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16 novembre 2008

Propositions et souhaits des Etats du G20, dans les semaines et les jours précédants leur Réunion

Rappel des propositions et souhaits des différents des pays du G20 avant leur réunion à Washington.

Revue de presse française et étrangère :

La France et l’union européenne :

Les dirigeants de l'UE ont appelé les principales économies de la planète à décider des réformes financières urgentes dans les 100 jours. Ils voudraient que le sommet de Washington trouve un accord immédiat sur cinq points: soumettre les agences de notation à davantage de surveillance, harmoniser les normes comptables, colmater les failles du système, réguler les banques et réduire les prises de risques excessives, et demander au Fonds monétaire international (FMI) de faire des propositions pour améliorer la situation

Le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont toujours plaidé pour une réforme du système financier international et une régularisation des marchés financiers.

- La Grande Bretagne :

Gordon Brown voudrait une coordination des plans de relance, un assainissement du système bancaire, un pouvoir de surveillance accru pour le FMI et un accord commercial international.

M. Brown voudrait également un nouveau réseau d'organismes internationaux de régulation capables de surveiller les plus grandes institutions financières mondiales.

- L’Allemagne :

Pour la chancelière allemande Angela Merkel, il ne doit plus y avoir de "zones d'ombre" sur les marchés internationaux. Elle souhaiterait que le sommet de Washington fixe le cap et crée des groupes de travail avec l'objectif de parvenir à des résultats d'ici un an. Pour Mme Merkel, le FMI devrait avoir un pouvoir accru pour superviser les grandes sociétés financières internationales. La chancelière plaide également pour une révision des règles des agences de notation et des mesures pour rendre plus difficile les dissimulations de risques dans les comptes des sociétés.

- L’Italie :

Silvio Berlusconi voudrait obtenir des garanties que les banques qui ont reçu une aide d’Etat continueront à accorder des prêts, et par ailleurs il s’est déclaré favorable à un mécanisme visant à empêcher une chute excessive des cours d'une action laissant une entreprise sous-évaluée, "une autorité qui suspendrait les cotations lorsque le monde de la finance divorce du monde réel", avait-t-il précisé en appelant également à des contrôles plus stricts sur le secteur financier.

- L’Espagne :

Aucune banque espagnole n'a fait faillite ni a eu besoin d'une aide d'urgence, même si elles ont été affectées par la crise du crédit.

Et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, invité au sommet du G20 avec l'aide de la France, devrait présenter le système bancaire espagnol comme un modèle.

La Russie :

La Russie est pour une réforme du système de régulation de la finance mondiale, pour une réforme du FMI et pour la création d'autres institutions accordant des prêts en dernier recours aux pays en crise. Le ministre des Finances Alexeï Koudrine a plaidé pour un accord sur le modèle du traité de Maastricht -à l'origine de l'euro- qui obligerait chaque pays à respecter des critères économiques et budgétaires dans le but de prévenir de nouvelles crises.

La Chine :

La Chine voudrait représenter les intérêts des pays en développement à Washington souhaiterait demander un rôle accru dans les institutions financières internationales comme le FMI. Le Premier ministre Wen Jiabao et d'autres responsables chinois ont affirmé que le plan de relance de Pékin de 463 milliards d'euros pour son économie est la plus importante contribution qu'elle puisse apporter à la stabilité mondiale

Le Japon :

Le Japon avait annoncé qu'il ne soutiendrait pas l'idée d'une régulation à l'échelle internationale : "Nous estimons que le principe fondamental de la libre circulation des capitaux dans le cadre d'une économie de marché doit continuer à servir de schéma directeur du système international", avait déclaré Kazuo Kodama, porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, et le Premier ministre Taro Aso s'était déclaré pessimiste quant à la possibilité de trouver un terrain d'entente qui satisfasse tous les acteurs du sommet.: "Je ne sais pas si nous pouvons parvenir à des conclusions en une seule réunion", avait souligné Taro Aso, qui s'attend à des divisions entre pays émergents et développés, ainsi qu'entre Américains et Européens.

Les États-Unis:

Alors que presque tous les dirigeants des pays concernés s’efforcent de trouver des solutions et font des propositions pour la réforme et la refondation des systèmes financiers, le président George W. Bush estime quant lui que la liberté du marché est la meilleure réponse à la crise économique mondiale et met en garde contre trop d'interventions des Etats. "Nous devons reconnaître que l'intervention de l'Etat n'est pas la panacée", a-t-il déclaré "Notre objectif ne devrait pas être plus d'Etat, mais un Etat plus intelligent."

M. Bush a prétendu que les gouvernements et organismes de régulation indépendants n'avaient pas su empêcher la crise, contribuant aux difficultés économiques américaines et mondiales.

Pour Monsieur Busch, la solution passe par un durcissement des règles comptables, ou des institutions financières internationales plus modernes, mais visiblement ce que souhaitent les européens une supervision accrue et une nouvelle réglementation plus stricte pour les sociétés financières n’est pas sa tasse de « thé’

Le Brésil:

Luiz Inacio Lula da Silva , le Président brésilien, soutient que les grands pays en développement comme le Brésil doivent jouer un rôle majeur dans l'élaboration d'une nouvelle régulation de la finance internationale, mais juge peu probable que des solutions sortiront du sommet de Washington.

Il souhaite un changement du système de vote au FMI et à la Banque mondiale afin de donner plus de poids aux pays émergents.

L’Argentine :

Cristina Fernandez, la Présidente Argentine, demande des "changements structurels" dans les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale notamment. Elle souhaite que le FMI accorde des prêts à court terme sans conditions pour atténuer les effets de la crise mondiale. Buenos Aires soutient également les efforts du Brésil visant à obtenir davantage de représentation pour les pays émergents dans les institutions financières internationales.

Le Mexique :

Le président mexicain Felipe Calderon voudrait une réponse internationale coordonnée à la crise financière incluant une régulation gouvernementale plus stricte, une supervision accrue des marchés, une plus grande transparence et des plans de relance adoptés par différents pays simultanément. Il estime que le dynamisme des marchés doit être préservé.

L’Afrique du Sud :

L’Afrique du Sud devrait souligner à Washington que les nations en développement peinent à cause de la crise financière dans les pays développés. Les Sud-Africains sont également préoccupés par la question du protectionnisme.

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