiocratie » , alors c’est
quoi « la
médiocratie » ?, j’ai dit un peu vite que c’était la dictature de la
médiocrité, mais après tout le mot n’est pas de vous, c’est moi qui l’ai
utilisé , alors comment le décrieriez-vous ?
AD : Déjà il faut
s’intéresser au rapport qu’il y a entre une certaine complaisance envers des
pratiques de standard convenues , disons dans le même milieu, et des enjeux du
temps, je ne veux pas plomber l’ambiance, mais on pourra rappeler que 80 % à peu près des écosystèmes sont menacés à
terme, que des foyers de violences dans le monde se connectent , que l’Etat
social s’écroule sous nos yeux, que des langues disparaissent.
On est en face à des défis historiques qui sont très très grands, et en même temps qu’ils le sont, on
constate que les acteurs sociaux qui sont à même de se mesurer à ces problèmes là, très souvent me semble-t-il, sont engoncés dans des pratiques bien
mesquines, j’ai voulu relever certains nombre d’exemple que ce soit à l’Université, dans le domaine
de l’expertise, l’économie et les arts.
FT : on va effectivement
voir tous ces domaines, mais d’abord vous dites que l’industrialisation du
travail a largement contribué au fond à l’avènement de la médiocratie
AD : c’est parce que on est passé
des métiers à l’emploi, et qu’en passant des métiers à l’emploi on a
standardisé le travail sur un mode moyen, parce qu’il s’agissait de rendre les
acteurs interchangeables à l’ouvrage
FT : vous rappelez que la
médiocratie c’est le règne du « moyen », en fait on a tendance à
penser que c’est plus bas que le moyen
AD ; par contre quand on
veut désigner ce qui est supérieur on dit « la supériorité », quand
on veut faire part de ce qui est inférieur, ont dit « l’infériorité »,
si on veut désigner ce qui est moyen on
ne dira pas « la moyenneté »,
en France on va dire « la médiocrité », la médiocrité renvoie
à ce qui est moyen. U n médiocre n’est pas un parfait incompétent, c’es pas
quelqu’un d’étourdi qui n’est pas capable d’oublier les horaires , qui n’est
pas capable de faire fonctionner la photocopieuse, incapable de dire bonjour au
bon moment à la bonne personne .., ainsi de suite, ce n’est pas non plus
cependant quelqu’un qui a de l’initiative , des convictions, du courage , de
l’envergure, c’est quelqu’un de
fonctionnel et quelqu’un de soumis, et il n’y a pas de problèmes à cela. Je ne
vois pas la médiocrité comme étant péjoratif, qu’on s’entende bien, on est tous
médiocres en quelque chose, on fait l’omelette moyenne, on a la connaissance géographique moyenne dans et
pour telle ou telle région du
monde, et ainsi de suite, le problème de la médiocratie par rapport à la
médiocrité c’est lorsque qu’on se
retrouve dans un système, dans une
institution qui nous enjoint à être médiocre.
FT : oui c’est ça les
médiocres sont encouragés, quand on lit votre livre on a l’impression que le
système les encourage à accéder aux postes de pouvoirs, alors que sont
marginalisés les supers compétents et
les parfaits incompétents
AD : un exemple sidérant est
celui que relate (mot inaudible), il raconte l’histoire de cette
institutrice qui était mal aimé de ses collègues parce qu’elle était forte en
gueule, ainsi de suite .., bon ils ne l’appréciaient pas tellement, qu’en guise
de châtiment on lui avait confié la classe en difficulté de l’école, bon , la classe
en difficulté de l’école devait
faire beaucoup de travaux manuels, peu de poésie, peu d’art, peu de langues,
peu de mathématiques, bon des choses
pratiques quoi. Cette institutrice là se présente dans la classe, voit
le protocole d’enseignement, le traite comme il se doit, le met à la corbeille.
Elle regarde sa classe et elle se dit « qu’est-ce qu’on fait ensemble cette année ?.., et il
s’adonne qu’à la fin de l’année cette classe en difficulté a obtenu les
meilleurs résultats de l’école. Qu’est-ce qu’il est advenu de ce
professeur ?, cette institutrice on
l’a congédié parce qu’elle n’avait pas respecté le protocole ! , et … à ce
moment-là ……. pointait le phénomène de
la médiocrité en fait qu’il devenait systémique, en tant
qu’on enjoignait les gens à être médiocres.
La différence entre la moyenne et
la médiocrité c’est que la moyenne est
une abstraction, il y a le degré de compétence moyenne en quelque chose, l’âge
moyen, le diplomate moyen, bon la
moyenne c’est une façon d’obtenir une synthèse, un portrait-robot d’une variété
de cas, la médiocrité c’est la moyenne en acte, c’est une injonction à n’être plus que cette chose, cet acteur, cet auteur de
prestations standardisées, remplaçable ..
FT : oui , vous dites en fait que le slogan de la médiocrité, s’il y en avait un, ce serait
« il faut jouer le jeu »
Deux interventions parmi les
invités :
-
c’est grave, ça s’apprend à l’école, c’est
surtout à l’école que l’on apprend à ne pas être original, de jouer le jeu,
non ?
-
c’est l’abandon de l’exigence..
FT : Alain Deneault c’est
comme ça que vous le voyez ?
AD : Jouer
le jeu c’est d’abord une expression qui est très utilisée autant dans les institutions, sur un mode
faussement ludiques, faussement innocent, mais aussi c’est une expression très
importante dans le domaine de la « maffia », .., jouer
le jeu, mais sur un mode beaucoup plus grave.
Le fait de jouer le jeu c’est de s’en
remettre à des combines à la petite semaine, a du grenouillage, à des choses
qui peuvent à un moment donné mener loin. C’est-à-dire qu’il y a que dans certains corps de étiers , on va donner des médicaments à certains
gens qui n’en pas besoin, simplement parce que par le pouvoir d’achat on leur
fait croire qu’ils on ont besoin, on pourra mettre à mal la santé publique de
gens parce qu’il faut jouer le jeu , il y a des choses que l’on doit faire
parce que i y a une convergence
d’intérêts qui va en ce sens, et jouer le jeu renvoie progressivement au
fait des règles non écrites, des choses que l’on prend entre soi et de
l’arbitraire, de l’arbitraire des uns, et jouer le jeu consiste à imposer le
jeu , c’est-à-dire à être le réseau qui
imposera les règles par rapport à un autre, par rapport à l’arbitraire , et à
force de combines, à force d’arrangements, on en arrive à une forme de
corruption bien plus grave que laquelle ont peut penser sur un mode
superficiel, c’est-à-dire le trafic d’influence partagé.., mais la corruption
au sens que l’on ne se souvient plus de ce pourquoi telle ou telle institution
existe fondamentalement , du rôle que l’on a quand on était dépositaire d’une
fonction.
Lorsque les institutions
pharmaceutiques rendent malades pour se soigner, lorsque les Universités créent des experts ignorants de toutes choses
sauf de leur …. qui tient d’une tête d’épingle, lorsque le
monde politique ..
FT : on va
en parler.., on va en parler dans un instant,
le monde politique, le monde économique , partout pour vous règne la
médiocratie, vous allez nous l’expliquer Alain Deneault , annonce Frédéric
Taddéï avant une pause …
-
(Pause )
Reprise de l’entretien :
FT : Nous sommes toujours
avec Alain Deneault, l’auteur de « La Médiocratie », le livre
qui vient d’être publié aux Editions
Lux. Alors la figure centrale de la
médiocratie pour vous Alain Deneault, c’est l’expert qui ne fait aucune proposition
forte ni originale, plus il est conformiste mieux c’est, et plus on l’invite
sur les plateaux de télévision en
général ?
AD : un expert très souvent,
pas tous je suis obligé d’être très succinct, mais l’expert très souvent
transforme l’idéologie et présente un discours d’intérêt en un discours de savant
(je ne suis pas sûre de ce
dernier mot) , c’est un vaste problème, un jeune esprit aujourd’hui,
comme le dira …. Est à la croisée des
chemins, où il devient un expert et vend ses compétences dans les institutions
qui ont intérêt à ce que soit développé dans un sens très précis ,d’une manière
canalisée , circonscrites à des fin donnéees , où il devient intellectuel,
comme le dit … il développe par rapport à ces objets une attitude d’amateur.
Ca n’a rien à voir avec l’amateurisme, mais suppose que c’est prendre de ces
sujets par rapport à ce qu’ils sont ,eu égard
à ce que l’esprit est à même de développer, quand à eux librement et ces intellectuels
dans l’histoire, deviennent, évoluent dans les institutions d’une manière
aléatoire , de sorte qu’on ne peut, comme ……. .., devenir Professeur d’Université ou prisonnier comme .., et très
souvent on est entre les deux, dans une sorte de précarité qui est dans le lot de la plupart d’entre eux. Je rappellerais que
chez nous on a un recteur à l’Université
de Montréal, je dis chez nous, mais il faut savoir que très souvent l’Amérique du Nord est à l’avant-garde
des problèmes qui arrivent ici .. et nous on a un recteur à l’Université de Montréal
qui a tenu pratiquement , littéralement sur l’Université les propos qu’ici,
quant à la télévision , Patrick Le Lay de TF1 a tenus, c’est-à-dire qu’autant ici on considère qu’une
chaîne de TV rivé visait à rendre les cerveaux disponibles pour les messages
publicitaires, autant à l’Université de Montréal on est allé dire que l’Université
créait des cerveaux adaptés aux besoins de l’entreprise, et que c’était sa
vocation, , il n’est pas étonnant que le recteur pense ainsi, puisque son
conseil d’administration est formé d’acteurs qui proviennent, qui de la pharmaceutique , qui de la finance, qui
des assurances ou du transport, et donc on est face à des institutions qui
finissent par « arborer » les commanditaires,
par exemple à l’Ecole de commerce rattachée à l’Université, un étudiant qui
doit se rendre à un cours, voie sur son horaire la mention « 3meéétage,
corridor jaune .. »là on aura la salle des multinationales, et donc on
déambule dans les corridors , et on n’a pas de numéros, on a des logos, et on
aura par exemple si c’est une chaîne de restauration rapide, un poulet un peu
étrange, et vers la fin on comprendra que
c’est la ,que c’est là qu’on a cours.
FT : onn’en est pas encore
là nous ..
AD : non, non, mais je pense
que les mesures qui ont été prises dans le cadre de Bologne , dans le cadre de
la fameuse rénovation des cités universitaires , tendent vers ce modèle-là .
FT : et alors et la
politique demandée tout à l’heure, c’est
le règne de la médiocrité également ?
AD : il n’y en a plus, nous
sommes passés imperceptiblement d’un régime de la politique à celui de la « gouvernance »,
et qu’est-ce que c’est la gouvernance ?, c’est la gestion haussée au rang
de la politique qui exerce la politique. La politique est la délibération
publique autour de principes qui vont guider la gestion, la gestion c’est
simplement colmater les problèmes « à la pièce », sous forme de
partenaires, d’autres partenaires dans un grand tout contractuel, qui est ce pourquoi
milite l’Union Européenne qui déclare la fin de la souveraineté politique, et
le début de cette ère de la « gouvernance » où nous ne sommes plus que
des parties prenantes , là nous voyons une liste interminable de barbarismes
qui remplace les termes de notre patrimoine politique, avant on parlait de citoyens,
de peuple, de revendications, de luttes, de droit collectif, de contraintes sociales,
de souveraineté, et aujourd’hui vous remarquerez que ces mots là sont caduques
ou obsolètes dans l’esprit des puissants , on va parler de partenaires, de sociétés
civiles d’intérêt, de droits libéraux, d’acceptabilité
sociale, de responsabilité sociale des entreprises, même pas voir de
gouvernements, et continuellement on va restreindre la vie publique à des
modalités de pensée qui appartiennent au monde de l’entreprise, et c’est pour
ça qu’on se fait dire quand on est
spectateur, patient, usagers, abonnés, de toutes façons aujourd’hui on est »client »
, et vous savez par exemple qu’il y a dans le monde de l’administration publique
chez nous , des offres d’emploi qui disent « chercher des architectes
en gouvernance d’entreprise ministérielle qui sont capables, qui
maîtrisent l’approche client » ? , l’approche client, et qui sont i également « propriétaire de
processus » ? , on n’y comprend rien, parce que « propriétaire
du processus », ça peut vouloir
dire détenir la clé de la machine à cacahuètes !.
Je veux dire ça peut-être vraiment une façon hypertrophiée de détenir en fait
une petite chose, et les clients ça peut-être simplement ceux qui ont à
utiliser un photocopieur.
Mais on va parler de partenariat
quand il s’agit d’un rendez –vous et on entre dans un domaine de langage qui vous fait perdre les sens des choses, qui vous
fait perdre surtout le sens de bien public , de la vie en société ,
etdu projet républicain que chez nous on n’a mêmepas effleuré dans notre
sytème.
FT : Alain Deneault vous
dites évidemment qu’il n’y a pas de domaines où la médiocrité sévit avec autant
d’aplomb que dans l’économie. Vous y consacrez de nombreuses pages de votre
livre « La Médiocratie » , mais dernière question, dans l’art et la
culture la médiocratie règne également ?
Ben dans le sens que dans les
écoles de commerce justement et dans une certaine politiques culturelle chez
nous, on essaie de faire des gens de culture des entrepreneurs..
FT : c’est au Canada hein ..
AD : exactement, des entrepreneurs
qui sont capables de contribuer aussi au PIB (Produit intérieur brut ), mais si
on voulait prendre les choses à revers, mois j’aimerais bien simplement
rappeler ,puisqu’on parlait du conte,qu’en économie le verbe compter, étymologiquement
s’est écrit d’abord uniquement « conter »,
c.o.n.t.e.r , parce que conter
supposait déjà des énumérations,
premièrement il s’est passé ceci, deuxièmement cela, troisièmement il s’en est
suivi autre chose, bon, mais on contait, le conte s’est développé dans l’histoire,
notamment avec le moyen du numéraire, le
fétichisme du nombre, pour arriver à compter sans être sensible à ce qui est en
cause dans l’énumération, eton développe
une culture du compte, « c.o.m.p.t.e », qui nous permet de compter
sans être censé conter, parce que l’on compte et que cela nous mène à la
finance.
Ndlr : Nous terminons-là notre retranscription en texte de l’ entretien de Frédéric Taddéï et Alain
Deneault, l’émission s’est ensuite poursuivie
avec les autres invités.
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Les invités:
- Ibrahim Maalouf pour ses albums "Kalthoum" et "Red et Black light" / "A Oum Kalthoum" du 12 au 14 décembre à la salle des concerts de la Cité de la Musique
- Marlène Jobert, pour son livre / CD "Un bon petit diable" - Editions Glénat
- Alain Deneault, docteur en philosophie, pour son livre "La médiocratie" - Ed. Lux
- Jean-Philippe Saint-Geours, ancien directeur de l'Opéra de Paris (de 1983 à 1989) et Christophe Tardieu, ancien directeur de l'Opéra de Paris (de 2010 à 2014) pour leur livre "L'Opéra de Paris"- Ed. Plon
- Jean-Louis Gouraud, historien et encyclopédiste du cheval pour son livre "Mes galops"- Ed. du Rocher
Nous attirons votre attention sur le dernier nouvel essai d'Alain Deneault "La Médiocratie" (Lux Éditeur)
La médiocratie est un régime où on enjoint les gens à être médiocres », explique Alain Deneault. dans son nouvel essai La médiocratie , l'auteur docteur en philosophie montre du doigt la fragmentation du travail, qui suppose que tout travailleur est interchangeable, pour expliquer la montée de la médiocrité dans la société. « On est dans un ordre où l'individualisme témoigne d'une absence de conscience du bien commun, de la chose commune et des institutions publiques », conclut-il.
Si vous ne pouvez vous déplacer en librairie, vous pouvez acheter son essai en ligne en prévoyant un certain délai, puisque le site Amazon spécifie " Pas de stock, achetez maintenant et nous livrerons cet article dès qu'il sera disponible" :
La médiocratie
20 octobre 2015
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Plus de choix d'achat

Bibliographie
La Médiocratie: Politiques de l'extrême-centre, Alain
Deneault, LUX, 2015
Paradis fiscaux: la filière canadienne, Alain Deneault,
édition Écosociété, 2014.
Gouvernance : Le management totalitaire, Alain Deneault, Lux
Éditeur, 2013.
Faire l'économie de la haine - Douze essais pour une pensée
critique, Alain Deneault, édition Écosociété, 2012.
Paradis sous terre - Comment le Canada est devenu une plaque
tournante pour l'industrie minière mondiale, Alain Deneault et William Sacher,
édition Écosociété, 2012.
Georg Simmel et les sciences de la culture, Jean-François
Côté et Alain Deneault, édition 2305, rue de l'Université, 2011.
Redéfinir l'économie: La "Philosophie de l'argent"
de Georg Simmel, Alain Deneault, Éditions Universitaires Européennes, 2011.
Paradis fiscaux et souveraineté criminelle, Alain Deneault,
La Fabrique Éditions, 2010.
Noir Canada: Pillage, corruption et criminalité en Afrique,
Alain Deneault avec Delphine Abadie et William Sacher, éditions Écosociété,
2008.
Paul Martin & Compagnies, Alain Deneault, Vlb, 2005.
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Vous retrouverez aussi Alain Deneault dans une interviewe figurant dans l’article ci-dessous :
www.lesinrocks.com/.../comment-les-médiocres-ont-pris-le-pouvoir-117...
·
Il y a 4 jours - Ces deux phénomènes ont amené des penseurs au XXe siècle à constater que la médiocrité n'était plus une affaire marginale, qui concernait ...
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