Lundi soir 5 décembre Yves Calvi avait invité sur le plateau de son émission Mots croisés (France 2) , pour commenter l’accord Merkel-Sarkozy :
- Marie-France Garraud,
- Nathalie Kosciusko Morizet,
- Arnaud Montebourg du PS,
- Laurent Joffrin
- Alain Lamassoure.
Un article publié sur le site « Marianne.fr » commente cette émission, vous le retrouverez dans son intégralité, en revue de presse après la vidéo;
Nous ne résistons pas au plaisir de vous en produire un extrait ci-dessous, d’après l’auteur de l’article, que nous rejoignons dans ses observations, nous ajoutons pour notre part que NKM devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche quand elle se produit devant une personnalité redoutable par sa compétence, son savoir et son expérience politique telle que Marie-France Garraud.
Voici donc cet extrait :
« Marie-La-France, comme elle fut jadis surnommée, s’est occupée de Nathalie Kosciusko-Morizet, sous l’oeil ravi et approbateur d’Arnaud Montebourg. Elle lui a donné une leçon en trois temps, la reprenant comme un professeur intransigeant devant une élève médiocre.
1er temps : NKM évoque Bismarck, l’homme qui a fait la guerre à la France. Garaud lui rappelle que c’est la France qui a déclaré la guerre à l’Allemagne de Bismarck en 1870. Au passage, elle rappelle que le chancelier est considéré comme un héros en Allemagne. NKM est recalée en histoire.
2e temps : NKM évoque le fait que Nicolas Sarkozy a réussi à s’opposer à la volonté d’Angela Merkel, qui souhaitait que les budgets soient soumis à la cour de justice européenne. Garaud la coupe :
« Elle ne pouvait pas ! La Cour de Karslruhe le lui interdit ! » Et ajoute devant sa jeune élève « L’Allemagne joue au billard à trois bandes, pendant que la France joue à la pétanque ». Citation de la soirée, à l’évidence. Géopolitique : NKM recalée.
3e temps : NKM évoque sa définition de la souveraineté la réduisant à la « capacité à agir ». Marie-France Garaud rappelle à la ministre son grand-père Jacques Kosciusko-Morizet, qui avait travaillé avec elle sur les accords de Maastricht en 1991. « Ce n’est pas parce qu’on supprime les panneaux indicateurs sur les routes qu’elles cessent de nous conduire là où elles vont », aurait dit l’ancien ambassadeur du Général, à propos de la suppression in fine du terme « à vocation fédérale » prévu initialement dans le Traité. Jacques aurait donc dit à la petite Nathalie que, du fait de la monnaie unique, la souveraineté de la France était déjà bien entamée par cette notion fumeuse de souveraineté partagée et qu’elle était aussi recalée en droit constitutionnel.
Montebourg s’est régalé de compter une alliée si précieuse face à la représentante du gouvernement. Plus tard, il s’est payé le luxe d’évoquer la célèbre citation du Général de Gaulle sur la politique de la France et la Corbeille. Ils ont terminé la phrase en choeur. Marie La France s’est également autorisée une petite pique en direction de son allié d’un soir, lui reprochant d’avoir approuvé le traité de Maastricht. D’un geste de la tête, Montebourg a fait amende honorable. Décidément, c’était une bien belle émission. »
Fin de l’extrait /
ooooo
REVUE DE PRESSE - Voir l'article de Marianne2.fr :
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