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29 décembre 2011

Nicolas Sarkozy: un jeudi 22 décembre très rempli en visites et réceptions de la base au sommet

Éditorial de lucienne magalie pons

Diverses  visites   et réceptions ont occupé la journée du Président Sarkozy le Jeudi 22 décembre 2011, avec plus ou moins de pompes, mais toujours avec implicitement une intention politique de campagne

Dans l’ordre :

1) Visite au Restaurants du Coeur :

2) Réceptions  à l’Elysée

ooOoo

Jeudi 22  décembre deux jours  avant le Réveillon de Noël, Nicolas Sarkozy a élargi ses obligations   de chef de l’Etat en se rendant  d’abord  dans la journée  dans un entrepôt des Restos du cœur à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne),  avant de rencontrer des familles dans un centre de distribution du XVe arrondissement, en toute discrétion,  selon les médias qui rapportent « sans micros, sans caméra ».

Les médias cependant ont écrit des articles pour relater cet évènement innatendu et reprennent notamment dans leur article que  pour le Président Français , selon ce qu’il a dit :   «Les Restos  …… c'est le visage d'une France généreuse, attentive, avec des tas de gens qui dans la discrétion donnent de leur temps, de leur énergie pour ceux qui souffrent …..Une belle France!»


À Vitry, d’où sorte environ 6 millions de repas par an, Nicolas Sarkozy accompagné de Madame Véronique Colucci,-  veuve du regretté « Coluche », célèbre humoriste et humoriste fondateur des restaurant du Coeur - ,  et de deux ministres , Bruno Le Maire et Rosine Bachelot ,  a  salué  les bénévoles et les salariés de l’association,  entre des colis   entreposés et salué les bénévoles et les salariés , dont certains en contrat d’insertion de l'association.

Pour deux magasiniers en contrat aidé,  devant lesquels le Président s’est arrêté, l’un d’eux a  expliqué :  «Nos contrats s'arrêtent en avril, après plus rien …..Si on peut trouver quelque chose…»

«C'est le but»  lance  le président, avant de souhaiter  «Bonnes fêtes, quand même!»

«Beaucoup de choses au bébé» ose le deuxième magasinier …. «Ah, oui! Jeune papa!», s'extasie sur lui-même  le président qui insiste,  en apprenant que les enfants des deux salariés sont majeurs: «Finalement, je suis beaucoup plus jeune que vous!»


Comble de la  dérision présidentielle ! Aller  visiter les restaurants du cœur , association privée qui sert  des repas à des personnes en grande difficulté sociale , en précarité, au chômage et Sdf,  victime de la politique du Gouvernement, pour rappeler au passage  le but des contrat aidés … , souhait er « Bonnes Fêtes , quand même ! »et faire ressortir  ensuite qu’il est un jeune papa , c’est faire preuve d’une légèreté démagogique et frivole , comme si le fardeau de la précarité et de l’aide sociale n’incombait pas en premier lieu à l’Etat.

Et puis en fait de jeune papa,  rappelons au passage qu’il a des fils de son premier mariage qui frisent les 26  et 25 ans, et  que le jeune Louis né de  son deuxième mariage avec Cécilia est déjà un adolescent confirmé, et enfin que Nicolas Sarkozy est déjà  grand père du petit Solal  né du couple de son fils aîné qui attend pour le printemps prochain un deuxième bébé !

Vous aurez compris que Nicolas Sarkozy veut faire oublier qu’il est grand père !


Après cela, au  cours d'une table ronde, le chef de l'État  a attribué le beau rôle à son Gouvernement, en insistant  sur la prolongation pour deux ans, arrachée de « haute lutte » par Bruno Le Maire, du programme d'aide européen aux plus démunis, qui avait été  menacé par l'Allemagne  il y a quelques mois :  «Je ne critique pas nos amis allemands, j'essaye de faire avec, a lancé le président. Une Europe qui ne s'occuperait plus de ses pauvres serait une Europe qui se renierait. Pour nous, ce n'était pas négociable.»

Abordant la question du logement Sarkozy a estimé  que la France devait «refonder sa politique du logement, quoi qu'il arrive»  et les médias osent supputer  qu’il semblait ainsi indiqué  dessiner une piste pour la campagne.

 «Ça ne va pas!»  a  reconnu Nicolas Sarkozy  en regrettant l'embolie du système du logement social. «Qui a le droit d'être dans un logement social et ce droit est-il un droit à vie ou pas? Cette dernière question n'est jamais posée comme ça…» a- t- il avancé en  revenant   implicitement  sur cette question épineuse qui avait été …

Enfin   le Président a  estimé qu'une revalorisation du budget ne changerait rien: «Les logements sociaux ont triplé en dix ans. Il y a quelque chose de désespérant… C'est inextinguible.» a-t- il  déclaré !

 Un salarié  s’est senti  frustré: «Il s'agit d'un enjeu national. Il n'est pas tolérable de voir des enfants à la rue!» a lancé ce salarié.


D’après des commentateurs, ce n’est pas  Noël qui aurait  inspiré  le Président et deux membres du Gouvernement à rendre visite aux restaurants du cœur. D’après eux,  l’Élysée dispose de «remontées de terrain» indiquant que le président est «faible» sur les thèmes de l'équité et de la justice. «Il y a eu des erreurs au début du quinquennat qui ont permis à la gauche de lui coller ce sparadrap de président des riches,  a analysé  un  de ses proches   cité notamment par le Figaro.fr  :  Il faut rééquilibrer les choses. Par ailleurs, il ne faut pas que son action à l'international le déracine des souffrances du quotidien.

Le Figaro .fr cite aussi l’un de ses  conseillers : «Le président voulait faire quelque chose de doux dans ce monde extrêmement dur».

L’opinion de ce conseiller prête à rire !  « Quelque chose de doux … dans un monde très dur » !  

On peut en conclure qu’il s’agit d’un exercice de communication de rattrapage  bien plus que de l’expression d’un authentique intérêt pour des populations en souffrance qui sont abandonnés à leurs difficultés et n’ont d’autre recours que de se tourner vers les Restos du cœur, association privée, dont on vient d’apprendre qu’elle  doit  trouver 5.000.000 d’euros d’urgence pour continuer a  faire face.

2 – Réceptions à Élysée :

En rentrant à l'Élysée,   le président Nicolas Sarkozy  a reçu la veuve et les enfants du policier décédé il y a deux semaines après une fusillade fin novembre à Marseille.

Ensuite  il a  reçu  « pour un pot »  ses collaborateurs, et leurs conjoints,  dans le jardin d'hiver de l'Élysée

Sans doute par souci d’égalité avec sa visite du matin aux Restaurants du  cœur, dans la soirée  Nicolas Sarkozy a reçu à dîner à sa table présidentielle, sous les ors de la République,     dans le salon des ambassadeurs, parmi eux une dizaine de jeunes prêtres catholiques, et parmi eux  se trouvaient  un aumônier de prison, un aumônier militaire, des curés de campagne et  de banlieue, et  l’  aumônier de l'Assemblée national.

Le Père  Rougé   fondateur du cercle Léon XIII  ( cercle  qui organise des rencontres avec des responsables politiques ou économiques),  et le  Père  Pierre-Hervé Grosjean, étaient également présents.


 «  Allez-y, parlez-moi franchement … «Au nom de quoi faudrait-il ignorer ce que vous représentez ? …… vous  offrez une espérance. Les gens ont besoin d'espérance.» avait commencé tout au début le chef de l’Etat.
Les médias rapportent que  le chef de l'État et les prêtres ont échangé pendant près de deux heures sur  leurs vocations respective, la jeunesse, l'éducation, la finalité de l'art, ou encore les souffrances des chrétiens d'Orient et que le Président  a redit son attachement aux «racines chrétiennes de la France».


A chaque jour suffit sa peine, .... le président a pris congé de ses invités, tard dans la soirée, en expliquant qu'il devait se lever tôt pour se rendre à Prague pour les obsèques de Vaclav Havel.

 L'un des prêtres s'est esclaffé: «Deux heures de messe en tchèque, bon courage monsieur le Président!»

Ndlr : encore une gaffe pour ce  prêtre qui après avoir perdu deux heures à dîner  et à  papoter à l’Élysée   se croit fin  à souhaiter "bon courage" au Président Sarkozy   pour "deux heures d'enterrement en Tchèque" ... Ne sait-il pas que d'abord il y a des traducteur électronique et qu'avec le Président Français,  plus les cérémonies sont longues et filmées, plus il est dans le rôle qu'il s'est assigné pour remplir les devoirs de sa charge ?

Ne sait-il pas  aussi que la France vaut bien une messe de deux heures célébrée   à Prague ? .... tout  autant que d'un dîner de soirée de deux heures à l’Élysée ?



Tout se dégrade ! Ce prêtre a besoin d'un recyclage  de communication   d'urgence



petite parenthèse :


En Français : « A  chaque jour suffit sa peine …»

En   tchèque : «  Každý den má dost vlastního trápení .. »

Le Nouveau Testament  (Matthieu, 6.34)

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 Un convive a observé  en commentant l’attitude du Président par rapport aux religions :  …..«  il n'a eu de cesse de rompre avec la réserve des politiques qui relèguent la religion à la sphère privée …… «C'est d'abord un homme d'action, ……… mais il est travaillé par la question de ce qui donne le goût et la force d'agir.»

 «Il veut reparler à un électorat traditionnel qu'il avait parfois désarçonné ou bousculé»,  a décrypté un  conseiller politique, proche d’une candidate chrétienne atomique » , en rappelant qu’à   l'été 2010, juste après le discours de Grenoble, ’on ‘ avait noté un décrochage entre Sarkozy et l'électorat catholique.

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Indiscrétions : Les petits secrets du Président "discret"

Camille Pascal, conseiller  du président agrégé d’histoire, catholique pratiquant,  était l'organisateur de ce dîner du 22 décembre à l’Elysée  mais à l’occasion de la relation de cette rencontre,  certains  médias révèlent  que Camille Pascal avait  déjà organisé déjà  autre rendez-vous  « catholique »  en mars dernier, lors d’un déplacement du Président au Puy- en- Velay . A  l’issue d’un discours Nicolas Sarkozy s'était discrètement « échappé »  avec l’évêque  Monseigneur  Brincard, pour  aller «  secrètement  » déjeuner   avec des religieuses, les sœurs de Saint-Jean.,  ce  déjeuner  devait  durer trois quarts d'heure  et les médias ajoutent  que  le président était resté plus de deux heures et  « n’a   jamais dit  un mot à quiconque de ce déjeuner secret »


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