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01 novembre 2008

Mr. Nicolas Sarkozy voudrait que chaque pays d’Europe se dote d’un plan Alzheimer

La crise financière ne fait pas oublier à notre Président son engagement en faveur de la maladie d’Alzheimer et régulièrement, dans nombre de ses discours, ici ou à l’étranger, il replace adroitement avec plus ou moins d’intensité ce cheval de bataille compassionnel pour, tout du moins en France, justifier les franchises médicales dont les assurés sociaux font les frais.

Rappelons que le plan Alzheimer français, lancé en février, financé en quasi-totalité par les franchises médicales prévoit une enveloppe de 1,6 milliard d'euros sur cinq ans. Ce plan met l'accent sur la recherche, et sur l'amélioration de la prise en charge des malades.

Notre information ne serait pas complète si nous ne soulignions pas que des associations et fondations s'intéressent à la maladie d'Alzheimer et sont par suite directement intéressées par le plan Alzheimer français, initié par notre Président, notamment pour ne citer qu’elle à titre d’exemple, la Fondation Médéric Alzheimer qui dépend du Groupe Médéric, un des principaux groupes français de protection sociale (retraites complémentaires, mutuelles santé complémentaires, etc. ...) Groupe dont l’actuel Président est Monsieur Guillaume Sarkozy.

Comme nous le savons, Nicolas Sarkozy a inscrit cette maladie au rang de ses priorités pour la présidence tournante du conseil européen, qu'il cessera d'exercer au soir du 31 décembre et le vendredi 31 Octobre il s’en est exprimé amplement devant la conférence européenne sur la lutte contre la maladie d'Alzheimer organisée à Paris.

En tant que président de l'Union européenne, Monsieur Nicolas Sarkozy a tenu à dire que quelque soit le contexte la lutte de tous les Européens contre la maladie d'Alzheimer est une priorité absolue : «Nous en avons fait une priorité en France, je souhaite que ça soit une priorité en Europe", a-t-il insisté.

"Pendant la crise, les ravages de la maladie d'Alzheimer continuent", a observé vendredi Nicolas Sarkozy, pour qui, d’après certains médias, « les difficultés économiques créent "une opportunité de faire davantage «et de mieux coordonner la réponse européenne à la maladie »

C’est ainsi qu’il souhaite que chaque pays européen se dote d'ici à 2010 d'un plan Alzheimer similaire à celui engagé en France pour prendre en charge cette maladie, qui toucherait environ un million de personnes en France.

Il a proposé que les Européens s'entendent au niveau de l'Union pour adopter d'ici la fin de l'année "des recommandations invitant chaque Etat membre à se doter d'un plan Alzheimer d'ici 2010".

Pour le Président Français il s'agit de coopérer dans la recherche, "sans doute le domaine dans lequel la valeur ajoutée de l'Union européenne peut être la plus forte".

Il a soutenu dans son discours une "programmation coordonnée" de la recherche européenne sur la maladie, en particulier pour les malades touchés jeunes. "Nous pourrions retirer de ces grandes études européennes une connaissance beaucoup plus fine de la maladie et de son évolution", a-t-il annoncé, tout en souhaitant que les Etats partagent mieux leurs connaissances dans le domaine des "bonnes pratiques" et mettent en place "un socle commun de recommandations" pour les soins et la prise en charge".

Le président français a reconnu que la santé n'était pas un domaine de compétence "stricto sensu européen". "Mais ça n'est pas une raison, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de la coordination", a insisté Nicolas Sarkozy.

article de lucienne magalie pons

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