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05 février 2011

Côte d'Ivoire : Une délégation UMP à Abidjan


 Mardi 8 février 2011 : actualisation

Coup de théâtre ! depuis la publication de l'article  du 5 Février 2011, nous apprenons CE JOUR mardi  8 Février  2011, que l'Élysée a fait annuler le voyage des élus UMP à AbiDjan.

Nous ne savons pas si ces élus UMP se proposaient de renouveler auprès du Président Laurent Babgo les messages et les ultimatums du Chef de l'État Français pour lui demander de laisser la place à Alassane Ouattara, mais imaginons un instant qu'ils n'eussent pu obtenir de résultat, ceci aurait produit un très mauvais effet pour la France, qui a la fâcheuse tendance de s'ingérer dans les affaires des États souverains.


Quant à Monsieur Alassane Ouattara il s'était fait fort de déclarer il y a quelques semaines que Laurent Babgo seraient contraint de quitter le Palais Présidentiel et de le laisser prendre la Présidence, avant la fin du mois de janvier, nous sommes aujourd'hui le 8 Février et Laurent Babgo est toujours  installé dans le Palais et dans ses fonctions de Président de la Côte d'Ivoire , alors que Monsieur Ouattara siège toujours dans l'Hôtel du Golf à Abidjan sous la protection des forces de l'Onuci (ONU).

Monsieur Laurent Gbabgo,  n'en doutons,   pas se faisait une joie de les recevoir, et de leur organiser des réjouissances diplomatiques,  ne serait-ce que pour leur confirmer très courtoisement  son intention de ne pas lâcher le pouvoir.

Voir ci-dessous une revue de presse  annonçant notamment  le renoncement au voyage des élus UMP : (cliquer sur les liens actifs pour accéder aux articles)

Politique

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L'Elysée fait annuler un voyage gênant d'élus UMP à Abidjan

Publié le 08.02.2011, 10h20 | Mise à jour : 14h52
Laurent Gbagbo avait déroulé le tapis rouge pour la délégation française.
Laurent Gbagbo avait déroulé le tapis rouge pour la délégation française. | AFP/Sia Kambou Zoom
Le scandale a sans doute été évité de peu. Le weekend-end dernier, au moins trois députés UMP avaient prévu un voyage à Abidjan, au cours duquel étaient prévus plusieurs entretiens, exclusivement avec Laurent Gbagbo ou des partisans de ce dernier. 
Alerté au dernier moment,, l'un des plus fervents pourfendeurs du président sortant, s'est arrangé, selon le journal Libération, pour faire «torpiller» le voyage.

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Politique - article de Simplice Allard publié le samedi 5 février 2011 , repris et publié sur le site Abdijan. net :


Nicolas Sarkozy perd une partie de son bras de fer avec Gbagbo - Une forte délégation de l’Ump à Abidjan, pour négocier |


La démarche du crabe : inclinaison à droite, inclinaison à gauche et on avance. Ayant certainement compris que «Ouattara ne pèse rien en Côte d’Ivoire» Nicolas Sarkozy qui avait engagé un bras de fer dont l’issue lui sera inévitablement défavorable avec le président Laurent Gbagbo, voudrait-il s’assouplir ?

Est-ce l’issue d’une sérieuse introspection ? Une chose est sûre, c’est qu’une forte délégation de l’Union pour la majorité présidentielle, (Ump) de Nicolas Sarkozy s’apprête à effectuer «une mission» à Abidjan, du 4 au 8 février.

Cette information a été livrée par le cabinet du président de la République Laurent Gbagbo qui siège au palais de la Présidence au Plateau.

La délégation française de l’Ump dont l’arrivée était imminente hier, à Abidjan, est forte de sept (7) membres.

Ce sont Mme Dumoulin Cécile député de Mante la Joie, MM, Mancel Jean-François député de l’Oise et Rapporteur général du Budget au ministère des Affaires étrangères, ancien Secrétaire général du Rpr (Rassemblement pour la République) de Jacques Chirac, Censi Yves député de l’Aveyron et vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale «spécialiste de l’Afrique», Jean-Michel Fourgous député des Yvellines, Jego Yves député-maire de Montreau-Fault Yonne (Seini-et-Marne), conseiller régional d’Ile de France et président de la communauté des communes des Deux Fleuves, anciens secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer dans le gouvernement François Fillon (du 18 mars 2008 au 23 juin 2009),  .........( nous avons supprimé un nom indiqué à l'origine dans la liste : voir ci-dessous notre actualisation )  Mattei François journaliste écrivain ancien Directeur de France Soir.
Parenthèse : actualisation du 14 octobre 2018 : nous avons reçu récemment un mail d'une personnalité qui nous a demandé de supprimer  son nom de cette liste en nous indiquant qu'il n'est pas engagé en politique et exerce la profession d'avocat,  qu'il n'avait jamais envisagé de participer à cette délégation et que  l'article cité en référence a été depuis supprimé  en totalité par son auteur qui selon cette personnalité aurait reconnu que les informations qui figuraient dans son article n'étaient pas fondées -  Par ailleurs nous n'avons reçu jusqu'à présent aucune réaction de l'auteur de l'article - )

Ce beau monde de la famille politique du président français, Nicolas Sarkozy, ne vient pas en villégiature sur les rives de la lagune Ebrié. Plusieurs rencontres meubleront leur calendrier.
Déjà aujourd’hui, les envoyés de Sarkozy commencent très fort, là où il faut commencer. C’est-à dire par les présidents d’Institutions ivoiriennes.

Une fois débarqués à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Port-Bouët, les membres de la délégation de l’Ump auront une rencontre avec – s’il vous plaît -, le «président du Conseil constitutionnel», le Pr Paul Yao N’Dré, l’homme dont la décision de l’Institution «n’est susceptible d’aucun recours» et qui a osé donner des sueurs froides à «la grande France».

En plus, la délégation rencontre un autre président d’Institution, en la personne du Pr Koulibaly Mamadou, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Rencontre anecdotique pour le moins qu’on puisse dire. «L’abolition» de l’Assemblée nationale ivoirienne avait été, en 2006, au centre des exigences de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, dans la perspective de placer ce pays de l’Afrique de l’Ouest sous mandat onusien. Une bataille que la France dirigée alors par Jacques Chirac avait perdue lamentablement, le peuple ivoirien s’étant braqué comme un seul homme pour faire échec à ce qu’il avait considéré comme étant une forfaiture d’un autre âge.

Anecdote pour anecdote, c’est ce même Koulibaly Mamadou qui, en janvier 2002 avait claqué la porte de la Table ronde de Linas- Marcoussis. Vu le background de l’hôte ivoirien, on peut déjà présager de l’importance que revêt cette rencontre voulue à l’initiative des Français.

Toutefois, l’Ump fera l’équilibre des choses en rencontrant – précision de taille : à l’annexe Cocody-, « les membres de la Commission électorale indépendante (Cei). Ce centre nerveux de tous les coups tordus électoraux. Lesquels ? Ceux de Lmp ou du Rhdp ? Question pertinente, les deux camps n’ayant pas la même vision de la transparence électorale. Autre symbole fort que la France de Sarkozy entend livrer au marigot ivoirien alors même que le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine n’a pas fini d’épuiser ses derniers commentaires : la rencontre avec «Son Excellence Monsieur le président de la République».

La France voudrait-elle faire passer un message de reconnaissance du pouvoir constitutionnel de Laurent Gbagbo qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Pour boucler la soirée, un dîner sera même offert aux hôtes français du jour, dans un grand palace d’Abidjan.

Le dimanche, la délégation Ump rencontre le président de la Commission d’enquête internationale, M. Adolph Kadjo Djidji, de même que les ministres de l’Intérieur et de la Défense, Emile Guiriéoulou et Alain Dogou. Puis, c’est au tour du ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé de recevoir les émissaires du parti de Nicolas Sarkozy et le soir du dimanche, un dîner leur sera offert avec … le Directeur de cabinet du président de la République.

Vous avez dit reconnaissance du pouvoir Gbagbo et de facto du gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo ? On ne vous le fait pas dire. Tout se trouve dans la démarche et nous sortons tout droit du sommet d’Addis-Abeba. Un sommet qui aura laissé des séquelles dans la nomenclature qui conteste le pouvoir ivoirien. Lundi 7 février, la jeunesse patriotique ivoirienne aura une rencontre avec «le Panel des 7» de l’Ump, à travers la personne de Charles Blé Goudé ministre de la Jeunesse et de l’Emploi. Qui disait que le « Général » Blé Goudé était infréquentable ? Eh bien voilà, l’Ump, parti politique cher à Nicolas Sarkozy pense le contraire.

Et pour montrer que le gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo est incontournable, la délégation de l’Ump rencontre, ce même lundi à 11 heures, le porte-parole du gouvernement le ministre Ahoua Don Mello. Un autre moment fort d’une randonnée qui ne sera pas forcément harassante. Les Français qui ont le sens de l’équilibre, ont ajouté à leur calepin de rencontre « le Golf-Onuci-Licorne », entendez les résidents de Golf hôtel mauvais perdants de l’élection présidentielle. Et comme l’Ump ne peut sortir du territoire ivoirien à la sauvette, une audience que les sept membres de la délégation ont demandé leur sera accordée par le président de la République. Soirée libre et fin de visite. Le pays est bel et bien gouverné par Laurent Gbagbo.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Raté, Lucienne, ils ne viendront pas!