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02 décembre 2011

Discours d'Angela Merkel devant le Bundestag - Vendredi 2 décembre 2011 -

Éditorial de lucienne magalie pons


La Chancelière Allemande Angela Merkel reste sur ses positions.


A une semaine du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne  Angela Merkel reste sur ses positions, dans son intervention devant le Bundestag  de ce jour, considérant que la crise de la dette de la zone Euro ne pourra être résolue du jour au lendemain, (ce dont personne ne doute ..) elle a développé son programme pour des réformes institutionnelles en profondeur et l’inscription dans les traités européens de règles budgétaires rigoureuses et a de nouveau rejeté l'idée de mutualiser la dette en créant des "euro-obligations" en mettant en garde contre des décisions qui pourraient nuire à la crédibilité de la Banque centrale européenne (BCE).

"Le gouvernement a clairement dit que la crise de la dette européenne ne pouvait pas être résolue d'un seul coup. Il n'y a pas de solution miracle. Il n'y a pas de solution facile et rapide", a-t-elle insisté devant le Bundestag, la chambre des députés allemande.

 "La résolution de la crise de la dette souveraine est un processus qui prendra des années » a affirmé Angela Merkel.

La chancelière a stigmatisé la crise de la dette comme un « marathon » , elle a mis en garde l’UE contre la tentation d’un départ précipité et l’adoption de mesures à cour terme qui pourraient se retourner contre elle  en illustrant son propos  elle a expliqué que  "Les marathoniens disent souvent que la course devient réellement difficile à partir du 35e kilomètre, mais ils disent aussi qu'il est possible d'atteindre la ligne d'arrivée si l'on est conscient de la difficulté dès le départ" …"Celui qui réussit n'est pas forcément celui qui part le plus vite. C'est celui qui est conscient de ce qu'implique le fait de courir toute la distance."

Angela Merkel n’a pas manqué de saluer   la réussite de la monnaie unique, en  estimant qu'"en dépit de toutes les turbulences récentes, l'euro s'est affirmé".

"Il est stable, il est plus stable que l'était le deutschemark", a-t-elle ajouté. "En tant que nation exportatrice, l'Allemagne bénéficie de l'euro."

Ceci posé, la  chancelière allemande n’a pas manquer de critiquer et de juger   "sans objet" l'idée d'"euro-obligations" défendue par certains responsables politiques européens, et a estimé   que ses promoteurs n'avaient "pas compris la nature de la crise".

Critiquant les dirigeants qui, au fil des années, avaient renoncé à appliquer les règles communautaires de stabilité budgétaire, elle a  soutenu que les Dix-Sept n'avaient plus d'autre choix que de s'accorder sur de nouvelles règles plus strictes encore et  de les inscrire dans les traités.

"Il n'y a pas d'alternative à une modification des traités européens ou, à la rigueur, à un accord sur de nouveaux traités. Nous allons à Bruxelles dans le but de promouvoir une modification des traités. C'est-à-dire avec la volonté d'éviter une division entre les pays de la zone euro et les Etats non membres de la zone euro", a-t-elle préciser devant les députés allemands.

Mais Franz-Walter Steinmeier, le président du groupe social-démocrate (SPD) au Bundestag, lui a répondu à la tribune en critiquant vivement sa gestion de la crise.

"Personne, Madame Merkel, ne vous reproche la crise, mais la manière dont vous avez géré la crise est scandaleuse", a-t-il dit. "Le jour, vous critiquez les pays européens qui veulent que la BCE participe au sauvetage. Et quand la nuit tombe, vous priez pour que la BCE continue d'acheter des obligations."

Certains  médias rappellent que la banque centrale est intervenue ces derniers mois en achetant des obligations d'Etats de la zone euro sur le marché secondaire, mais que  ses statuts lui interdisent d'agir sur le marché primaire, c'est-à-dire lors des émissions d'obligations, et que la semaine dernière  la Bundesbank a toutefois fait une entorse à ce principe en acquérant des titres allemands qui n'avaient pas trouvé preneur.

ooOoo


Les commentateurs de leur côté rappellent que   la crise  menace désormais des pays dont le poids économique est bien plus important, l'Italie et l'Espagne, et ses répercussions n'épargnent plus les piliers de la région que sont la France et l'Allemagne.

Revue de Presse :


  1. Angela Merkel annonce une "union budgétaire" pour l'Europe
            BFMTV.COM - il y a 50 minutes
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré ce vendredi, dans un discours aux députés du Bundestag, que l'Europe s'apprête à mettre en place une union ...
  1. Zone Euro : une « Union budgétaire » selon Angela Merkel
Citizen Kane - Autres articles (194)
  1. L'OEIL DU PRO sur la germanophobie
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    ·  Angela Merkel

www.lemonde.fr/sujet/b538/angela-merkel.html
La chancelière allemande Angela Merkel estime, samedi, qu'il faudrait à l'Europe "une décennie" pour assainir ses finances et sortir de la crise de la dette, dans ...

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www.lemonde.fr › Europe
il y a 2 heures – Le Monde.fr - Au lendemain du discours de Toulon de Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande a présenté sa vision de l'Union européenne.


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