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16 mai 2014

i-Télé : Grand débat des cinq candidats potentiels à la Prsidence de la Commission européenne- 14 mai 2014 (- notes - et commentaires )

Éditorial de lucienne magalie pons

Si vous n'avez pas vue le débat  retransmis en direct  hier soir sur i-Télé à partir de 21heures , vous n'avez presque rien raté, en effet rien dans le débat des cinq candidats potentiels à la Présidence de la Commission de Bruxelles  en remplacement de José Manuel Barroso qui interviendra après les élections Européenne, n'est susceptible de vous faire changer d'opinion de vote, mais toutefois par souci d'information nous  publions ci-dessous nos annotations et      notre opinion.

(pour le moment la vidéo n'est pas téléchargeable)

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notre éditorial 

La succession  de Monsieur  José Manuel Barroso  Président de la Commission européenne de Bruxelles  sera ouverte après les élections européennes  du  22 au 25 mai en UE,  au cours de laquelle 400 millions d’électeurs européens  éliront leur député au Parlement européen.


Cinq candidats potentiels à la Présidence de la Commission européenne  débattaient hier soir 15 Mai  à partir de 21 heures lors d’un grand débat dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, émission relayée  dans tous les pays européens, en France par la chaîne  I.télé, 


Toutefois  soulignons que les chefs d’État et de gouvernement devront tenir compte du résultat des élections pour proposer leur candidat.


Avant d’écrire quelques lignes sur le déroulement de ce débat, rappelons le profil de ces cinq candidats potentiels :


1/ Jean-Claude Juncker, Luxembourgeos - Parti populaire européen (PPE)


 Jean-Claude Juncker, 59 ans a d’abord  fait ses armes comme  Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg. Artisan du traité de Maastricht en 1992 il s’est surtout imposé comme président de l'Eurogroupe, où siègent les ministres des Finances de la zone euro, de 2004 à 2013. 


Discret et conscrit  dans ses interventions, au fond conservateur et  partisan de la rigueur et l’austérité , il se montre impitoyable sur la question des déficits notamment vis-à-vis de la France, pour lui les déficits ne doivent pas dépasser la barre des 3% du PIB,  en apparence  il prône  un compromis entre rigueur et croissance, Jean-Claude Junker  lors de la crise grecque a donné l’impression qu’il tentait  d’assouplir la position allemande,( mais en fait quand on a suivi cette crise et ses conséquences  néfastes sur la population grecque, on peut douter de la sincérité de cette intention), nous devons noter qu’il est estimé  en Europe par les  Europhiles  et notamment par  la  Chancelière Allemande Angela Merkel.


Selon les médias ses seules folies connues  seraient une addiction à la nicotine et son penchant pour les bonnes bouteilles. 


2/ Martin Schulz,   Allemandd  -  Parti socialiste européen (PSE)


Comme  son concurrent Jean-Claude Junker, le socialiste européen   Martin Schultz, 58 ans  jouit d’une longévité  européenne, il est entré entré  au Parlement européen en 1994,  à l’origine sportif  après avoir voulu se diriger vers une  carrière de footballeur, libraire de profession s ensuite, il s’est ensuite une place au sein de l'hémicycle bruxellois, d'abord en tant que chef de file des socialistes. Depuis 2012 et son élection au poste de président du Parlement il s’oppose  aux europhobes de façon combattive, les médias notent qu’il est combatif , qu’il parle le français aussi  bien que l’allemand , qu’il pratique l’art de la « joute verbale »,


D’après Libération  repris pars d’autres médias …  « …ses accrochages avec Silvio Berlusconi en 2003, qui l'a comparé à un "kapo", ou avec un député europhobe du parti britannique UKIP, ont fait sa réputation. Ses colères "homériques",  écrivait Libération, restent aussi dans les annales du Parlement.


'Europhile enthousiaste, Martin Schulz veut  démocratiser  les institutions européennes, à l'Europe  en vue  selon lui de  la rendre plus proche de ses citoyens, et cible notamment les jeunes. 


La création d'un salaire minimum européen figure parmi ses propositions.


3 / Guy Verhofstadt - Belge -   Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe


Partisan convaincu  du fédéralisme. Guy Verhofstadt 61 ans , ancien Premier ministre Belge  est actuellement eurodéputé vise les sommets  pour incarner le centre dans la course à la présidence de la Comission, il a co-écrit avec Daniel Cohn Bendit, dont on le dit proche, le manifeste « Debout l’Europe », démocrate libéral défend sa vision d’une « europe moderne » à savoir une « europe féférale »
On le dit déterminé, enthousiaste depuis ses débuts ,  passionné  de débats et d’Europe , de cyclisme …..«  …aussi déterminé en politique que sur son deux-roues.. »,  d’après ce que Mathias de Clerc, « son poulain en politique »  a confié a Euronews ;


Pour ce démocrate libéral ,  l'Europe doit se moderniser et changer de visage, et il défend  notamment  une intégration renforcée de l'Union européenne, dans la fiscalité, l'énergie ou encore les services. 


4/ Franziska Keller,  Allemande  - (  co-équipière  de José Bové), pour les Verts


Le  duo franco-allemand, constitué par l’Allemande Franziska Keller et le Français José Bové ont été choisis sur internet par les militants verts européens, est l’unique tandem   de candidats  à la présidence de la Commission, ces deux co-listier , l’une porte parole des  Jeune verts européens, l’autre altermondialiste et anti-OGM, font campagne ensemble


Franziska Keller   (dite Ska) est une jeune euro-députée qui « monte » , elle sera dans le débat  la seule femme et la plus jeune des candidats. potentiels


Sur fond d’écologie et de solidarité, Franziska   Keller  plaide comme les Verts,  pour  favoriser la transition énergétique , pour mettre en place un salaire minimum européen , par ailleurs elle  s'est fait une spécialité des questions migratoires et compte bien mettre ces problèmes sur la table.


5/ Alexis Tsipras ,  Grec - dirigeant du parti grec Syrisa 


 Alexis Tsipras, 40 ans , arrivé deuxième (27%) aux législatives grecques de 2012, souhaite   consolider  son visage européen. D’après les chroniqueurs « la route s’annonce sinueuse … ce jeune loup de la politique grecque » «  a toujours incarné le rejet de l'austérité budgétaire prônée par Bruxelles.


D’après les observateurs,   «     ….son   potentiel de succès est maigre……,  toutefois,  (d’après eux) son dynamisme,  son e charisme et  son sourire le sourire  pourraient permettre à la gauche radicale européenne de porter un peu plus haut son message européen »


Alexis Tsipras forge son programme sur l’anti-rigueur, il assure ne pas être   anti-européen , il veut   en finir avec les politiques d'austérité, qu'il juge responsables de l'état de la Grèce. Il défend très fort son "plan Marshall" pour relancer  sa vision de l'Europe.


ooOoo



Ils sont  donc cinq  candidats potentiels pour une seule place à la présidence de la Commission européenne , et  les téléspectateurs français les ont suivis  jeudi 15 mai à partir de 21 heures , sur la chaine  i-Télé réunis pour débattre   au Parlement européen,  à Bruxelles (Belgique). Leur débat a été retransmis dans tous les pays européens, pour la seule fois de la campagne, à dix jours des élections européennes.


Au cours du débat les candidats  potentiels ont  agité un  large éventail de thèmes européens pour ainsi dite en tournant autour du pot : : politique migratoire, situation en Ukraine,  ou encore l'influence  contestable dans une certaine mesure des lobbys à Bruxelles ou celle des Etats-Unis,  indépendance de la Catalogne.., ce qui a fait dire ensuite par  certains des  invités d’I-Télé  que  « …le débat a  très riche   et dynamique …..d'autant que les candidats ont joué le jeu et tenté de contredire les positions de leurs voisins » ..

D’autres  invités ont  concédés du bout des lèvres   que certaines questions  de fond qui auraient pu faire l’objet d’un débat plus authentique sur les questions qui préoccupent les citoyens européens  n’ont pas été posées, notamment sur les questions sociales, le coût de travail,   bref que les questions de fond faisaient défaut, quand aux annonces des candidats potentiels  elles ont été diversement commentées certains avec un esprit europhile  très  très  partisan, celui  de Patrick Lamy  l’un des invités d'i-Télé , quand aux autres ils  sont restés dans le commentaire et  assez nuancé et  peu persuasif

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Pour ce qui nous concerne,  nous n’avons rien trouvé d’extraordinaire dans les échanges des candidats potentiels, dans le cadre d’un débat très contenu et policé,  tous ont respecté leur  temps de parole, répondu aux questions qui leur étaient posées par l’animatrice, à tel point que ce débat  était ressenti comme consensuel,  fictif  mais surtout par moment  soporifique, et nous n’avons rien trouvé de vraiment objectif dans le décryptage d’i-Télé  qui a suivi , sauf les questions de l’animateur d’I-Télé aux invités qui ne recevait de leur part que des réponses  floues et déviées sur d’autres sujets.


Au cours du débat, les candidats potentiels se sont montrer disciplinés,  mais  ils n’ont  fait que plaider avec toujours le mêmes mots  et les mêmes promesses  les souhaits qui figurent respectivement dans leur programme que nous connaissons déjà, chacun d’entre eux a évité effectivement d’entrer dans le fond crucial des affaires européennes qui  fâchent et risquaient de les déranger, et certains se sont placés par moment sur le terrain de la défensive mais sans agressivité.


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Sans les éclats dynamiques  de voix du grec Alexis Tsipras  et de  l’eurodéputée allemande  Franziska  Keller ,  je me serais endormie  devant l’écran ! 


Par ailleurs , nous avons noté  que l’austérité en Europe est  un point de discorde entre les  candidats potentiels débattant , Alexis Tsipsras,   le candidat du Parti de la Gauche européenne,   dès sa prise de parole a déploré  vivement  que les dirigeants européens aient choisi la Grèce comme  cobaye de l'austérité la plus dure, en évoquant "une tragédie sociale que l'on ne doit répéter nulle part en Europe". 


Franziska Keller s’est rangé de son côté sur ce point elle  a accusé l'austérité de "creuser un peu plus le trou [de la crise]".


Le conservateur Jean-Claude Juncker a alors refusé "qu'on dise qu'on a seulement appliqué des politiques d'austérité" durant la précédente mandature  il a évoqué "une rigueur responsable".


Le social-démocrate Martin Schulz  a plaidé pour une Europe "plus juste" , mais le  libéral Guy Verhofstadt a défendu "la discipline budgétaire" en Europe.


Tout cela tient du discours, les uns pour l’austérité,  voire une austérité "juste", les autres résolument contre, ce n’est pas la première fois  et ce ne sera pas la dernière que nous les entendons et entendrons échanger sur ces sujets  de « trop » ou » pas assez », d’austérité et de rigueur, mais quand aux résultats c’est nous qui les subissons quand l’austérité et la rigueur s’abattent sur nos têtes, ce qui est le cas aujourd’hui en France.


Nous avons noté  surtout la préoccupation   essentielle de chacun d’entre eux , en vue de l’objectif personnel de carrière politique qu’il poursuit, à savoir  sa  désignation  comme  futur président de la Commission, et paradoxalement  ces concurrents  paraissent d’accord  pour critiquer les modalités  actuelles   de cette élection, à  savoir que c'est la première fois que le Parlement européen doit théoriquement  tenir compte du résultats des élections européennes pour proposer le candidat du parti arrivé en tête  comme Président de la Commission Européenne.


 "C'est le premier accord entre nous aujourd'hui", s'est félicité Guy Verhofstadt, alors que le débat touchait à sa fin. "Il faut que le candidat arrivé avec le meilleur résultat aux élections soit le premier à essayer de bâtir une majorité", a-t-il affirmé. 


Et Martin Schultz  de renchérir  - si  jamais les États tentaient de passer outre et se mettaient d'accord sur un autre candidat -, "aucun membre du Parlement européen ne voterait pour"

Jean-Claude Junker  considère lui aussi que  ……, « Toute intrusion des Etats dans la désignation du futur président de la Commission européenne serait "un déni de démocratie" …..

Franziska Keller  a insisté …"Il faut mettre un visage sur cette campagne, la rendre plus européenne"


Ma conclusion finale c'est que si les électeurs européens votaient  selon leur routine habituelle,  le Parlement Européen, et par voie de conséquence, la Commission de Bruxelles,  et l'UE continueront à tourner en rond entre programmes et promesses et que seules des mesures d'austérité et de rigueur corrigeront leur inertie pathologique, donc il faut changer tout ce beau monde, et voter chacun selon nos convictions.

REVUE DE PRESSE :

    1. Libération ‎- il y a 3 heures
      C'était une première: un débat présidentiel pour l'Europe, en direct de Bruxelles retransmis en direct jeudi soir dans tous les pays de l'UE.

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    Européennes: l'austérité au coeur du débat - Le Figaro

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