La polémique rebondit en Algérie
Le ministre algérien des Anciens combattants s’est introduit dans la Crise Franco-turque concernant la reconnaissance du génocide arménien.
« L'appel à la criminalisation du colonialisme est une revendication du peuple algérien et le restera tant que la France officielle n'assumera pas sa responsabilité », a déclaré Mohamed Chérif Abbas ;
Pour ce Ministre Algérien, « cette revendication populaire est plus que légitime, c'est un devoir envers la mémoire des chouhada », les combattants de la guerre d'indépendance de 1954-1962. « Cet appel à la criminalisation de la colonisation en Algérie n'est ni une fin en soi, ni un moyen d'atteindre un quelconque objectif politique, mais une demande légitime », a ajouté ce ministre.
En Novembre 2007, Mohamed Chérif Abbas, le Ministre des Moudjahiddines, avait déjà lancé incident diplomatique entre Alger et Paris en novembre 2007, en évoquant le soutien d'un « lobby juif » au président français Nicolas Sarkozy.
En décembre 2009, 125 députés algériens du parti majoritaire Front de libération nationale (FLN), qui revendique en partie sa légitimité sur la mémoire de la période coloniale, avaient élaboré une proposition de loi portant « criminalisation du colonialisme français ».
A cette époque, le gouvernement algérien, évaluant sans doute l'impact négatif de ce texte sur les relations compliquées (mais cependant nécessaires) avec Paris, n'avait pas donné de suite à cette initiative.
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