Nous sommes dans les semaines de l’Avent, dans deux semaines nous célébreront Noël, dans la foi l’espérance et la charité.
C’est dans cette période illuminée par les décors d’avant Noël que les bonnes âmes et les bons esprits qui sommeillent en nous se réveillent, et c’est aussi, pour chacun d’entre nous, en cette fin d’année qui s’annonce, le temps du recueillement, le moment de s’interroger si tout au long des jours de cette année qui s’achève, nous avons accordé à nos frères en humanité , - quelles que soient leurs croyances, leurs religion ou la notre, quelle que soit leur place sociale - ,l’amitié, la confiance et le respect que chacun se doit l’un à l’autre.
Avons-nous accompli les gestes humains d’amour, d’amitié, d’aide que nous aurions du faire tout naturellement en ouvrant notre cœur à l’autre, et si nécessaire notre bourse ?
Notre société politique et médiatique est souvent compassionnelle en intention, de grands discours, de grands galas et émissions, des médias nous interpellent, mais quand est-il des résultats positifs. ? Ne nous laissons pas bercer d’illusions sous ces flons flons , si nous ouvrons notre regard autour de nous, nous voyons bien tous les jours que des personnes et des familles, dans l'insécurité et la précarité de leur conditions d'existence, sont dans l’angoisse et l’incertitude du jour et du lendemain, alors en attendant que les pouvoirs qui détiennent la clef du verrou d’une amélioration sociale se décident à l'ouvrir , ce que nous risquons d’attendre longtemps au gré des politiques qui nous mènent de bateaux en bateaux chargés de promesses non tenues, ne restons pas passifs, pour nous ce qui est important c’est de passer aux actes individuellement, selon nos moyens, si nous ne l’avons pas encore fait.
Une écoute, des paroles de réconfort , un sourire, une écoute attentive, quelques pièces ou billets offerts à ceux qui sont dans l’attente de l’urgence d’un secours pour s’acheter un repas ou des vêtements,un moment de présence auprès de ceux qui sont abandonnés dans leur solitude et leur problèmes, certes ce ne sera pas suffisant pour les tirer de leur souffrance , mais ce sera au moins le geste solidaire qui allumera en eux la flamme de la foi et de l’espérance en l’humanité .
Pour illustrer mon propos, j’ai sélectionné un poème de Jean-Marie Bedez, qui ressemble à une prière, oui en ce temps de Noël allumons une lumière de foi et d’espérance dans tous les cœurs , quelles que soient nos croyances religieuses ou laïques, selon nos moyens, et prenons la détermination de ne pas laisser s’éteindre sitôt passé le temps de Noël.
Allume une lumière
Auteur : Jean-Marie Bedez
Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent
leur flot quotidien de violence.
A désespérer !
Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.
Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel...
Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.
reçu par e-mail de France
Adventl Festmusik aus Dresden 2010 Carolina... par reklovia
oooo
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