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08 décembre 2011

Nicolas Sarkozy - Déplacement de ce jour à Marseille avant le Sommet Européen de ce soir à Bruxelles -

Éditorial de lucienne magalie pons

A quelques heures du sommet européen de Bruxelles ,  présenté « comme crucial »,  Nicolas Sarkozy s’est  d’abord déplacé ce jeudi 8 décembre 2011 à Marseille, pour participer au 20e congrès du PPE (le congrès des partis de droite européens)..

Le Président Français porte depuis Lundi sur ses épaules quasiment à plein temps en dépit de son agenda chargé la   promotion de l'accord passé avec l'Allemagne, pour tenter de sauver l'euro pris dans la tourmente de la crise de la dette.

 Nicolas Sarkozy  -comme l'a fait hier le Premier ministre Fillon-,  s’est employé à convaincre  ses homologues des partis de droite européens de prendre leurs responsabilités, d'accepter  une plus grande discipline budgétaire et les médias rapportent que le Président Français.
estime que  « le risque d'explosion de l'Europe n'est pas écarté,  a estimé  Nicolas Sarkozy, tant que l'accord franco-allemand ne sera appliqué ».

Si l’on en juge par les déclarations des leaders du PPE (voir les vidéos) il a prêché  devant
des  partisans européens de droite  qui soutiennent le projet franco-Allemand (voir les vidéos).

Le chef de l'Etat   a  été  rejoint  à la mi-journée la chancelière allemande Angela Merkel, elle aussi présente,  et les agences de presse ont relaté  l’essentiel de leurs interventions   ( voir la Revue de presse )

ooOoo

Les médias font aussi la relation  de la  visite du Président Sarkozy  à l'hôtel de police de Marseille, en rappelant   que  la cité phocéenne avait  été le théâtre fin novembre  de fusillades à la kalachnikov qui  avait  déjà  fait trois morts en une semaine et  malheureusement le décès survenu ce même jour 8 décembre  d’Eric  Lales un    fonctionnaire de la Bac d'Aix-en-Provence,  père de famille de 37 ans,  qui avait  été atteint d'une balle de kalachnikov à la tête et de deux à l'épaule, après une course poursuite à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) avec des malfaiteurs, auteurs d'une série de cambriolages dans la nuit du 27 au 28 novembre dans plusieurs villes du département.

C’est de la cour de l’Hôtel de police que le Président Nicolas Sarkozy   a annoncé à la presse,  le décès du policier Eric Lales en  promettant, selon les syndicats de police, que les brigades anti-criminalité seraient prochainement dotées de fusils à pompe.

"Je vous annonce le décès du policier Eric Lales, abattu froidement par des délinquants sans scrupule, qui laisse une jeune veuve et deux petites filles orphelines", a déclaré le chef de l'Etat , …"Je me suis rendu à l'hôpital, c'était ses derniers instants de vie, je veux dire bien sûr toute ma compassion à ses parents, à sa famille, pour ses collègues aussi", a-t-il ajouté..

"L'heure est au recueillement et à l'émotion", a réagi jeudi le premier syndicat de gardiens de la paix, Unité police SGP-FO. "Avec la perte d'Eric, la police nationale toute entière paye le prix fort. Une fois encore !"

Accompagné du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, Nicolas Sarkozy a aussi  rencontré jeudi matin  au  commissariat central de Marseille, l'ensemble des responsables de la police des Bouches-du-Rhône, théâtre la semaine dernière de trois fusillades à la kalachnikov, qui ont fait quatre morts, dont le policier, et un blessé grave.

"Tout sera mis en oeuvre, absolument tout, pour que les criminels qui ont fait ce qu'ils ont fait soient déférés devant la justice et qu'ils soient sanctionnés à la hauteur de la gravité de ce qu'ils ont commis", a assuré M. Sarkozy,  en réaffirmant sa confiance envers Hugues Parant  le préfet de la région Paca et  Alain Gardère le préfet délégué à la Sécurité..

Les médias rapportent que le Président  a  promis  que les Bac des Bouches-du-Rhône seraient dotées de fusils à pompe d'ici la fin de l'année, comme le réclamait le syndicat Alliance. "Il a répondu à la positive à notre demande", a déclaré à l'AFP David Olivier-Reverdy,   secrétaire régional du syndicat Alliance

Cette  information  a été confirmée par la direction générale de la police nationale (DGPN) qui a annoncé que la sécurité publique allait être dotée "de 150 fusils à pompe" et de "600 boucliers balistiques souples" supplémentaires. Ces moyens "seront principalement affectés aux Bac et prioritairement à Marseille d'ici la fin de l'année", a  précisé la DGPN à l'AFP.

Pour  le syndicat Unité police SGP-FO, "c'est une des solutions, mais elle doit s'appliquer avec un apport d'effectifs, notamment au niveau des Bac qui aujourd'hui tournent à deux hommes au lieu de trois", a tenu à  souligner  Diego Martinez, secrétaire départemental du syndicat, rappelant que ces armes leur avaient été retirées faute d'un personnel suffisant.

Après sa visite à l'hôtel de police, Nicolas Sarkozy s'est rendu au stade Vélodrome où il a rencontré des responsables de l'Olympique de Marseille, dont plusieurs membres ont été victimes récemment d'une série de vols et attaques à leur domicile.

Comme on le voit, le  chef de l'Etat avait fait le déplacement à Marseille pour participer à la réunion des partis de droite européens, mais aussi pour rassurer les policiers en annonçant des mesures attendues,  et réconforter l’Olympique de MARSEILLE, une journée bien programmée, très chargée d’émotion,  endeuillée par la mort du Policer Eric Lalès .

Une journée qui se poursuivra  en soirée à Bruxelles  par l’ouverture de l’un des sommets européens présenté comme  plus crucial  pour l’avenir  de l’UE et de la Zone euro.

REVUE DE PRESSE : 


Sarkozy et Merkel font pression sur les 27 avant le sommet
jeudi 8 décembre 2011 16h50

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy réunis à Marseille au congrès du Parti populaire européen. La chancelière allemande et le président français ont tour à tous mis la pression sur leurs partenaires européens jeudi, avant l'ouverture du sommet à 27 où seront présentées les propositions franco-allemandes pour renforcer la zone euro

par Emmanuel Jarry

MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont pressé jeudi leurs partenaires de l'Union européenne de prendre d'ici à vendredi à Bruxelles les décisions nécessaires au sauvetage de la zone euro, sur la base des propositions franco-allemandes.

Il n'y aura pas de seconde chance pour la zone euro, ébranlée par la crise des dettes souveraines, si le Conseil européen ne prend pas vendredi de décision sur les réformes nécessaires, a déclaré le président français devant le congrès du Parti populaire européen (PPE) à Marseille.

La chancelière allemande s'est pour sa part déclaré convaincue qu'un accord serait trouvé à Bruxelles et a plaidé pour ce soit un accord à 27 et pas seulement entre les 17 pays membres de la zone euro.

A quelques heures du début d'un Conseil européen décisif, lors duquel ils défendront des propositions franco-allemandes de modification des traités européens, les deux dirigeants se sont partagés les rôles : au premier la dramatisation des enjeux, à la seconde la persuasion.

"Jamais l'Europe (...) n'a été aussi en danger (...) et jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Nous avons quelques semaines pour décider parce que le temps travaille contre nous."

"Si vendredi nous n'avons pas un accord, il n'y aura pas de seconde chance", a-t-il ajouté.

Le président français a fait appel à "l'esprit de compromis". Mais il a également averti que la France et l'Allemagne n'accepteraient pas que des pays de l'UE non membres de la zone euro s'opposent aux réformes nécessaires - une allusion, notamment, à la Grande-Bretagne et à la Suède.

MERKEL DEMANDE DE LA COMPRÉHENSION

"Nous voulons les 27. Mais si à l'intérieur des 27, il devait y avoir blocage, alors nous passerions à 17 en disant à tous ceux qui voudraient rejoindre la réforme à 17 qu'ils sont les bienvenus", a-t-il déclaré.

Angela Merkel a insisté sur la nécessité pour les 27 de défendre ensemble "la valeur forte de l'euro" et demandé "la compréhension de ceux qui n'ont pas l'euro comme devise".

Mais l'un et l'autre ont insisté sur la nécessité de passer par une modification des traités pour plus de solidarité, plus de discipline budgétaire et une meilleure gouvernance au sein de la zone euro, et défendu le rôle moteur joué par le couple franco-allemand dans la recherche d'une solution à la crise.

Deux sujets qui hérissent passablement les partenaires de Paris et de Berlin, y compris au sein du PPE qui, pourtant, réunit les seuls partis de droite et de centre-droit de l'UE.

A son arrivée au congrès du PPE, le Premier ministre suédois, Frederik Reinfeldt, a ainsi mis les pieds dans le plat.

"Des modifications des traités, qui prendraient du temps, peuvent s'avérer nécessaires mais je ne pense pas que c'est la solution qu'attendent les marchés", a-t-il dit.

Selon Jean-Paul Gauzes, député européen de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, beaucoup, au sein du PPE, déplorent que les dirigeants de l'UE ne soient pas assez à l'écoute du Parlement européen, qui avançait déjà il y a huit mois des propositions proches de celles qu'avancent aujourd'hui Paris et Berlin.

COHÉRENCE

"J'ai lu la lettre de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel (au président du Conseil européen Herman Van Rompuy). Elle n'apporte pas grand chose de nouveau", a-t-il dit à Reuters.

Selon un député européen, qui a tenu à garder l'anonymat, la présidence du PPE a vivement critiqué à huis clos la démarche franco-allemande "parce qu'elle écarte beaucoup de pays".

D'autres estiment qu'il n'est pas besoin de modifier les traités, qui comportent selon eux les outils nécessaires.

Nicolas Sarkozy a lancé une mise en garde contre le "sport favori" des Européens, le "juridisme", et critiqué sans le nommer Herman Van Rompuy, qui propose dans un premier temps une simple modification d'un protocole annexé aux traités, pour y inclure l'obligation d'une règle d'or budgétaire nationale.

"La volonté de la chancelière comme de moi-même c'est une réforme des traités parce que comment dire aux peuples d'Europe 'la situation est grave, il faut repenser l'Europe' et considérer qu'on s'en sort en signant un petit protocole ?"

"La cohérence n'est pas tout dans la vie politique mais la cohérence ça compte", a-t-il ajouté. "Lequel parmi vous peut retourner chez lui en disant à ses concitoyens, 'on a compris, il ne faut rien changer ?' S'il faut changer, il faut changer les traités parce qu'il faut des changements structurels."

"Des mots seuls ne suffisent plus", a renchéri un peu plus tard Angela Merkel. "Il nous faut une modification des traités."

Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne s'agissait pas pour la France et l'Allemagne de réclamer "plus de droits" que les autres pays mais de rendre possible l'accord le plus large possible.

"Que personne ne perde de temps (...) à s'agacer qu'il y ait un accord entre la France et l'Allemagne", a-t-il ajouté. "C'est notre devoir, il n'y a pas d'autre choix."

Edité par Patrick Vignal

Juncker exhorte l'UE à ne pas céder aux exigences britanniques
jeudi 8 décembre 2011 15h47

Il ne faut pas faire de concessions au Royaume-Uni sur la régulation financière pour prix de son accord sur un nouveau traité européen qui permettrait une meilleure discipline budgétaire, a déclaré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

PARIS (Reuters) - Il ne faut pas faire de concessions au Royaume-Uni sur la régulation financière pour prix de son accord sur un nouveau traité européen qui permettrait une meilleure discipline budgétaire, a déclaré le président de l'Eurogroupe.

Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a accordé au Monde une interview publiée jeudi, quelques heures avant un Conseil européen crucial où les dirigeants européens doivent aplanir leurs divergences sur l'architecture future de l'euro afin de faire face à la crise de la dette.

Pour la France et l'Allemagne, cela se fera de préférence dans un traité signé par les 27 Etats membres de l'UE ou, en cas de blocage, seulement par les 17 membres de la zone euro.

Jean-Claude Juncker a mis en garde contre le risque qu'il y aurait à faire trop de concessions au Royaume-Uni, qui veut éviter toute discipline en matière de régulation financière pour protéger la City de Londres et entend rapatrier certaines compétences, notamment en matière sociale.

"En échange d'une réforme à Vingt-Sept, il ne faut pas donner au Royaume-Uni des espaces de liberté qui lui permettent de faire ce qu'il veut en matière de régulation financière, alors que les autres centres financiers seraient davantage encadrés au sein de la zone euro", déclare-t-il.

Le Luxembourg est un important centre financier.

"Je n'aimerais pas non plus l'idée d'avoir un traité à Vingt-Sept avec des dérogations pour les Britanniques sur les questions sociales", a ajouté le président de l'Eurogroupe.

Pour lui, il faut qu'en cas de désaccord au sein de l'UE, les 17 pays membres de la monnaie unique puissent utiliser les institutions des Vingt-Sept.

"Nous n'allons tout de même pas inventer une nouvelle Commission européenne parce que le Royaume-Uni menace de saisir la Cour de justice contre l'utilisation des institutions communautaires par la zone euro", a-t-il poursuivi.

Jean-Claude Juncker estime également que le gouvernement français a raison de refuser un troisième plan de rigueur, même si des "ajustements seront sans doute nécessaires."

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a prévenu jeudi qu'il n'hésiterait pas à opposer un veto à un traité si celui-ci ne préservait pas les intérêts de la Grande-Bretagne.

Yves Clarisse

© Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.


Sarkozy et Merkel font pression sur les 27 avant le sommet
Reuters -
MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont pressé jeudi leurs partenaires de l'Union européenne de prendre d'ici à vendredi à Bruxelles les décisions nécessaires au sauvetage de la zone euro, sur la base des propositions ...


 


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