Si vous n'avez pas vue le débat retransmis en direct hier soir sur i-Télé à partir de 21heures , vous n'avez presque rien raté, en effet rien dans le débat des cinq candidats potentiels à la Présidence de la Commission de Bruxelles en remplacement de José Manuel Barroso qui interviendra après les élections Européenne, n'est susceptible de vous faire changer d'opinion de vote, mais toutefois par souci d'information nous publions ci-dessous nos annotations et notre opinion.
(pour le moment la vidéo n'est pas téléchargeable)
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notre éditorial
La succession de
Monsieur José Manuel Barroso Président de la Commission européenne de
Bruxelles sera ouverte après les
élections européennes du 22 au 25 mai en UE, au cours de laquelle 400 millions d’électeurs européens
éliront leur député au Parlement
européen.
Cinq candidats potentiels à la Présidence de la Commission
européenne débattaient hier soir 15
Mai à partir de 21 heures lors d’un
grand débat dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, émission relayée
dans tous les pays européens, en France par
la chaîne I.télé,
Toutefois soulignons que les chefs d’État et de
gouvernement devront tenir compte du résultat des élections pour proposer leur candidat.
Avant d’écrire quelques lignes sur le déroulement de ce débat,
rappelons le profil de ces cinq candidats potentiels :
1/ Jean-Claude Juncker, Luxembourgeos - Parti populaire européen (PPE)
Jean-Claude Juncker, 59
ans a d’abord fait ses armes comme Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg.
Artisan du traité de Maastricht en 1992 il s’est surtout imposé comme président
de l'Eurogroupe, où siègent les ministres des Finances de la zone euro, de 2004
à 2013.
Discret et conscrit dans ses interventions, au fond conservateur
et partisan de la rigueur et l’austérité
, il se montre impitoyable sur la question des déficits notamment vis-à-vis de
la France, pour lui les déficits ne doivent pas dépasser la barre des 3% du
PIB, en apparence il prône un compromis entre rigueur et croissance,
Jean-Claude Junker lors de la crise
grecque a donné l’impression qu’il tentait
d’assouplir la position allemande,( mais en fait quand on a suivi cette
crise et ses conséquences néfastes sur
la population grecque, on peut douter de la sincérité de cette intention), nous
devons noter qu’il est estimé en Europe par
les Europhiles et notamment par la Chancelière
Allemande Angela Merkel.
Selon les médias ses seules folies connues seraient une addiction à la nicotine et son
penchant pour les bonnes bouteilles.
2/ Martin Schulz, Allemandd - Parti socialiste européen (PSE)
Comme son concurrent Jean-Claude
Junker, le socialiste européen Martin Schultz,
58 ans jouit d’une longévité européenne, il est entré entré au Parlement européen en 1994, à l’origine sportif après avoir voulu se diriger vers une carrière de footballeur, libraire de
profession s ensuite, il s’est ensuite une place au sein de l'hémicycle
bruxellois, d'abord en tant que chef de file des socialistes. Depuis 2012 et
son élection au poste de président du Parlement il s’oppose aux europhobes de façon combattive, les
médias notent qu’il est combatif , qu’il parle le français aussi bien que l’allemand , qu’il pratique l’art de
la « joute verbale »,
D’après Libération repris pars d’autres médias … « …ses
accrochages avec Silvio Berlusconi en 2003, qui l'a comparé à un
"kapo", ou avec un député europhobe du parti britannique UKIP, ont
fait sa réputation. Ses colères "homériques", écrivait Libération, restent aussi dans les
annales du Parlement.
'Europhile enthousiaste, Martin Schulz veut démocratiser
les institutions européennes, à l'Europe
en vue selon lui de la rendre plus proche de ses citoyens, et
cible notamment les jeunes.
La création d'un salaire minimum européen figure parmi ses
propositions.
3 / Guy Verhofstadt - Belge - Alliance des démocrates et
libéraux pour l'Europe
Partisan convaincu du
fédéralisme. Guy Verhofstadt 61 ans , ancien Premier ministre Belge est actuellement eurodéputé vise les sommets pour incarner le centre dans la course à la
présidence de la Comission, il a co-écrit avec Daniel Cohn Bendit, dont on le
dit proche, le manifeste « Debout l’Europe », démocrate libéral
défend sa vision d’une « europe moderne » à savoir une « europe
féférale »
On le dit déterminé, enthousiaste depuis ses débuts , passionné
de débats et d’Europe , de cyclisme …..« …aussi déterminé en politique
que sur son deux-roues.. », d’après
ce que Mathias de Clerc, « son poulain en politique » a confié a Euronews ;
Pour ce démocrate libéral , l'Europe doit se moderniser et changer de visage,
et il défend notamment une intégration renforcée de l'Union
européenne, dans la fiscalité, l'énergie ou encore les services.
4/ Franziska Keller, Allemande - ( co-équipière de José Bové), pour les Verts
Le duo franco-allemand,
constitué par l’Allemande Franziska Keller et le Français José Bové ont été
choisis sur internet par les militants verts européens, est l’unique tandem de candidats
à la présidence de la Commission, ces
deux co-listier , l’une porte parole des
Jeune verts européens, l’autre altermondialiste et anti-OGM, font
campagne ensemble
Franziska Keller (dite
Ska) est une jeune euro-députée qui « monte » , elle sera dans le
débat la seule femme et la plus jeune
des candidats. potentiels
Sur fond d’écologie et de solidarité, Franziska Keller plaide comme les Verts, pour favoriser
la transition énergétique , pour mettre en place un salaire minimum européen ,
par ailleurs elle s'est fait une
spécialité des questions migratoires et compte bien mettre ces problèmes sur la
table.
5/ Alexis Tsipras , Grec - dirigeant du parti grec Syrisa
Alexis Tsipras, 40 ans
, arrivé deuxième (27%) aux législatives grecques de 2012, souhaite consolider son visage européen. D’après les chroniqueurs «
la route s’annonce sinueuse … ce jeune loup de la politique grecque »
« a toujours incarné le rejet de l'austérité budgétaire prônée par
Bruxelles.
D’après les observateurs, « ….son potentiel
de succès est maigre……, toutefois,
(d’après eux) son dynamisme, son e
charisme et son sourire le sourire pourraient permettre à la gauche radicale
européenne de porter un peu plus haut son message européen »
Alexis Tsipras forge son programme sur l’anti-rigueur, il
assure ne pas être anti-européen , il veut en
finir avec les politiques d'austérité, qu'il juge responsables de l'état de la
Grèce. Il défend très fort son "plan Marshall" pour relancer sa vision de l'Europe.
ooOoo
Ils sont donc cinq candidats potentiels pour une seule place à la
présidence de la Commission européenne , et
les téléspectateurs français les ont suivis jeudi 15 mai à partir de 21 heures , sur la
chaine i-Télé réunis pour débattre au
Parlement européen, à Bruxelles
(Belgique). Leur débat a été retransmis dans tous les pays européens, pour la
seule fois de la campagne, à dix jours des élections européennes.
Au cours du débat les candidats potentiels ont agité un large éventail de thèmes européens pour ainsi dite en tournant autour du pot : : politique migratoire, situation en Ukraine, ou encore l'influence contestable dans une certaine mesure des
lobbys à Bruxelles ou celle des Etats-Unis, indépendance de la Catalogne..,
ce qui a fait dire ensuite par certains
des invités d’I-Télé que « …le
débat a très riche et
dynamique …..d'autant que les candidats ont joué le jeu et tenté de contredire
les positions de leurs voisins » ..
D’autres invités ont concédés du bout des lèvres que certaines questions de fond qui auraient pu faire l’objet d’un
débat plus authentique sur les questions qui préoccupent les citoyens européens
n’ont pas été posées, notamment sur les questions sociales, le coût de
travail, bref que les questions de fond faisaient défaut, quand aux annonces
des candidats potentiels elles ont été
diversement commentées certains avec un esprit europhile très très partisan, celui de Patrick Lamy l’un
des invités d'i-Télé , quand aux autres ils sont restés dans le commentaire et assez nuancé et peu persuasif
.
Pour ce qui nous
concerne, nous n’avons rien trouvé d’extraordinaire dans les échanges des
candidats potentiels, dans le cadre d’un débat très contenu et policé, tous ont respecté leur temps de parole, répondu aux questions qui
leur étaient posées par l’animatrice, à tel point que ce débat était ressenti comme consensuel, fictif
mais surtout par moment soporifique,
et nous n’avons rien trouvé de vraiment objectif dans le décryptage d’i-Télé qui a suivi ,
sauf les questions de l’animateur d’I-Télé aux invités qui ne recevait de
leur part que des réponses floues et déviées
sur d’autres sujets.
Au cours du débat, les candidats potentiels se sont montrer disciplinés, mais ils n’ont fait que plaider avec toujours le
mêmes mots et les mêmes promesses les souhaits qui figurent respectivement dans
leur programme que nous connaissons déjà, chacun d’entre eux a évité effectivement
d’entrer dans le fond crucial des affaires européennes qui fâchent et risquaient de les
déranger, et certains se sont placés par moment sur le terrain de la défensive
mais sans agressivité.
.
Sans les éclats dynamiques de voix du grec Alexis Tsipras et de l’eurodéputée
allemande Franziska Keller , je me serais endormie devant l’écran !
Par ailleurs , nous avons noté que l’austérité en Europe est un point de discorde entre les candidats potentiels débattant , Alexis Tsipsras,
le
candidat du Parti de la Gauche européenne, dès sa prise de parole a déploré vivement que les dirigeants européens aient choisi la
Grèce comme cobaye de l'austérité la
plus dure, en évoquant "une tragédie sociale que l'on ne doit répéter
nulle part en Europe".
Franziska Keller s’est rangé de son côté sur ce point elle a accusé l'austérité de "creuser un peu
plus le trou [de la crise]".
Le conservateur Jean-Claude Juncker a alors refusé
"qu'on dise qu'on a seulement appliqué des politiques d'austérité"
durant la précédente mandature il a
évoqué "une rigueur responsable".
Le social-démocrate Martin Schulz a plaidé pour une Europe "plus
juste" , mais le libéral Guy
Verhofstadt a défendu "la discipline budgétaire" en Europe.
Tout cela tient du discours, les uns pour l’austérité, voire une austérité "juste", les
autres résolument contre, ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière que nous les
entendons et entendrons échanger sur ces sujets
de « trop » ou » pas assez », d’austérité et de
rigueur, mais quand aux résultats c’est nous qui les subissons quand l’austérité
et la rigueur s’abattent sur nos têtes, ce qui est le cas aujourd’hui en France.
Nous avons noté surtout
la préoccupation essentielle de chacun d’entre eux , en vue de
l’objectif personnel de carrière politique qu’il poursuit, à savoir sa désignation comme futur président de la
Commission, et paradoxalement ces concurrents paraissent d’accord pour critiquer les modalités actuelles de cette élection, à savoir que c'est la première fois que le Parlement européen doit théoriquement tenir compte du résultats des élections européennes pour proposer le candidat du parti arrivé en tête comme Président de la Commission Européenne.
"C'est le premier accord entre nous
aujourd'hui", s'est félicité Guy Verhofstadt, alors que le débat touchait
à sa fin. "Il faut que le candidat arrivé avec le meilleur résultat aux
élections soit le premier à essayer de bâtir une majorité", a-t-il affirmé.
Et Martin Schultz de
renchérir - si jamais les États tentaient de passer outre et
se mettaient d'accord sur un autre candidat -, "aucun membre du Parlement
européen ne voterait pour"
Jean-Claude Junker
considère lui aussi que ……, « Toute
intrusion des Etats dans la désignation du futur président de la Commission
européenne serait "un déni de démocratie" …..
Franziska Keller a
insisté …"Il faut mettre un visage sur cette campagne, la rendre plus
européenne"
Ma conclusion finale c'est que si les électeurs européens votaient selon leur routine habituelle, le Parlement Européen, et par voie de conséquence, la Commission de Bruxelles, et l'UE continueront à tourner en rond entre programmes et promesses et que seules des mesures d'austérité et de rigueur corrigeront leur inertie pathologique, donc il faut changer tout ce beau monde, et voter chacun selon nos convictions.
REVUE DE PRESSE :
- Libération - il y a 3 heuresC'était une première: un débat présidentiel pour l'Europe, en direct de Bruxelles retransmis en direct jeudi soir dans tous les pays de l'UE.
- Le Figaro - il y a 10 heures
- Francetv info - De Julie Rasplus - il y a 10 heures
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