Ce n’est pas d’aujourd’hui que le Qatar investi en France En 1975, notamment, l’ancienne Cdf Chimie filiale des Charbonnage de France avec le recul du charbon décidait de construire un vapocraqueur à Dunkerque avec l'aide financier du Qatar, une innovation qui ouvrait la voie à la pétrochimie sur le port. Parallèlement une usine pétrochimique Qapco pratiquement identique était construite au Qatar en liaison financière croisée entre Cdf Chimie et le Qatar.
En principe à Dunkerque et au Qatar du polyéthylène basse densité devait être produit était produit par des unités annexes aux vapocraqueurs. Après une mise en route difficile qui avait à l’époque avait nécessité une réinstallation quasiment complète des réseaux de production et un refinancement très coûteux de part et d’autre, la production avait semble-t-il démarrée pour le meilleur et le pire …
Le vapocraqueur CDF chimie « COPENOR » est aujourd'hui dans le groupe Polimeri Europa France SNC.
Nous n’avons pas ici l’intention de retracer les investissements du Qatar en France depuis cette époque sur lesquels nous n’avons pas de détails. Passons à l’actualité 2011 :
En Mai 2011 , Au terme de six ans de tentatives d’approches insistantes, l’État du Golfe, qui avait failli entrer dans le tour de table du rachat du Paris Saint-Germain en 2006, est parvenu à détenir la majorité du club sportif PSG , sous la forme de 70 % de ses parts, le PSG, qui était détenu en majorité par le fonds américain Colony Capital.
De nos jours, l’arrivée du milieu de terrain britannique au PSG fait la « une » médiatique sur la présence du Qatar en France.
Mais, en dehors du football l’émirat du Qatar s'est récemment intéressé à la banlieue française et à ses entrepreneurs.
Nos médias à quelques exceptions n’ont pas trop donné place à ces informations financières et économiques.. pour eux la grande affaire c’est Beckmann et les conditions de son rachat par le PSG et le salaire mensuel de 800.000 euros que percevra le footballeur talentueux qui crèvent le plafond des éditoriaux et agitent les ondes et les écrans.
Cependant l’affaire de l’investissement du Qatar dans les banlieues a démarré il y a plus d’un mois et on commence à peine à en parler.
En effet, à l’initiative de dix élus de l'ANELD, association nationale des élus locaux pour la diversité ,cinq femmes et cinq hommes s’étaient rendus en délégation au Qatar pour nouer des liens économiques entre l’ émirat et les banlieues populaires françaises
.
(Selon l'ANELD, les entrepreneurs de ces quartiers étaient ou seraient discriminés et bloqués dans leurs projets en France.)
Mission semble-t-il accomplie avec succès pour les élus locaux : le Qatar crée un fond de 50 millions d'euros pour investir en banlieues françaises qui seront débloqués pour venir en aide à des entrepreneurs dans les banlieues françaises.
En effet, Wahiba Zedouti, élue municipale à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) Membre de l’Association nationale des élus locaux pour la diversité (Aneld), et ses collègues, tous Français originaires du Maghreb, viennent d’obtenir la création, par le Qatar, d’un fonds d’investissement de 50 millions d’euros, qui seront exclusivement consacrés aux entrepreneurs des quartiers.
« Nous avons décidé de porter ce projet au Qatar, pays en pleine expansion très prisé par de nombreux sportifs talentueux, notamment. » Tout s’est noué lors d’un voyage d’étude, effectué en novembre dernier. « L’Emir Hamad Ben Khalifa Al Thani nous a reçus pour évaluer notre démarche », a expliqué Wahiba Zedouti.
« Une victoire » selon Wahiba Zedouti , en effet l’annonce de la création du fonds a été officialisée, le 8 décembre. .
Une victoire certes mais sous conditions de projets sérieux, d’efficacité et de pérennité :
"Ce n'est pas une aide, ce n'est pas de la charité" a expliqué l'ambassadeur du Qatar en France, "il faut des projets sérieux dans tous les domaines, des projets raisonnables, solides et à long terme".
Les élus ont décidé de réunir rapidement les membres de leur réseau et d'intervenir auprès de la CGPME (Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises) pour réunir "tous les acteurs qui travaillent sur le sujet". Dans le même temps, échange de bons procédés, les élus vont recueillir les CV des jeunes qui souhaiteraient travailler au Qatar.
Il est gênant de constater que dans notre République Française dont l'un des principes fondamentaux le plus revendiqué est " l'égalité" , dix membres, tous originaires du Magrebh de l'ANELD, association nationale des élus locaux pour la diversité à connotation communautaire , se soient tournés vers le Qatar pour financer leurs projets d'entreprise, en arguant d'une discrimination à leur égard de la part des autorités françaises, qui restent à démontrer.
Il est aussi tout aussi gênant et navrant qu'aucun politiques de haut niveaux français ne soient intervenus pour les rappeler à l'ordre égalitaire français.
Enfin s'il y a une discrimination à souligner dans cette accord ANELD-Qatar c'est celle qui frappe les français des banlieues de souche qui apparemment ne semble pas inclus dans cette entente.
Il est gênant de constater que dans notre République Française dont l'un des principes fondamentaux le plus revendiqué est " l'égalité" , dix membres, tous originaires du Magrebh de l'ANELD, association nationale des élus locaux pour la diversité à connotation communautaire , se soient tournés vers le Qatar pour financer leurs projets d'entreprise, en arguant d'une discrimination à leur égard de la part des autorités françaises, qui restent à démontrer.
Il est aussi tout aussi gênant et navrant qu'aucun politiques de haut niveaux français ne soient intervenus pour les rappeler à l'ordre égalitaire français.
Enfin s'il y a une discrimination à souligner dans cette accord ANELD-Qatar c'est celle qui frappe les français des banlieues de souche qui apparemment ne semble pas inclus dans cette entente.
Revue de Presse :
Vidéo :
La France : un protectorat qatari ?
L'arrivée du milieu de terrain britannique au PSG met un coup de projecteur sur la présence du Quatar en France. En dehors du football et de l'achat de droits de retransmission, le richissime émirat s'est récemment intéressé à la banlieue française et à ses entrepreneurs.
Vidéo :
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