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24 novembre 2008

Angela reste sur ses positions ! Pas un sou de plus !






Revue de presse :


Monsieur Nicolas Sarkozy a eu beau l’accueillir au pied du perron de l’Elysée en déposant une bise sur chacune de ses joues, Angela toujours souriante ne s'est pas laissée séduire par ces charmants préliminaires protocolaires, et reste fermement ancrée sur ses positions ! C'est bien la peine que Nicolas "se décarcasse,", elle a ses recettes et lui à les siennes ! Le plateau financier allemand ne s'accommode pas des épices françaises.


Et d'une :A l'issue du 10e conseil des ministres franco-allemand qui s'est tenu ce matin à l'Elysée, la chancelière a jugé qu'une baisse généralisée de la TVA, comme l'envisage la Grande-Bretagne , n'était pas une mesure appropriée pour la France et l'Allemagne.

Et de deux : Nein ! d'Angela pour la mise en place de mesures de relance commune contre la crise économique en Europe, qui de plus s'est déclarée contre "toute précipitation" après un conseil des ministres franco-allemand à Paris.

Ce conseil des ministres a débuté par un entretien d'une bonne heure entre les deux responsables, avant d'être élargi à leurs ministres.

Ainsi 10 jours après le G20 de Washington, le président français n’a pas réussi pour le moment à convaincre Angela Merkel, d'engager le poids économique de l'Allemagne dans un plan de relance européen, alors que la zone euro est officiellement entrée en récession pour la première fois de son histoire.

Conformément aux recommandations adoptées par les 20 "grands" de la planète le 15 novembre, la Commission européenne s'apprête à dévoiler mercredi ses propositions pour un programme de soutien à l'économie des 27.

Selon des indiscrétions de Berlin que Bruxelles et Paris n’ont pas confirmées, ce « programme de soutien » totaliserait 130 milliards d'euros, soit l'équivalent de 1% de la richesse des pays de l'Union européenne (UE). Plusieurs de ses membres réclament ce plan de relance, qu'ils s'apprêtent à accompagner de mesures nationales.

Avant d'être présentée, l'initiative européenne bute sur les réticences de l'Allemagne, fer de lance économique des 27. Car si elle soutenu le principe d'une relance européenne, Angela Merkel qui n’est pas opposée au principe d’une relance européenne refuse d’y participer financièrement : Pas un sou de plus ! ... a fait savoir la chancelière allemande qui tient fermement son porte-monnaie en main.

Berlin estime avoir déjà "fait son devoir" européen en engageant 32 milliards d'euros sur deux ans pour son économie, et refuse de remettre en cause son quasi-équilibre budgétaire pour jouer les locomotives du continent.

L’Allemagne a déjà freiné plusieurs fois les initiatives européennes. Elle a longtemps refusé, avant de s'y rallier, un plan européen de sauvetage des banques mais continue à s'opposer fermement à l'idée d’un "gouvernement économique européen" souhaité par Nicolas Sarkozy.

En présentant jeudi dans le Loir-et-Cher un "fonds souverain" à la française, le Président de l'UE Nicolas Sarkozy a plaidé pour une "stratégie offensive" et promis pour "les prochaines semaines" un plan français de "relance des infrastructures".

Le Président Français espérait bien obtenir un "ja" de sa partenaire au plan de relance de la Commission Européenne, dont il a étudié jeudi soir les détails avec son président José Manuel Barroso.

Mais pour l’UE l’Elysée en est réduit à argumenter : "On ne veut rien imposer à l'Allemagne, mais elle s'est prononcée à Washington pour la relance de toutes les économies, y compris la sienne".... "Si chaque pays décide dans son coin ..... L’impact psychologique en terme de restauration de la confiance sera bien moindre qu'une décision prise à 27" ;

Avant de se rendre à Londres le 8 décembre pour en discuter avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le chef de l'Etat français estime indispensable d’obtenir un « ja » d’Angela Merkel pour faire adopter ce plan de relance , lors du Conseil européen de la mi-décembre.

L'Elysée juge que "les choses sont en train d'évoluer lentement" à Berlin en faveur d'une "relance ciblée" à l'échelle des 27, et attribue ces difficultés à la situation politique intérieure allemande, en écartant la relance d’une nouvelle fâcherie avec la chancelière.

Au menu de ce lundi, d’autres projets comme le paquet énergie-climat ou l'Europe de la défense, font espérer à eux seuls, pense-t-on à Paris, de montrer la bonne santé du "moteur franco-allemand".

Est-ce bien suffisant ? « Ja » ou « Nein » ?

Attendons la publication de la Conférence de presse qui était prévue à 12h, avant un déjeuner privé, et nous en saurons plus dans quelques heures.


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